Quand "Les seigneurs de la mer" s'attarde sur des images marines avec une contemplation amoureuse et nous informe il séduit. Quand il nous prend en otage émotionnellement avec ses dénonciations dont la mise en scène fleure le misérabilisme, il déçoit. Le documentaire de Rob Stewart souffre de cette inégalité. Aussi amoureux des requins (et du monde marin) qu'il soit, le jeune biologiste relègue presque au second plan cette passion qu'on aurait aimé voir davantage partagée. Le côté sensibilisation à la bêtise humaine et à l'importance de la présence des requins dans l'écosystème marin en devient presque indigeste par moment à cause d'images bien trop "tape à l'oeil". De plus, certaines scènes qui auraient gagnées à n'être que des anecdotes prennent bien trop d'importance. Très maladroit dans sa narration et dans ses choix, "Les seigneurs de la mer" est un documentaire décevant qui ne fascinera que dans les moments de grâce où Rob Stewart se mêle aux requins, ou l'océan nous offre de belles images, bref, lorsque la passion est transmise.
Superbe documentaire qui amène réflexion et remise en question d'une multitudes de choses. Documentaires "utile" dans une vague passante de sujet "mode et facile" parfois. On sent l'implication du réalisateur (trop?) et son dévouement à une cause perdue (?). Rythme flirtant avec une fiction on passe de la découverte des requins à un sujet international politique, économique et universel, la planète. A voir et "transmettre"...
La critique a fait preuve d'une imbecillité monstre et collective en sabordant ce film, pointant du doigt l'égo de Rob Stewart (il en fait un peu trop mais c'est pas si choquant, d'ailleurs un Michael Moore, sous couvert d'humour, ne se se donne t'il pas systématiquement le beau rôle? Et le con de critique qui mouche un film pour le simple plaisir de faire un bon mot ou un trait d'esprit, il a pas un égo hypertrophié lui?), et faisant la fine bouche devant des images pourtant magnifiques. N'ont ils pas compris que le propos est sérieux et que la planète est vraiment en danger? Que Sharkwater est un film utile qu'il faut cautionner? Le déconseiller relève de l'irresponsabilité pure. La planète vaut bien 4 étoiles.
Un excellent documentaire à visionner d'urgence pour ouvrir les yeux et se faire une autre et réelle opinion sur les "seigneurs de la mer", espèce parmi tant d'autres qui sont tuées par milliers chaque année. La phrase de fin est poignante et énervante : "Pendant que vous avez visionné ce film, plus de 15000 requins ont été tués".
Après "Un jour sur terre" (qui m'a beaucoup touché!!) voilà "Les Seigneurs de la mer" (ou le titre original "Sharkwater"), un nouveau film-documentaire très réussi !! Personnellement j'ai plus aimé "Un jour sur terre" mais ce film m'a également marqué. Avant de voir ce film j'ai jamais trop aimé les requins (mais sans les détester car j'ai toujours été proche des animaux) et j'en ai toujours eu peur, mais cela vient certainement (comme pour beaucoup de gens je suppose...) des médias et des films, en particulier du film "Les dents de la mer" qui nous montre le requin comme étant une terrible créature qui tue et dévore les hommes...mais depuis que j'ai vu ce film j'ai totalement changé de point de vue sur les requins. Tout (ou presque!) ce que l'on croyait savoir sur les requins n'est pas la vérité ! Il suffit de voir ce documentaire véridique pour s'en apercevoir et comprendre notre erreur. Ce très beau documentaire, filmé par cet incroyable jeune homme qui a su s'aventurer aux cotés des requins pour mieux les connaître, nous ouvre les yeux sur la véritable nature des requins et leur comportement, et nous montre des images absolument magnifiques sur cet animal (mais aussi sur d'autres animaux marins) à la fois mystérieux et passionnant (surtout si on se met à la place de ce jeune homme), mais il nous montre également les horreurs que subissent les requins...victimes de l'incroyable cruauté des hommes ! Un film fort, émouvant, choquant, révoltant, bouleversant et d'une grande moralité, avec des images mémorables dont certaines sont très belles à voir et d'autres très dures...mais je recommande à tout le monde d'aller le voir (et je rappelle, suite à l'avis d'un internaute, que vous pouvez agir en allant signer la pétition sur le site: http://www.sharktrust.org/petition/ et la diffuser à toutes les personnes que vous connaissez...) !!! Un magnifique documentaire qui j'espère permettra aux hommes d'évoluer dans le bon sens, et ainsi sauver l'avenir des requins !
Qui suis-je? Top! Je suis le héros improbable du premier film d'un jeune biologiste et photographe sous-marin primé dans de nombreux festivals de cinéma documentaire. Doté d'un corps aux lignes parfaites et de dents superbes, je me déplace dans mon élément aquatique avec une rapidité et une grâce qui forcent l'admiration. Les pêcheurs sans scrupules et ceux qui les paient ne sont pas mes amis, je suis je suis...? Rob Stewart, bravo! En effet, bien que passionné par les requins et fortement engagé dans la lutte pour leur réhabilitation et leur protection, le beau Stewart vole outrageusement la vedette aux "seigneurs de la mer" en focalisant trop souvent la caméra sur lui. Sa tentative de déconstruction du mythe du méchant requin (monté en épingle par Spielberg) s'avère prometteuse mais pas totalement efficace. Affaire à suivre.
Simpliste est le premier mot qui me vient à l'esprit pour décrire ce film. un docu sur france 3 lui sera toujours superieur. Il tient un discours illustré par aucunes données scientifiques. J'aurais aimé aussi avoir dans ce film un avis contraire étayant le propos de l'auteur. Tout ça sonne comme une belle propagande, sans rien de nouveau, destiné à un public sans cerveau. Le film n'amène jamais à réfléchir, et assène quelques contre vérités parfaitement faciles à faire tomber pour peu que l'on se documente. Certes, le trafic d'ailerons est vraiment horrible, mais faire tout le film quasiment là dessus, ça vaut pas le coup justement d'en faire un film. Un bon docu à la TV suffit. Dépenser le prix d'une place au ciné pour ça, ça me fait mal aux fesses... En plus ne vous attendez pas à voir des images magnifiques, et encore mois plein d'images de requin. A part un plan sur un banc de requins marteaux, franchement y'a rien. On dirait que le mec était en panne de bobines, et pour compenser, nous montre des plans sur des tortues, phoques ou encore sur sa jambe peut être prochainement amputée... Franchement on s'en fout complètement... Donc ZERO etoiles, à la hauteur de ma déception en sortant de la salle.
Sans même réfléchir 4 étoiles.Il y'a beaucoup d'éléments qui me poussent à apprécier ce film et le récompenser par 4 étoiles.La musique tout au long du film est très belle c'est un bon point pour un documentaire mais la réalisation et le montage sont très réussi , le faite de voir le risque que prends le réalisateur pour montrer la vérité est étonnant.Il a même était en danger et c'est retrouvé à l'hôpital sans parler des arrestation par le costa rica.Les dialogues par la voix off est douce et c'est très claire , chaque question à une réponse et chaque cause à sa raison , dans tous les cas on comprend tous.Toute fois j'espère que ce film sera présenté à un grand nombres de gens pour leurs faire prendre connaissances des risques et du combats que prennent les écologiques .bravo
Un documentaire qui ouvre les yeux sur la toute réalité concernant les requins. Non seuleument les requins ne sont pas ce qu'on pense qu'ils sont, mais en plus ils sont en réel danger. Ce qui veut dire que... nous le sommes !
Alors, arrêtons les mythes, les aprioris sur ces seigneurs de la mer, et combattons contre la pêche aux ailerons !
Ce film-docu est une pure merveille qu'il faut faire tourner pour alerter les populations! criant de vérité, dénonçant les trafics d'ailerons, Rob Stewart n'a pas froid aux yeux et le prouve!! je me rallie à sa cause et en parlerai a tout mon entourage pour communiquer son message!!
Il y a trois plongées dans Les Seigneurs de la mer. La première plongée est contemplative, elle immerge le spectateur dans des paysages marins et océaniques magnifiques où les requins cohabitent avec les autres espèces et se nourrissent, conformément à leur place haute dans la chaîne alimentaire qui fait d’eux les dieux de ce monde aquatique. La deuxième plongée est militante, elle confronte le spectateur à une réalité assez peu médiatisée, à grand renfort de témoignages et de séquences prises sur le vif ; une plongée en horreur, dans la barbarie humaine, loin des clichés attenants à la représentation traditionnelle des requins comme monstres sanguinaires. La troisième plongée est autocentrée, elle relate l’amour qu’éprouve, depuis tout petit, le réalisateur Rob Stewart pour les requins ; une plongée qui s’apparente à un culte de la personnalité avec moult ralentis, plans excessivement esthétisées et mises en scène ridicules. On ne saurait reprocher à un documentaire engagé d’être démonstratif ; toutefois, lorsque la démonstration prend l’allure d’un règlement de comptes à coups de corail, problème. Le réalisateur confond prise de conscience et prise d’otage, nous spectateurs sommes ses captifs, et les nombres panneaux de textes sur écran noir agressent l’œil, témoignant d’un manque de confiance dans les images et les séquences rapportées. Le paradoxe qui sous-tend l’entièreté du long métrage réside dans sa volonté de faire choir de son statut de surhomme tout en brossant le portrait d’un dieu-protecteur, le réalisateur lui-même. Les Seigneurs de la mer reste néanmoins un réquisitoire sans concession sur la folie humaine, cette folie qui pousse l’homme à se mesurer aux dieux à ailerons sans comprendre que sa lutte ridicule a des conséquences sur la survie de la biodiversité ainsi que sur la survie de notre espèce. « On se prend pour des dieux, alors qu’on n’est qu’une bande de primates déchaînés ». Un documentaire imparfait mais important.
En tant que plongeur, la note est forcemment partisane mais force m'est de reconnaitre que les ingrédients que j'attendais sont présents. Une réinformation sur l'espèce du requin à propos de sa pseudo férocité et des pseudo-vertues de sa chair et ses ailerons; des données sur l'ampleur et l'aspect mafieux du trafic de leurs ailerons et les risques écologiques considérables qui découlent du massacre de l'espèce; une histoire personnelle et surtout de très belles images. Un documentaire militant à la Mickael Moore, l'humour en moins la beauté en plus.