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Un visiteur
2,5
Publiée le 2 février 2008
Décidément je n'accroche pas au style de Pekinpah. Certe les scènes d'actions sont stylé (le ralenti est assez bien maitrisé, même s'il prend parfois un gros coup de vieux), mais le problème des films de Pekinpah, selon moi, c'est le manque de suspens, de surprise. Dans les trois films que j'ai vu de Pekinpah (Get Apens, La Horde Sauvage et Apportez Moi la Tête...) on ne fait que suivre un protagoniste qui va rencontrer divers personnes sur son chemin, ce qui va alimenter le récit. Néanmoins, la Horde Sauvage a été, des trois films, celui que j'ai trouvé le moins ennuyant ^^ (juste une grosse longueur au alentour de l'attaque du train, et des petites longueur par ci par là).
Quatre ans après avoir tourné un film dans des conditions désastreuses nommé Major Dundee, Sam Peckinpah se relève finalement de cet échec cuisant et délivre un western absolument époustouflant qui révolutionne le genre et le cinéma tout entier. Ce film maîtrisé, la horde sauvage sorti dans les salles obscures en 1969 donne au cinéma de nouvelles lettres de noblesse dans la manière de filmer des fusillades et qui vaudront au réalisateur d'être appelé le peintre de la violence. Le réalisateur s'entoure de vieux routiers qui connaissent leur métier à l'image de William Holden et de Warren Oates, ce dernier retrouvera Peckinpah en 1974 où il interprêtera le premier rôle dans Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia. Ce film somptueux et jouissif relate l'histoire d'un groupe de criminels qui vont être pris dans un guet-apens sanglant alors qu'ils attaquent une banque et où ils se rendront compte par la suite qu'ils furent piégés à tous les niveaux. Les hommes décident alors de poursuivre leur chemin sinueux pour décrocher un contrat avec des Mexicains qui les engagent pour récupérer un gros stock d'armes. Sam Peckinpah oriente son scénario en insérant des dialogues très crus et ne permet jamais au spectateur de s'ennuyer un instant, Peckinpah délivrant de très nombreuses fusillades au cours du film où il utilise abondamment le ralenti, l'une de ses innovations pour insister sur les impacts de balles. Le réalisateur ne chôme pas et se débrouille pour rendre son intrigue très dense comme à son habitude, ne laissant aucun détail passer dans ce scénario tortueux et torturé qui génère de vives émotions incluant le rire, la peur, les larmes, la pitié, le dégoût et bien sûr une certaine jouissance face à des scènes explosives. Le film reste célèbre évidemment pour le final apocalyptique qu'il propose, la fusillade se révélant très intense, très violente qu'on se doute que le grand Sam a véritablement impressionné et marqué son temps. Peckinpah élabore un western unique! Bravo!
Ford, Leone, Peckinpah. Trois grands noms du western, trois styles différents et pourtant de grandes similitudes entre leurs films. "La Horde sauvage" est en quelque sorte un mélange entre "La Prisonnière du désert" et "Il était une fois dans l'Ouest", une sorte de western crépusculaire narrant la fin du Far West tout en en célébrant ses héros à savoir les gangsters qui ont fait sa légende. Pike (William Holden) et Deke (Robert Ryan) étaient de ceux là mais maintenant, ils ne sont plus grand choses face aux révolutions et aux chemins de fer. Leur ultime affrontement sera terrible, une traque inlassable jusqu'au Mexique où la violence et la folie seront deux compagnons de route omniprésents. Le film s'ouvre sur une fusillade et se termine sur une fusillade. Ces deux scènes, d'une violence exceptionnelle, font partis des séquences les plus impressionantes que le cinéma ait jamais porté. Et entre les deux tueries, il y a le voyage nostalgique de deux hommes à travers un Ouest qu'ils ne reconnaîssent plus et dont ils ne font plus partis. Comme le dis le vieux Syckes à la fin : "C'est pas comme au bon vieux temps mais c'est mieux que rien". "La Horde sauvage" est une dernière chevauchée vers l'enfer, l'enfer des balles et des fusils, l'enfer de la démence et de la violence.
Magnifique!Un des meilleurs western crépusculaires qui éxiste. Peckinpah met en scène un gang de braqueurs qui tentent de trouver leur place dans le monde moderne sans grand succès.Tout change et ces ignorants sont perdus.Ils nous font de la peine avec leurs honneur et leurs valeurs bafoué et écrasés par les temps qui changent,et trop rapidement pour eux. C'est vraiment magnifique avec des scènes d'action que beaucoup peinent à égaler encore aujourd'hui.
Un western qui n'a pas vieilli,très moderne pour l'époque.La mise en scéne très classique mais dynamique sert un scénario sur l'amitié,la resistance et le courage.Un film qui divertit par des scénes d'action enormes où sang et projectiles volent.On sera bien sur victimes de lourdeurs avec des scénes d'exposition servies par des plans parfois pris sur le vif ce qui rend le montage à certains moments très brouillon.
Western crepusculaire annoncant la fin de l'âge d'or des westerns, "La Horde Sauvage" reste un des meilleurs films du grand Peckinpah. On retrouve une histoire sombre et pessismiste à travers ces braqueurs traqués marquant la fin de l'ouest dans un futur ou il n'y aura plus de place pour eux. On retrouve un casting solide avec des habitués du réalisateur dont Warren Oates ou Ernest Borgnine et des nouveaux comme Robert Ryan. On ne peut pas parler de ce film sans évoquer la cultissisme fussilade finale complétement apocalyptique.
J'avais beaucoup entendu parlé de ce film de western qui parait-il figurait parmi les meilleurs du genre. Ce pourquoi j'avais décidé de le voir absolument, mais quelle n'a pas été ma surprise de constater que ce western est surrestimé ! En effet, La horde sauvage est un western médiocre : il est lent, profondément ennuyeux, et sans aucune saveur ! Et seules la première scène de fusillade, ainsi que la dernière, valent leur pesant d'or. Le reste du film est sans intérêt. Car j'ai eu l'impression que Sam Peckinpah s'est perdu durant le tournage du film tant La horde sauvage est confus par beaucoup de ses scènes faites de maladresse. Des scènes qui d'ailleurs sont inintérèssantes. De plus, les personnages n'ont aucun charisme et font preuve d'une psychologie pas assez fouillée ! On ne connaît presque pas leur réelle motivation et leur passé, excepté pour deux d'entre eux seulement. Et encore ! L'ambience générale du film dégage une lenteur affligeante, renforcée par une bande-son d'une pauvrauté ahurrissante ! A ce propos, on est très loin de la musique endiablée des westerns italiens et mêmes, bien qu'en dessous, des westerns classiques américains. C'est dire à quel point La horde sauvage collectionne les points négatifs. Et l'humour général ne relève pas non plus le niveau, tant il est aussi pauvre que le reste du film. Abérrant ! Bref, un western très moyen, à la limite de la nullité, et seules les deux scènes de fusillades principales sauvent le film d'un naufrage total. La horde sauvage est un film décevant et qui ne vaut pas la peine d'être vu. Encore moins d'être revu ! Passez votre chemin, vous ne le regretterez pas.
Peckimpah est pour moi le maître du western crépusculaire, qui s'incarne parfaitement dans deux de ses films, Pat Garett et Billy the kid, et la Horde sauvage. Au delà des scènes violentes, mises en scène comme un ballet, envoûtantes mais jamais belles, c'est le côté crépusculaire, fin du monde, qui fait de ce film un chef-d'oeuvre. Les deux acteurs principaux, dans leur bonne quarantaine, semblent autant à la fin de leur ère que le monde dans lequel ils vivaient. Le film décrit la lente spirale vers la mort de bandits qui savent qu'ils n'auront pas leur place dans le monde de demain. Tels des papillons ils vont se rapprocher inexorablement de la bougie qui signera la fin de leur vie. La scène juste avant le combat final est en cela un bijou et permet de bien ressentir le sens du film. Les protagonistes décident finalement d'aller chercher leur ami capturé, sachant très bien qu'ils y passeront. Ils décident au final de leur porte de sortie. Et si cela ne suffisait pas, Willima Holden en ajoutera une couche, alors qu'ils semblaient pouvoir sortir d'une situation normalement suicidaire... il n'avait simplement pas envie de s'en sortir. Un chef d'oeuvre absolu.
Comment un scénario aussi inexistant a-t-il pu être primé ? Ce film qui ne raconte rien et ne défend rien est le western dans toute sa bétise. Violent et laid ! Pour se reconcilier avec le genre : "La revanche d'un homme nommé cheval" ou "Thombstone".
En regardant cette Horde sauvage, on en vient à penser que Peckinpah filmait avec 20 ans d'avance sur ses contemporains. Moins terrifiant que Les Chiens de Paille qu'il réalisa trois ans plus tard, son œuvre délivre cependant son flot de violence sauvage. Au contraire de Sergio Leone qui dépoussiéra comme lui le traditionnel western américain, Peckinpah use des scènes de violence sans démonstration, l'image se suffisant à elle-même pour ne surtout rien apporter de plus à l'histoire. Elle existe de façon quasi naturelle, comme si elle émanait simplement de la nature de l'homme. Car l'œuvre de Peckinpah tourne invariablement sur ce même thème : l'homme n'est ni plus ni moins qu'un prédateur dangereux pour son entourage. Et tel le scorpion qui au début du film finit par succomber par la multitude des fourmis rouges, les plus forts, au sens darwinien du terme, terminent à leur tour par flancher sous les coups répétés d'une société qui se protège. En ce sens, Peckinpah rejoint parfois le naturalisme d'un Terrence Mallick, qui, comme lui, aime à s'attarder sur les éléments du décors, des fleurs, des animaux, mais aussi des visages, qu'ils soient heureux ou malheureux. Cette Horde Sauvage se situe donc bien loin des westerns spaghettis de Leone, qui derrière leurs coups de feu et leurs longs manteaux, dévoilent une toute autre réalité. Peckinpah ne veut quant à lui rien montrer d'autre que ce qui se passe sur l'écran. Un très grand film dans lequel on retrouve avec plaisir l'immense William Holden.
"La Horde Sauvage" est le sommet de l'oeuvre de Sam Peckinpah cinéaste doué ("Major Dundee", "Croix de Fer", "Les Chiens de Paille") mais très inégal ("Oosterman Week-end", "Apportez-moi la tête..."). Ce film sonne la fin du western classique (Ford, Hawks, Mann, Sturges ...) et de sa mythologie (amitié, solidarité, générosité ...). Il nous montre des personnages désabusés, broyés par le système, minables et vieillissants. Seul l'honneur les réunira dans la mort. Une distribution éblouissante et une mise en scène audacieuse en font un modèle du genre.
Très grand western crépusculaire. C'est dur, très dur et très violent aussi. Mais il y a un bon scénario et on est skotchés dans son siège quand on voit ce petit chef-d'oeuvre. A voir d'urgence si on aime le cinéma.