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soniadidierkmurgia
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3,0
Publiée le 6 mai 2013
Petit polar de vengeance signé Mocky qui nous filme tout ça avec paresse à la manière d’un téléfilm du dimanche soir. Hors les acteurs qu’il emploie ici ont besoin d’être filmés et mis en valeur pour pouvoir donner leur meilleur. Ce qui passe avec un Bourvil, un Blanche ou un Serrault dans des comédies acides n’est pas forcément transposable avec Birkin et Azéma dans un polar. Malgré tout le bougre est assez doué pour créer une ambiance et savoir situer son film dans une ville suisse assez envoûtante pour arriver à donner le change. Dommage qu’il soit aussi bâcleur. Enfin on l’aime bien quand même le Mocky.
Mocky nous livre ici un bon thriller loin de son style disons provocateur avec un excellent scénario et un suspense intéressant jusqu'à la fin du film .
Un excellent film de genre, loin de l'esprit habituel des films de Jean-Pierre Mocky. Une histoire solide et haletante, un casting alléchant (Jane Birkin, Sabine Azéma, Jean-François Stévenin...) et un déroulement très inspiré. Un très bon moment.
Un Mocky rafraîchissant qui part sur les bases assainies d'un film policier dans les critères, sans dépassement personnel ni quoi que ce soit de surnaturel, contrairement à Litan, que le film montre par deux fois à la télé. Inattendu et plaisant.
Mocky est un cinéaste de l'enfance, c'est ce qui ressort de ce film tendre et lugubre, superbement joué et tout à fait captivant. Un retour aux sources du polar, avec ce qu'il faut d'onirisme, de mélancolie et de nervosité. Un film majeur de Mocky
Un film policier assez traditionnel un peu dans l ambiance « les cinq dernières minutes » bien tenu par Mocky. Comme souvent chez lui on retrouve une troupe d acteurs dont l énergie collective transparaît. Son suspens tient bien et il arrive à installer une ambiance lourde et pesante qui lui sied à merveille. Dommage que la photo vraiment fade lui donne une texture téléfilm mal venue car pour le reste c est réussi.
Un intéressant polar signé Mocky, avec ses mines patibulaires, sa mise en scène approximative et son ambiance unique, entre angoisse et loufoquerie. Sabine Azéma, pétillante, apporte beaucoup d'entrain au récit et les scènes où elle apparaît prennent d'emblée un tour plus dynamique. En revanche, Benoît Régent est d'une grande fadeur et n'est pas à la hauteur du rôle ambigu qui lui échoit.
Film français des années 1990, policier, histoire de moeurs dans une petite ville d'Alsace ou quelque part par là. Le thème musical en dit déjà long sur l'ambiance et la lourdeur des traditions. Petite ville de province où rivalisent les riches et les pauvres, même chez les enfants. Histoire d'enlèvement et de meurtre, qui sera élucidée 17 ans plus tard, alors que les gens ont reconstruits leur vie. Le dénouement est plausible et met bien l'accent sur la loi à plusieurs vitesses.
Noir Comme le Souvenir est un film réalisé par Jean-Pierre Mocky et sorti en 1995. Pour ce film, le réalisateur opte pour un film plus sobre que pour ses standards habituels : une sorte de thriller fantastique intéressant, avec un bon suspens, le tout plutôt bien amené avec Jane Birkin qui crève l'écran tout le long du film, et Jean-François Stévenin très convaincant dans le rôle de l'enquêteur. Comme toujours avec Mocky, tout n'est pas parfait, certains dialogues sont un peu lourds, certains plans sont un peu aléatoires et certains seconds rôles ne sont pas très justes sans que cela gêne le visionnage dans son ensemble. Ce film est une curiosité intéressante dans la filmographie de Jean-Pierre Mocky, c'est une bonne surprise.
Un excellent polar signé Mocky. Scénario très original, suspens jusqu’au bout et qui réunit plusieurs acteurs dont Sabine Azema qui apporte son dynamisme et son exubérance qu’on ne lui connaissait pas à l’époque.
Ce Polar noir coécrit et dirigé en 1995 par Jean-Pierre Mocky ne marquera pas pour moi l'histoire du Cinéma. "Noir Comme Le Souvenir" nous conte l'histoire de Garence, une petite fille de 6 ans enlevée par un clown. Seule témoin de la scène, son amie, la petite Bélinda, qui va taire la chose mais va se manifester de façon troublante dix-sept années plus tard. Malgré un scénario très glauque, un dénouement bâclé, et une BO aussi lancinante que irritante, le film est sauvé par les belles présences de Sabine Azéma et d'une émouvante Jane Birkin,
Avec ce film, on s'éloigne des polars plus ou moins farfelus de Mocky dans le genre de "Agent trouble": l'assassinat sauvage dune fillette introduit un caractère dramatique omniprésent tout au long du film. Quelques personnages isolés rappellent bien, de temps en temps, les figures insolites chères à Mocky mais, dans l'ensemble, le metteur en scène respecte les règles du thriller. Peut-être un peu trop d'ailleurs, car si le style de Mocky est tout de suite identifiable, le récit, dépouillé de son extravagance habituelle et de son humour particulier -sujet oblige- suit une trop simple graduation des faits. 17 ans après le drame, des meutres sont commis qui font croire à la vengeance de la petite fille assassinée. Le suspense est contenu tout entier dans cette hypothèse qui met en émoi une petite ville suisse et l'enveloppe d'une atmosphère étrange, aux confins du surnaturel. Mais les rebondissements s'accumulent sans pour autant accentuer l'intérêt pour l'intrigue, tant la la réalisation manque d'intensité. Dans cette Suisse proprette et fleurie -et qui ne prête pas à satire- les personnages se croisent, tout juste survolés, et se recroisent sans qu'aucun d'eux ne donne à ce sujet assez commun un peu de brio.