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Grouchy
126 abonnés
1 033 critiques
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5,0
Publiée le 25 novembre 2012
Magnifique western de Peckinpah, la réalisation est très bonne et les acteurs formidables. Le scénario, bien construit, est toutefois un peu long au milieu tout en gardant son côté très Far West. Il égale le style des western italiens à merveille.
Ce film connut à sa sortie un gros succès d’estime et de curiosité. Il était présenté comme le western des temps nouveaux, rénovant le genre et le dépoussiérant, n’hésitant pas à montrer tout ce qui avait été soigneusement caché jusque-là. En le revoyant quarante ans plus tard, on est confondu par sa banalité, tant dans la forme que sur le fond. Cette histoire de bandits qui se traîne en longueur n’a vraiment rien d’original et la mise en scène est d’un conventionnel d’école. Alors ? Il reste une manière efficace de filmer, une bonne direction d’acteurs avec de grands noms qui se prêtent avec beaucoup de talent à cette mascarade crépusculaire projective : William Holden, Ernest Borgnine, Robert Ryan semblent signer là leur testament de l’Ouest et c’est parfois empreint d’une nostalgie frissonnante. Mais c’est tout !
Western des plus violents qui soit, Sam Peckinpah disait être en colère contre une mythologie Hollywoodienne, et il faut dire que là, il se lâche à nouveau. La Horde sauvage est culte de par son ouverture d'un carnage touchant l'inouïe, tout comme le final du film qui pousse encore plus loin. En tout, pas moins de 222 morts à l'écran. La patte de Peckinpah tire sur du Leone sans être tout aussi poignante, mais ça reste quand même du costaud pour son époque. Sinon, comment dire, tout ne m'a pas plus, la musique est pas top, elle bâtardise les oreilles (le son mexicain ok, mais avec modération svp...). Les acteurs et pas des moindres manque pas d'aplomb, le manque vient qu'ils sont pas assez étoffés. A vrai dire, le seul moment ou ils sont vraiment des héros, on le perçoit pour le superbe final. Des cow-boys perdus ou dans leurs yeux ils doivent subir une fin d'une époque et en voir une nouvelle, et bien sur ils tiennent pas trop à vouloir la vivre. Leur destin est sans marche arrière. J'ai adoré aussi de voir ses cow-boys avec en main des fusils bien plus moderne vers la fin, normal les armes elle aussi se évolue et se perfectionne.
Classique du western américain qui rompt les codes établies durant des années par ce genre souvent répétitif, "La Horde sauvage" de Sam Peckinpah ne séduit pourtant pas. Démarrant pourtant de la meilleure des manières, ce long-métrage novateur par ses apports et ses directions retombe néanmoins vite dans une monotonie lourde avec un scénario vide qui doit faire passer deux heures vingt-cinq de sons et d'images. On assiste ainsi au voyage d'une horde de brigands poursuivis par des chasseurs de primes le long de la frontière mexicaine à la rencontre de généraux en tout genre et dont la morale est en vue d'un changement. Bien que l'expression de la violence soit nettement plus aboutie que dans les westerns spaghettis et classiques habituels, "La Horde sauvage" n'offre malheureusement pas assez de surprises dans son contenu et le travail de ses personnages, bien qu'admirablement joués, laisse perplexe. On y retrouve pourtant un impressionnant William Holden, un sympathique Ernest Borgnine et un convaincant Robert Ryan ainsi que toute une bande de comédiens qui incarnent au mieux leurs rôles de hors-la-loi. Mais en dépit de leurs efforts, ces-derniers se heurteront à un script peu inspiré que la mise en scène ne sauvera ni des balles ni de l'oubli.
Venant de Peckinpah, on a tout de même le droit à une petite déception. Si l'ouverture donne tout de suite le ton et annonce bien la vision qu'a le réalisateur de l'Homme, on retombe très rapidement dans des longueurs, des temps morts, où il ne se passe strictement rien du tout. C'est dommage, car le film en vaut le détour : que cela soit la bastion mexicaine et son Général complètement fou, ou bien l'attaque du train, ce Western est du Peckinpah pur et dur. Mais l'étonnante longueur reste incompréhensible. A titre de comparaison, Ride the High Country est bien plus intéressant.
C'est tout simplement un chef d'oeuvre, ce western crépusculaire est à mon avis le meilleur film de Sam Peckinpah qui ici atteint l’apogée de son art. Des personnages en acier trempé usés par une vie de larcin arrivent au bout de leur chemin. On nous offre une vision désenchantée et désincarnée de l'ouest américain. L'ouest américain qui c'est construit dans le sang et la violence, Vison qui est à l'opposer de celle très romantique des western des année 30 à 50. Le casting est juste sublime avec la présence d'acteurs solides comme William Holden, Robert Ryan, Ernest Borgnine, Ben Johnson mais aussi l'excellent Warren oatis. La tension, la violence et l’instinct de mort sont omniprésentes et palpables jusqu'à un final d'anthologie vraiment apocalyptique. Amateurs de film à l'eau de rose s’abstenir!
Ça y est ! J'ai vu la horde sauvage dont j'ai entendu tellement de bien. Et je dois dire que je n'ai pas été déçu non plus. Sam Peckinpah nous offre un western magistrale (pas le meilleur de tous les temps mais sans doute l'un des plus marquants) où la violence est assumée. Le réalisateur nous offre là une œuvre crépusculaire, l'un des derniers western qui marque à coup sûr l'histoire de ce genre si particulier. Malgré quelques petites longueurs à la fin de la première partie du film notamment, ce film reste très rythmé notamment dans la deuxième partie (qui commence à l'attaque du train pour moi) sans aucun temps mort, avec une fin à couper le souffle. Cette fin représente pour moi une sorte de couvercle qui vient se refermer sur le western classique avec la mort de personnages (je ne parle pas des acteurs mais bien des personnages) qui représentent à eux seuls le western classique tel qu'il a toujours été montré (appât du gain, fous de la gâchette, alcooliques etc). Mais c'est surtout cette mise en scène dans la dernière partie qu'on retiendra (ainsi que dans tout le film après tout) et ce scénario très bien ficelé. J'ai aimé, je ne suis pas le seul, ce film reste et restera encore longtemps dans les anales du cinéma et du western !
Comme prévu c'est un film assez violent, suite à un braquage qui ne tourne aps très bien, les pillards s'enfuient au Méxique qui est en pleine guerre civile, l'assault final n'en sera que plus brutal !
Attention chef d'oeuvre !!! "La horde sauvage" c'est sans contexte la meilleure oeuvre de Sam Peckinpah, il exprime de manière très radicale sa vision pessimiste de l'humanité. Ce "western crépusculaire" est une vision esthétique et stylisée de la violence. La scène finale est à couper le souffle. Tout cinéphile se doit de voir cette oeuvre car sur ce qui concerne la mise en scène, les plans et scènes d'actions, le film a quand même de sacrés atouts. Et même pour les personnes qui ne sont pas spécialement attirées par le genre, ne vous y fiez pas, ce film est une référence et même une date dans l'histoire du cinéma.
quand même ;le film a vieilli ,ou alors c"est nous qui avons perdu le gout des westerns ,certes c"est bien filme ;certes ,les ralentis sont magnifiques ,certes ,on note un hommage a tout ce qui est mexicain a travers la générosité et la joie d"un peuple pourtant misérable ,mais la bravoure exagérée de la horde ,ainsi que son sens trop aigu de l"altruisme dénaturent ce film ;de même ;l"orgie d"alcool ;et de bordels ,rendent le film trop gras ,enfin tuer quelqu’un" n"est pas en soi un acte de bravoure
Sam Peckinpah est un habitué des films violents (Les chiens de paille, Major Dundee entre autres), mais avec « La horde sauvage », il atteint les sommets de la boucherie. Le film fut très controversé à sa sortie mais il demeure aujourd’hui une référence. Le scénario est bien ficelé et les acteurs jouent avec conviction. Au début, le spectateur va naturellement haïr le gang qui dévalise le bureau du chemin de fer et provoque un carnage dans la petite ville du Texas. Puis, petit à petit, le groupe survivant gagne notre sympathie. Le massacre final des soldats mexicains est d’une extrême brutalité. En revanche, la scène finale du film apporte une petite touche pathétique. Les jeux de caméra sont remarquables avec des ralentis chocs ou des gros plans sur les acteurs. William Holden et Ernest Borgnine dominent le film par leur présence, leur humour et leur interprétation. Cependant, je mettrais un bémol pour Robert Ryan qui n’amène pas grand-chose au scénario et dont on se demande ce qu’il est venu faire dans ce film. A noter, le symbole des scorpions brûlés par les enfants au tout début qui prédestine l’hécatombe finale.
Certainement LE film qui marque la fin du western. Un requiem de sauvagerie, d'anti-héros, de faux bandis, de vrais salops, de bons salops... Une vision ultra-réaliste du western. Une réalisation du tonnerre, aussi sauvage que son équipée... Magnifique, le chef d'oeuvre de Peckinpah !
Bien que la "La horde sauvage" soit présenté comme l'une des œuvres majeures de Sam Peckinpah, je l'estime bien inférieur à plusieurs de ses autres films. S'il casse les codes du western de l'époque, il ne parvient pas à atteindre la dimension d'un "Il était une fois dans l'ouest" ou encore d'un "Little big man". Le jeu des acteurs et même l'histoire toute entière, donnent l'impression d'une exagération mal maîtrisée (comme les multiples crises de rire des héros, ou une solidarité suicidaire bien surprenante venant de brigands sans foi ni loi). Il reste quand même quelques scènes d'anthologie qui font de "La horde sauvage" un film de référence.
Un Western avec des longueurs mais 2 scènes ultra-violente pour l'époque qui enchante les amateurs de Western ultra-réaliste, sur fond de révolution Mexicaine...