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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 novembre 2007
J'ai beaucoup aimé ce film, le scénario est bien construit, l'histoire de ces gens qui se cherchent et finissent par se trouver, l'interprétation assez sobre et émouvante de ces jeunes artistes, pour moi inconnus sauf Hanna Schygulla bien sûr qui fait là un très beau retour sur les écrans. C'est très attachant, émouvant, presque maladroit, je découvre cette allemagne et ses immigrés turcs. Bref, je recommande tant que c'est à l'affiche, il faut faire vite, les grosses "machines" américaines vont vite bousculer les programmes !
La plus grande réussite du film de Fatih Akin est son scénario, qui mérite amplement le prix de Cannes. Deux histoires symétriques, six personnages, qui se rejoignent sans le savoir, tout se correspond. Une mort de chaque côté, une histoire d'amour, la relation parent-enfant, les origines et la recherche de soi. On peut trouver gros toutes les coïncidences (Ayten dormant en cours de Nejat, la voiture et le bus qui se croisent, l'amitié Charlotte-Nejat) mais elles rentrent dans la magie du film. De l'autre côté respire vraiment l'humanité, le voyage, les rencontres et le hasard. Les plans s'enchainent avec peu de musique, des références évidents (Guney). Le film commence par une scène dans une station service, qui ne parait pas importante avec des dialogues blablateux, mais finalement, nous la revoyons à la fin du film, et c'est là qu'on voit la force du personnage, la beauté du film, qui s'achève sur un magnifique plan qui a l'air de se répéter, une superbe fin ouverte.
l histoire est interessante. les roles sont tres bien joués. c est tout de meme parfois un peu long. de plus il etait inutile de donner un titre aux sequences. dommage.
Dans la droite ligné de babel et compagnie, le choc des civilisation semble être une réussite constente au cinéma, et c'est tant mieux. l'engagement de l'héroine rend ce film vivant et intense, tous les acteurs sont bons et le déroulement de l'histoire à la fois limpide et si complexe : c'est ici une réussite majeur de ce film. Le contenu fait le reste. Néanmoins un petit bémole à cette très bonne oeuvre : rien de nouveau au final ! Pas de grande originalité, c'est presque même un peu prévisible par moment et peut être même un peu trop empreint de bon sentiment...mais ça reste vraiment à voir!
Les rapports père-fils, la naissance d’une amitié, sont autant d’histoires qui s’entremêlent entre deux pays. Le réalisateur est étranger, allemano-turc précisément. Le film n’est rien d’autres d’une déclinaison de ce qu’est son identité ; un dédoublement. En effet deux histoires sont mis en parallèles, l’une prend ses racines en Allemagne, l’autre en Turquie, et au fur et à mesure qu’elles se développent leurs branches s’étendent jusqu'à ne faire plus qu’une. On peut toutefois se demander quel est l’intérêt d’une telle symétrie, si cette artifice scénaristique n’est pas l’approche nombriliste d’un homme avec sa double nationalité. Car Fatih Akin ne semble rien faire d’autres que nous démontrer à quel point ses patries lui sont indispensables, complémentaires. Il suffit qu’une allemande décède pour qu’il s’empresse de réajuster la balance en tuant une turque, et cette équilibre jusqu’au boutisme rend égaux les morts comme les déchirements entre les personnes. On peut y voir de la virtuosité, difficile de ne pas y voir surtout de la roublardise car ce jeu ludique qui consiste à rapprocher le peuple germain et la population turque ne se fait impunément. A un moment il est question d’une fête du sacrifice, peut-être est-ce une mise en abîme du scénariste qui a sacrifié la vraisemblance et la profondeur des personnages pour arrivé à une égalité entre les deux pays. Les situations tels les pièces d’un puzzle se construisent de manière à former une seule entité et cette recherche de l’unité se fait malheureusement au mépris de la cohérence physique (depuis quand une gifle est mortelle ?) et psychologique (certains actes aux motivations ubuesques) des personnages. Cet aspect scolaire, avec sa consigne de créer un lien allemano-turc rend l’identification aux personnages quasi impossible. Académique aussi, la morale qui prône une bien pensence presque utopique (notion de respect, de pardon notamment). En bon élève Fatih Akin gagne ses galons, le prix du scénario à canne
Apèrs "la vie des autres", une nouvelle pépite et un superbe film emblématique du renouveau du cinéma allemand ! Des personnages poignants, des destins qui se croisent, de flamboyantes interprétations, notamment de la part d'Hanna Schygulla, l'ancienne égérie de Fassbinder, que l'on retrouve avec émotion dans ce film. Fatih Akin, au demeurant digne successeur de Fassbinder, dans la veine des grands réalisateurs allemands ! Un seul mot : bravo !
Difficile existence des protagonistes de "De l'autre côté" qui se croisent sans jamais se rencontrer, qui se cherchent, s'aiment, se retrouvent ou se perdent. Les allers retours entre Brême et Istanbul suivent les douloureux rebondissements de ces destins de vie. Tous les acteurs, intenses, lumineux et justes, participent à la réussite de ce film.
Un film tout en retenue et portant prenant. Une image claire, une musique envoûtante. La trame est à l’image de l’escalier à double hélice de Chambord. Le jeu des acteurs est tout en finesse. Merci a Fatih Akin.
Un scénario parfaitement maîtrisé, des acteurs extraordinaires, des images souvent très belles : « De l’autre côté » est un film d’une grande intensité. Sur la vie en Turquie, sur le deuil, sur l’amour filial, et sur bien d’autres choses. Sur la bienveillance, notamment, entre ces hommes et ces femmes qui se croisent et parfois se rencontrent. Mention spéciale au beau ténébreux Baki Davrak (Nejat Aksu), dont le regard traduit constamment une espèce de sagesse résignée et désintéressée.
Je suis encore tombé dans le piège ce cet encensement de critique intello. Le scénario soit disant magistral, est en fait assez ordinaire.
Un croisement de parcours qui n'émeut pas forcément et qui s'appuie surtout sur la bonne morale religieuse du pardon à tous prix. Pas ma tasse de thé, même s'il est d’Istanbul !!
Decidemment, moi qui suit plutôt réticent au genre "drame/comedie dramatique", ça fait 2 fois que je mets 4 étoiles à ce genre de film, et ça fait 2 fois qu'ils sont comme par hasard allemands (et turc ici). Car tout comme "La Vie Des Autres", "De L'Autre Côté" m'a vraiment captivé, car en plus d'avoir un scénario solide, il bénéficie surtout d'une excellente mise en scène qui ne laisse jamais de place à l'ennui. Les acteurs sont épatants de naturel. Vraiment un bon film, à ne pas louper.
J'ai trouvé tout simplement ignoble. Un gros manque de fond sonore (même si il en a quand même un par moments). Et des situations vraiment dérangeantes. C'est peu être la réalité de la situation turque mais c'est pas très agréable à voir. Bon, je ne dois pas être le public ciblé, mais quand même...
"un film sur des gens qui se cherchent sans jamais se trouver" voilà la seule critique que j'ai eu l'occasion de lire avant d'aller voir ce film. alors je laisse le suspense et ne dévoile rien de plus... De l'autre côté est un film saisissant et 4 mois après l'avoir vu je continue de l'encenser.
Un film bouleversant qui mérite amplement son prix du meilleur scénario. Comme le dit le réalisateur, le contexte politique ne sert qu'à servir le déroulement de cette magnifique histoire qui évoque l'amour, le pardon,...tout ce qu'il y a de plus touchant et de plus humain. Le tout avec une interprétation parfaite.