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    La Horde sauvage
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    Florent B.
    Florent B.

    76 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2015
    Décrié lors de sa sortie en salles, aujourd'hui rangé dans les films cultes, La Horde Sauvage aura marqué le cinéma, tant sur le plan artistique qu'esthétique. L'utilisation de ralenti et la violence qui s'y dégage furent révolutionnaire pour l'évoque. Un casting qui crève l'écran, une réalisation jouant sur le souci du détail, et un final sanglant à souhait. Choquant, violent, dérangeant mais un western qui marque les esprits, un western à voir à tout prix. À posséder.
    pfloyd1
    pfloyd1

    135 abonnés 2 115 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2015
    La horde sauvage fait partie du top 10 des meilleurs western qu'il ne fallait pas manquer (cité un un mag spécialisé), donc acte. Même s'il ne faut pas perdre de vue qu'il a été tourné en 1969, je trouve le jeu d'acteur un peu kitch , un peu dépassé. Violent pour l'époque et, à ce que l'on m'a dit, c'est ce qui le différenciè des autres westerns (grandes scènes de tueries au début et à la fin), l'histoire plait. Cette traque interminable reste parfois pantois suite à des dénouement peu probable dans des situations critiques...un peu simplifié tout ça. La bande son n'est pas mémorable non plus; ceci dit il reste un bon western à voir, sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 janvier 2016
    Je suis très déçu par ce film que tout le monde ou presque érige au rang de chef-d'œuvre. Alors c'est un film vraiment intelligent, il y a des scènes, des passages absolument géniaux, une vision de l'ouest pessimiste, sale et violente, des gunfights vraiment atroces (ce qui est voulu) et de très bons acteurs. Toutefois j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, à accrocher aux personnages. Et quand j'ai vraiment réussi à apprécier le film, j'ai quand-même trouvé qu'il y avait quelques longueurs.
    Un western bon mais auquel je n'ai pas totalement adhéré.
    anais R.
    anais R.

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2015
    Formidable ! Quel film incroyable. la mise en scène est dingue, les scènes d'action stupéfiantes. Et les personnages magnifiques.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 septembre 2015
    Pike Bishop, superbement incarne par William Holden, est le chef d'un groupe de bandits. Ses complices lui obéissent car il est le cerveau organisateur de leurs expéditions, et le garant d'un certain ordre.
    Son charisme et sa bravoure lui permettent de se faire respecter de ses hommes de mains. Mais ces derniers ne sont pas des tendres et susceptibles de se rebeller par l'appât du gain.
    Les cowboys sont encore là mais les temps changent : on ne reconnaît plus les méchants des gentils.
    Tout le monde semble indifférent à la violence des rapports humains, comme si c'était normal (le réalisateur accentuera cette notion en étirant les scènes de fusillades).
    Que peuvent-ils faire d'autre que s'enfuir au Mexique pour échapper à un groupe de chasseurs de primes aussi bêtes qu'avides de ramener en Amérique ces têtes de bandits chèrement mises à prix.

    Dès le générique, le réalisateur annonce son style : reconstruction d'une époque révolue avec arrêt sur images pour mieux en apprécier le grain, la couleur.
    Réalisateur et scénariste de plusieurs westerns pour la télévision, Sam Peckinpah s'appuie sur un réel savoir-faire et une parfaite connaissance du genre pour développer ce western crépusculaire.
    Fidèle à ses aspirations, il nous dépeint un monde de machos où le plaisir et la luxure sont la devise des dominants, et la femme au contact des hommes est devenue "une putain".
    Les dominés s'apparentent à des fourmis et viendront fournir la chair à canon de ces combattants aveuglés par les mirages d'une richesse aussi rapide qu'éphémère.
    Sam Pechinpah alterne les scènes d'action avec des moments plus calmes, propices à la réflexion ou à la contemplation.Le monde pourrait être merveilleux mais la soif de pouvoir et la cupidité des hommes les poussent à agir comme des barbares.
    Des ralentis viennent ponctuellement figer les images de ce chaos pour renforcer notre intrusion dans les scènes de combats. Car la qualité première de ce réalisateur est de savoir immerger le spectateur dans l'action. Ensuite il n'hésite pas à dépeindre la violence sous toutes ses formes. Sans porter de jugement.
    Cette vision très noire est éclairée par la présence de toutes ces gueules de durs à cuire, des cowboys fiers et droits dans leurs bottes, prêts à affronter tous les dangers plutôt que de renoncer à leurs idéaux.
    L'amitié engendrée par cette cohabitation due à un objectif commun les poussera à être solidaire, corps et âme.
    En conclusion on peut penser que la méconnaissance des autres, ceux qui leur sont différents, empêche les hommes de vivre en paix.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2015
    Un western dense et brutal. Une distribution de haute volée et un grande tension dans l'intrigue. Superbe.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juillet 2015
    "The wild bunch" de Sam Peckinpah restera pour moi l'un des trois meilleurs westerns de l'histoire du cinoche avec "Il était une fois dans l'ouest" de Leone et "Butch Cassidy et le kid" de Georges Roy Hill. Les trois films ont d'ailleurs en commun un sujet latent: la fin du grand "ouest'" américain, que Peckinpah et son co-scénariste Walon Green symbolisent par le chant du cygne des valeurs humaines et l'impossibilité de retrouver une certaine forme d'innocence. Ce n'est pas pour rien si la séquence d'ouverture montre des enfants s'amusant du spectacle de la mort d'un scorpion, avant d'assister, hébétés, à un massacre perpétré au nom de la justice. spoiler: Il n'est d'ailleurs pas anodin non plus que l'une des balles qui met fin au parcours de Pyke soit tirée par un môme d'une douzaine d'années.
    Car entre ces scènes de violence qui ont fait couler autant d'encre que de faux sang, les membres de la horde n'ont de cesse, à grands coups d'alcool, de femmes et de fous rires, d'essayer à leur façon de retrouver une enfance définitivement perdue. On peut également y voir une parabole sur la fin de l'héroïsme naïf hollywoodien, façon John Huston et John Wayne, héroïsme que Peckinpah lui-même a d'ailleurs paradoxalement grandement contribué à faire disparaître. En dehors de tout ceci, "La horde sauvage" reste un modèle de virtuosité technique, on ne peut que vanter la beauté des cadrages, l'efficacité des ralentis à répétition du grand Sam, ainsi que la qualité des décors et l'utilisation subtile de la musique de Jerry Fielding. Les immenses William Holden, Ernest Borgnine et Robert Ryan y défendent clairement leurs meilleurs rôles, impeccablement secondés par le charismatique Warren Oates (Qui sera d'ailleurs le "héros" de l'autre chef-d'oeuvre de Peckinpah, "Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia" à côté duquel le meilleur Tarantino ressemble à un téléfilm pour M6) ou encore l'inoubliable présence de Ben Johnson, géant taillé dans le rock et "gueule" aisément reconnaissable du Hollywood des années 50 et 60. Bref "La horde sauvage" est une oeuvre forte, à la fois pessimiste et tendre, violente et émouvante, cynique et bucolique. Du grand art dont le côté fascinant n'est pas près de s'émousser, à voir impérativement!
    Incertitudes
    Incertitudes

    210 abonnés 2 322 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2015
    Sam Peckinpah est mon réalisateur préféré bien que je n'aime pas toute sa filmographie. Et j'adore les westerns. Conclusion : La Horde sauvage, en plus d'être le meilleur film de son auteur, son plus célèbre aussi, est un des plus grands westerns jamais tournés. Un mélange entre tradition et modernité. Tradition dès le générique avec ces personnages figés en noir et blanc qui évoquent de lointains souvenirs. Un passé. Un vieil album de photos. Modernité dans sa manière de filmer l'action avec des ralentis, des changements d'angles. Modernité dans l'utilisation de la violence et plus spécifiquement une violence décomplexée comme tant de films américains de l'époque tel qu'Orange Mécanique ou Les Chiens de paille. Le film avait été pointé du doigt à sa sortie avant d'être réhabilité dans les années 90. La boucherie finale, qui rappelle celle d'Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia, est un moment d'anthologie. La violence est partout. Chez les animaux. Même chez les enfants qui au début s'amusent avec un scorpion en train de se faire tuer par des fourmis rouges avant que les enfants n'y mettent le feu.Plus tard, on en verra d'autres mimer une fusillade...Mais Peckinpah arrive à rendre attachants la fameuse bande de Pike Bishop qui ne sont pourtant que des hors-la-loi. De quoi désarçonner le public surtout à l'époque. Le film a inspiré bon nombre de réalisateurs actuels et pas les moindres : Kathryn Bigelow, John Woo, Bertrand Tavernier qui en voue un culte. S'il y avait un seul western à voir et un seul, ce serait bien celui-là.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2015
    La horde sauvage est sûrement un des plus grands westerns de l'histoire du cinéma et le meilleur film de Sam Peckinpah. Le cliché du western crépusculaire a bon dos mais il est adapté à ce film au vu de sa date de sortie (1969) et du temps de l'action (1914). Un western où il est question d'avions, d'allemands (intéressés) et d'une voiture sortie de nulle part. La horde sauvage est aussi un film sur l'amitié entre ces bandits qui se disputent spoiler: mais meurent ensemble
    , sur l'engagement personnel (comme Pat Garret et Billy le kid ou Apportez moi la tête d'Alfredo Garcia) et sur le mal qui est partout (chez les hommes de l'ordre, les planqués, les bandits, les mexicains, les enfants -rarement vus aussi violents- et les fourmis!). Peckinpah se moque aussi des mexicains tous plus ridicules les uns que les autres (sauf les femmes, très sexy avec les tee shirt mouillés à l'alcool dévoilant leurs beaux nichons). La mise en scène innove avec ses ralentis dans les scènes de fusillades où les corps tombent, s'ensanglantent, agonisent sans que parfois on s'y attende. Ces ralentis uniques pour l'époque, ne seront pas égalés. Les plans sur les visages se succèdent avec la plus grande rapidité. Les scènes de fusillades au début et en conclusion du film sont une pure merveille du genre qu'aucun cinéaste n'a pu égaler. Enfin, les acteurs sont à leur meilleur dont Ernest Borgnine, plus subtile qu'il n'y paraît ou les grands William Holden et Robert Ryan. Un très grand film.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2015
    Avec "La Horde sauvage", Sam Peckinpah signe un western singulier et violent, marqué par une distorsion du rythme et par la fracture entre les personnages principaux et l'époque à laquelle ils vivent. Le film se partage entre une course poursuite; des moments de respiration qui servent en même temps à suspendre l'action et à présenter des lieux d'une extrême pauvreté et des êtres moralement détestables; enfin des scènes de fusillades absolument magistrales. Un film où le mal est constamment présent, d'abord sous-jacent avant de se manifester dans ces scènes d'action remarquablement découpées, aux plans brefs mais précis et comportant pour certains d'entre eux des ralentis sidérants et un taux d'hémoglobine particulièrement élevé. Tout, ou presque, relève du désespoir, comme les personnages sans grande ambition de Pike Bishop (William Holden) et Deke Thornton (Robert Ryan), dont on comprend très vite que leur supposé duel n'en est finalement pas un. Parce que ce sont les êtres les plus vils, ceux qui s'acharnent le plus, qui ont le dernier mot dans un monde sans lumière, où les grands espaces ne peuvent plus être filmés et où le schéma du western classique éclate pour laisser place à une construction plus complexe.
    gabdias
    gabdias

    90 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2015
    Voilà un film qui ne peut pas laisser indifférent, filmé au ralenti notamment les scènes d'impact de balles, La Horde Sauvage est violent (alors ça n'effraie plus personne, on est habitué) mais il a apporté une nouvelle façon de filmer. Au-delà il est immoral, animal, insensible et c'est pour cela que c'est un des meilleurs westerns de l'histoire.
    videoman29
    videoman29

    251 abonnés 1 836 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    « La horde sauvage » est un western qui fut fort décrié à sa sortie en 1969 à cause de sa violence, inhabituelle pour l'époque. Pour ma part, cette réalisation de Sam Peckinpah est à placer directement au rayon « culte » d'où elle ne bougera pas quoiqu'il arrive. D'ailleurs, au fil des années, la plupart des critiques se sont rangés à cette évidence et le film est devenu un grand classique. Il faut dire qu'il est visuellement et techniquement proche de la perfection. Certes il est violent, voire très violent, mais l'époque l'était tout autant et ce n'est pas un mal que de mettre la réalité en évidence. Sam Peckinpah le fait avec une grande virtuosité, notamment dans la scène d'attaque de la banque qui débute le film et nous met directement dans le bain (de sang) ! Grâce à des ralentis spectaculaires et à grand renfort d'hémoglobine, il nous offre une scène d'anthologie qui reste dans toutes les mémoires de cinéphile comme une des plus sanglantes de l'histoire du western. Il faut dire qu'il n'y a aucun gentil dans ce film ; Ceux qui sont censés être bons et faire la loi sont tellement pourris qu'on finit par trouver les braqueurs de banque sympathiques. Les scènes de fusillades alternent intelligemment avec des scènes plus calmes et profondes pour offrir un magnifique western de près de 02h30 qui marque durablement le spectateur. A voir de toute urgence pour ceux qui ont la chance de ne pas le connaître.
    Chris Art
    Chris Art

    79 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    (...) Pour nous narrer les aventures de son Wild Bunch, Peckinpah encre son histoire en pleine révolution mexicaine. Il rythme le récit grâce à un montage nerveux qu’il contraste avec nombre de ralentis, surtout lors de fusillades dantesques et sanglantes, durant lesquelles personne n’est épargné. Le duo Ryan/Holden en impose, le face à face entre Deke Thornton et Pike Bishop est savoureux.
    (...) Toujours solide, et fidèle second de Pike, les deux hommes nous gratifieront de quelques-uns des plus beaux dialogues du film. Le reste de la distribution s’en sort très bien, mais peine à exister face au charisme des trois mastodontes susnommés. La bande son est tout à fait dans le ton, et procure une grande intensité à l’ensemble, ponctuant cette déferlante de violence, omniprésente jusqu’au final, apocalyptique comme l’on peut s’y attendre (...)
    Chaill
    Chaill

    19 abonnés 397 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 décembre 2019
    Une horde qui n'a de sauvage que le nom (quatre renégats fatigués et leurs quelques sbires) et qui a du mal garder l'attention de son auditoire, la faute à des scenes interminables de longueurs (pas loin d'une heure sans rien d'intéressant entre la tuerie grand-guignolesque du début et l'attaque du train). Peckinpah nous avait pourtant habitué à des films plus passionnants et trépidants (au hasard: Cable Hogue, Guet apens, Alfredo Garcia...), Quand je vois le tapage fait autour de ce film par certains cinéphiles, je me demande s'ils ont déjà vu un vrai western brut de décoffrage. Ce film est largement surrestimé.
    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2014
    Pour mon premier Peckinpah, quoi de mieux, en théorie, que son oeuvre maîtresse, saluée comme l'un des derniers chef-d’œuvres du western. A mi-chemin entre un style classique et les atours du western spaghetti dont Leone faisait à l'époque les beaux jours, The Wild Bunch m'avait malheureusement je crois, été survendu sur son aspect crépusculaire, d'ailleurs très appuyé par l'affiche et même relayé par pas mal de plans larges écrasés, qui diminuent l'horizon et font presque disparaître le point de fuite, donnant en effet la sensation d'un crépuscule. Mais dans le fond, on est loin du ton contrit et amer de la disparition du far west, de ses valeurs et de ses légendes, postulat auquel je m'attendais et qui aura orienté ma vision du film. Au lieu de cela, les vieux gringos que Sam Peckinpah se plaît à filmer en plein massacres n'ont pas tout de cow-boys old school désemparés par un changement d'époque qu'ils ne maîtrisent pas. Acceptant et même appréciant l'usage des grenades et de la gatling, quand d'un autre côté ils semblent se souder face à la folie de leur temps et retrouver un sens de l'honneur perdu, leur écriture est paradoxale et mène à une vision opaque et quelque peu décousue. Peut-être Peckinpah ne souhaite simplement pas trop appuyer son trait, mais le résultat m'a laissé dans un inconfort usant, ne sachant quel sens finalement donner à ces bains d'hémoglobine répétés, qui finissent plus par figurer l'adaptation des technologies à la folie des hommes que celle des valeurs humaines à la marche du temps. Visuellement, le film a revanche extrêmement bien vieilli. Seul bémol comme souvent avec les films de cet âge, la bande-son que je trouve souvent forcée, et surtout le montage sonore aux ruptures abruptes, qui donnent un aspect trop fictionnel au récit. Mais les cadrages sont souvent magnifiques, la photo poussiéreuse (peut-être un peu trop lumineuse pour servir son propos, en revanche) est elle-aussi jolie, et la scène de l'attaque du train reste comme un grand moment de cinéma. Un grand film, mais une déception personnelle.
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