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gimliamideselfes
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3,0
Publiée le 26 octobre 2009
Je suis très déçu par ce film, je met trois étoiles, mais ça serait plus 2,6 ou 2,7, ce n'est pas que le film n'est pas bien, mais il m'a intéressé que moyennement, je ne dis pas que le traitement n'est pas bien, mais je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus intéressant. La mise en scène abuse un peu trop des zoom ce que je trouve un peu agaçant, bref c'est une déception pour mon premier Peckinpah, pour un film présenté comme un chef d'oeuvre c'est un avis très mitigé que j'ai sur le film.
En 1969,à la croisée des chemins entre le classicisme de John Ford et le western spaghetti de Sergio Leone,"La Horde sauvage" est un western crépusculaire sublime.Sam Peckinpah s'amuse à démystifier ces héros de l'Ouest,en les présentant comme des êtres faillibles,tourmentés,humains avant tout.Et ce n'est pas pour rien que ces 5 hors-la-loi sont vieillissants.Ils ont connu la période fastueuse de la conquête de l'Ouest,et ne se reconnaissent plus dans ce monde mouvant où apparaissent des générals roulant en Ford T. et où la mitrailleuse est l'arme nec plus ultra.Des hommes dépassés par leur époque.Des bandits,certes déterminés,mais au code d'honneur infaillible.Peckinpah loue les valeurs de l'amitié et de la droiture propre à l'esprit de groupe.Surtout,il innove en disséminant une violence graphique et stylisée assez impressionnante,où l'hémoglobine gicle et les cadavres s'entassent dans des ralentis poussiéreux.La scène d'ouverture et la bataille finale sont des ballets chorégraphiés indépassables.Loin d'être poétique,"La Horde sauvage" prouve que la violence éclatante est incontrôlable,que le lyrisme élégiaque de l'oeuvre est intemporel.La bande de Pike,chef au sens de l'honneur poussé,se retrouve anachronique face à un régime mexicain pré-révolutionnaire,et à un magnat des chemins de fer corrompu à l'os.Très symbolique aussi le fait que Pike soit poursuivi par son ancien compère,Thornton,amer d'une trahison.Vraiment,un très bel écrin à un genre en perpétuel recommençement.
Bon, le moins que l'on puisse dire c'est que je n'accroche décidément pas avec Sam Peckinpah. Après "Pat Garrett et Billy le Kid" me voilà une fois de plus entrain de mettre une mauvaise note à un de ses films."La Horde Sauvage" ! nom mythique ! Et pourtant, j'ai trouvé les 3 premiers quarts d'heure véritablement ennuyeux, n'accrochant sur aucun des personnages, ni sur aucun des moments clés du scénario. Je pense que Sam Peckinpah le fait d'ailleurs exprès de ne pas travailler la psychologie de ses personnages, et il faut croire que cela plait à pas mal de monde, mais pour moi, cela nuit à mon immersion pour en devenir répulsif. On n'évite d'ailleurs pas non plus la violence gratuite qui en soi n'est pas vraiment problématique jusqu'à une certaine limite. La scène d'entrée est par exemple d'une violence et d'une immoralité sans nom. En fait cela est tellement exagéré, que le film n'en devient absolument plus crédible, et conduit à un hermétisme dès plus logique. Bref, même punition que pour "Pat Garrett et Billy le Kid"... Un film qui ne réussit pas à captiver et oblige à interrompre le visionnage dû à l'ennui qu'il suscite est éliminatoire et conduit à un zéro en guise de note. C'est donc le cas de "horde sauvage" pourtant adulé par les critiques... La mise en scène reste toutefois efficace, mais on en est plus là.
Enorme déception pour ce film. Je m'attendais un grand Western. En fait, ils passent leur temps avec des filles de joie, sont totalement antipathiques et on se fout royalement qu'ils meurent tous à la fin.
Avant toute chose, je tiens à préciser que je connais très mal l'univers de Sam Peckinpah ( d'où la probable sévérité de ma critique ). Si le visionnage de Straw Dogs avait dépassé mes espérances, celui de The Wild Bunch m'a légèrement déçu. Commençons donc par les qualités du film ( car il y en a, c'est indéniable )... Tout d'abord, Sam Peckinpah est un véritable maître dans l'Art d'orchestrer la violence : le montage au cordeau et l'utilisation sidérante du ralenti sont les deux atouts majeurs des scènes de fusillade. Ensuite, l'originalité de The Wild Bunch réside dans son ambiguité : nul manichéisme ne vient alourdir le propos du cinéaste. Pas de bons, pas de méchants : seulement deux camps qui s'affrontent... Enfin, le désir de rédemption habitant le personnage de Thornton me semble intéressant car constructif. Malgré cela, le film de Peckinpah souffre de grosses erreurs de rythme, ce qui s'avère assez regrettable pour un film de cette envergure. The Wild Bunch n'en demeure pas moins un classique, souvent agréable à regarder car très stylisé. Un incontournable...
Un trés bon western, servi par une trés bonne distribution et une mise en scéne nerveuse. Sa violence choqua à l'époque, elle est beaucoup plus anodine maintenant. A voir.
Le plus impressionnant c'est le nihilisme profond derrière la violence. C'est d'autant plus fort qu'on est encore dans la lignée du western classique américain, au premier degré, aux antipodes du ludisme ou des reconstitutions du spaghetti. Les héros sont des espèces de grands fauves aristocratiques voués à la mort violente qui se meuvent dans un état en quelque sorte naturel de violence et de corruption. Le Mexique y est le pays du culte festif de la mort, avec guerre civile, cadavres et vautours. Au risque de paraître cuistre, on pourrait dire qu'il y a quelque chose de nietzschéen dans la Horde sauvage.
Magnifique et captivant, "La horde sauvage" s'inscrit incontestablement dans les westerns les plus maîtrisés de tous les temps où Sam Peckinpah y montre tout son génie visuel cinématographgique... Un pur chef-d'oeuvre indispensable.
L'un des meilleurs western que j'ai eu la chance de voir. Ici, aucun héros, bon ou mauvais, triomphant. Rien que quelques vieux cowboys pour qui l'époque est révolue. La horde sauvage est une oeuvre lyrique, terriblement crépusculaire, d'une beauté mélancolique. Celle de ces magnifiques paysages désertiques, de ces vastes plaines rocailleuses, ou encore de ces imposants massifs montagneux. Sam Peckinpah critique et dénonce la violence par la violence. Il dévoile l'attrait qu'elle engendre, la fascination qu'elle provoque. Ses scènes de violences -présentes lors du prologues et de l'épilogues- paroxystiques, symbolisent cette propension qu'à la nature humaine pour le sang, le pouvoir, l'argent. Pourtant le réalisateur, montre, à travers le regard de ses "derniers" cowboys, qu'il reste heureusement encore quelques personnes se souciant de valeurs plus nobles telles que l'amitié, le respect ou encore la dignité. Car ce sont bien ces valeurs là que Peckinpah défend dans son film. Un très très bon western, qui recèlent d'explosifs scènes d'actions et de séquences d'anthologies. Gigantesque.
Avec ce western brut de décoffrage, sam peckinpah (au sommet de sa forme et sans doute de son talent)renouvellait viollement le genre et realisait un film qui n'a décidement pas vieilli, preuve de sa qualité et sa brutalité est également restée intacte. Il figure parmi mes western préférés et je trouve au passage qu'il est regretable que ce genre cinématographique ne soit pas plus représenté au cinéma de nos jours, je suis d'ailleurs pérsuadé qu'il rencontrerait un vif succés contrairement à ce que certains peuvent penser, à condition bien sûr que ces nouveaux westerns gardent la force qui a fait fait le succés de tout ces classiques.
Puissant de détails réalistes, ce film reste très actuel même si la multiplication des intrigues & la "rudesse" des hors-la-loi peut faire sourire aujourd'hui...
Un très bon western, qui préfigure ce que deviendra le genre dans les années 70. Le film use copieusement de la violence pour mieux la dénoncer, et pointer du doigt la sauvagerie des hommes, sans trop tomber dans le manichéisme (les personnages qui entourent Pike sont quand meme beaucoup plus complexes et intéressants que leurs adversaires). La scène finale légendaire est le gros plus du film (la fusillade en début de film n'est pas mal non plus), avec bien entendu le casting impressionnant.
Tout est dit dans le slogan de l'affiche du film, un chef d'oeuvre signé par Sam Peckinpah!!! C'est le deuxième film que je découvre de ce réalisateur talentueux avec une autre oeuvre aussi poignante, "Guet-apens". Le metteur en scène nous montre son univers qui allie violence et solidarité ( du moins pour ce film!) et le résultat est plutot plaisant voir agréable. Le début du film nous met dans l'ambiance avec un braquage qui tourne au drame entre l'affrontement entre les pilleurs et ceux qui ont une tete pour cible sur eux au milieu d'une civilisation célébrant une messe religieuse qui va faire un carnage sanglant. Quelques braqueurs s'en sortent mais avec un magot de rondelés de métaux. Reconnaissant le piège qui les attendaient, le chef reconnu dans la troupe rival un ancien associé à lui qui, dans le présent, les poursuient sous l'autorité fédérale qui demandent leurs tetes. La bande se refaient une santé sur le compte d'un général Mexicain pour dévaliser un wagon de train ultra surveillé contenant plusieurs armes.... Film qui rappelle un autre classique du Western, "Les sept mercenaires" de John Sturges mais en plus violent et réaliste, on s'attache de sympathie à ce gang notamment interprété par William Holden ou Ernest Borgnine. "La horde sauvage" est un film touchant et spectaculaire comme la scène du train ou le final sont d'une grande réussite. La violence du film nous change de ces Westerns classiques qu'on a l'habitude de voir. A noter aussi la trés bonne interprétation de Robert Ryan, le chasseur de tetes. Un Western à voir et à revoir!!
Au delà d'être un western de très bonne facture, "La Horde sauvage" est avant tout un film sur la violence, cette violence démente qui sommeille en chacun et qui se déploie d'une manière terrible dans les fusillades d'enfer qui ponctuent le début et la fin du film (on pense instinctivement à Tarantino et on comprend mieux le culte que celui voue au film). En outre, Peckinpah fait preuve d'une maîtrise totale dans sa mise en scène et il a la chance pour ce film d'être entouré d'immenses acteurs à commencer par William Holden, antithèse parfait du hors la loi romantique comme le magnifiait à la même époque Leone avec son personnage de Blondin. Et pourtant, il manque quelque chose à cette "Horde Sauvage" pour pouvoir rivaliser avec le western spaghetti de Sergio Leone ou encore celui de l'immense John Ford. L'approche psychologique des personnages n'est qu'effleuré, il n'en ressort qu'une forme de virilité et ce sentiment d'être inadapté au monde moderne qui arrive à grand pas (voir l'épisode de la voiture). Dommage, le chef d'oeuvre n'était pas loin !