Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Roub E.
985 abonnés
5 023 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 14 novembre 2016
Un western comme je les aime. C'est sale, les différents personnages sont tous plus pourris les uns que les autres et en particulier ceux qui tiennent les rennes et qui entraînent les autres dans une fuite en avant vers la mort. Tout les plus bas instincts de l'être humain sont présents en eux, à commencer par la cupidité qui semble animer toutes leurs autres actions. Avec son casting de "gueule", une mise en scène grandiose jouant sur les grands espaces en même temps qu'elle colle aux visages des protagonistes c'est un grand moment de western crépusculaire admirable.
Réputé pour sa violence et pour sa porté politique, La Horde Sauvage ne déçois pas ! A mes yeux le Western qui m'a le plus retourné et impressionné. Je suis encore novice avec la filmographie de Sam Peckinpah mais voila que j'ai une très grosse envie de découvrir ces autres créations. Un Classique.
Tout est dit dans le slogan de l'affiche du film, un chef d'oeuvre signé par Sam Peckinpah!!! C'est le deuxième film que je découvre de ce réalisateur talentueux avec une autre oeuvre aussi poignante, "Guet-apens". Le metteur en scène nous montre son univers qui allie violence et solidarité ( du moins pour ce film!) et le résultat est plutot plaisant voir agréable. Le début du film nous met dans l'ambiance avec un braquage qui tourne au drame entre l'affrontement entre les pilleurs et ceux qui ont une tete pour cible sur eux au milieu d'une civilisation célébrant une messe religieuse qui va faire un carnage sanglant. Quelques braqueurs s'en sortent mais avec un magot de rondelés de métaux. Reconnaissant le piège qui les attendaient, le chef reconnu dans la troupe rival un ancien associé à lui qui, dans le présent, les poursuient sous l'autorité fédérale qui demandent leurs tetes. La bande se refaient une santé sur le compte d'un général Mexicain pour dévaliser un wagon de train ultra surveillé contenant plusieurs armes.... Film qui rappelle un autre classique du Western, "Les sept mercenaires" de John Sturges mais en plus violent et réaliste, on s'attache de sympathie à ce gang notamment interprété par William Holden ou Ernest Borgnine. "La horde sauvage" est un film touchant et spectaculaire comme la scène du train ou le final sont d'une grande réussite. La violence du film nous change de ces Westerns classiques qu'on a l'habitude de voir. A noter aussi la trés bonne interprétation de Robert Ryan, le chasseur de tetes. Un Western à voir et à revoir!!
Magnifique western de Peckinpah, la réalisation est très bonne et les acteurs formidables. Le scénario, bien construit, est toutefois un peu long au milieu tout en gardant son côté très Far West. Il égale le style des western italiens à merveille.
Le chef d'oeuvre de l'auteur? Probablement étant donné la complexité du film et sa qualité cinématographique. La rigueur de sa réalisation et son originalité à l'époque sont remarquables (ralentis, violence non cachée et d'ailleurs longtemps censurée), ses acteurs impeccablement campés dans leur rôle sont marquants, la musique parfaitement diluée et mesurée. Un western crépusculaire moderne de référence.
Bien que la "La horde sauvage" soit présenté comme l'une des œuvres majeures de Sam Peckinpah, je l'estime bien inférieur à plusieurs de ses autres films. S'il casse les codes du western de l'époque, il ne parvient pas à atteindre la dimension d'un "Il était une fois dans l'ouest" ou encore d'un "Little big man". Le jeu des acteurs et même l'histoire toute entière, donnent l'impression d'une exagération mal maîtrisée (comme les multiples crises de rire des héros, ou une solidarité suicidaire bien surprenante venant de brigands sans foi ni loi). Il reste quand même quelques scènes d'anthologie qui font de "La horde sauvage" un film de référence.
Considéré comme la réponse au western spaghetti, "La horde sauvage" peut aussi se voir comme un film désenchanté sur une génération qui se meurt, perdue dans ses souvenirs d'un monde meilleur et qui essaie de rester à la page dans ce monde qu'ils désapprouvent, Les tontons flingueurs en version hardcore en gros. S. Peckinpah affirme ici son style visuel qui fera école tout comme son ton très noir, pessimiste et sans concession. On débute par une fusillade d'anthologie et on conclut par une fusillade d'anthologie. Entre les deux, 6 hommes essaient de survivre au milieu d'un Mexique en proie à la guerre civile et pris en étau par un pays d'origine dans lequel ils sont hors la loi. Des interprètes formidables, un scénario bien construit, des rebondissements, de l'aventure, de la poussière, de la crasse, un engagement humaniste et en point d'orgue, un massacre sans nom, désespéré et inutile, preuve de leur impuissance. Magnifique, pas forcément l'oeuvre la plus noire du Maître mais une atmosphère de fin du monde qui prend à la gorge. D'autres critiques sur
Quand Sam Peckinpah réalise un western, il ne le fait pas à moitié et nous offre un spectacle bien plus violent et sanguinolent que ce dont on est habitué. Dans ce western, nous suivons cinq brigands qui vont s'allier avec un général mexicain pour braquer un train et ses armes. Si ce western se classe bien plus haut que les westerns de studios, j'y ai trouvé tout de même quelques points négatifs. Par exemple, on retrouve des scènes assez inutiles lorsqu'un cowboy sort une vanne et qu'ils se mettent tous à rigoler les uns après les autres. Parfois, on dirait un concours de celui qui rigole le plus. Un autre point inutile: certains dialogues (pas tous, car il y en a de très bon!) où les bandits parlent de femmes. D'ailleurs, la femme est trop souvent vulgarisée dans ce film. En même temps, ça montre bien l'époque où les femmes n'avaient rien à dire et où elles étaient utilisées comme simple objet. Mais bon, quand on voit toutes les 10 minutes une femme se faire payer par un homme, on se demande parfois où est le sujet principal. Mais ce ne sont que des détails, le film reste excellent, notamment grâce à ses séquences d'action. Ainsi, la fusillade du début constitue une des meilleures scènes du film. Idem pour la scène de fusillade finale, vraiment prenante, un peu comme si Peckinpah nous offrait un bouquet final après toute cette aventure. La Horde Sauvage est un très bon western, bien plus réaliste que certains films de studio avec John Wayne.
La Horde Sauvage est un western de plutôt bonne qualité. Considéré comme un des films rares du genre western, le film marque par une pluralité de personnages dont on suit l'évolution spoiler: (fatidique puisqu'ils sont poursuivis tout le long du film par leur train de vie de hors-la-loi jusqu'à leur décès un à un) . Le casting mené par l'excellent William Holden est très convaincant (Ernest Borgnine, Robert Ryan, Edmond O'Brien, Warren Oates, …). Les scènes de fusillade tiennent en haleine et n'ont pas pris de ride avec le temps (notamment la dernière) pour voir que le film date tout de même de 1969. Le scenario n'est pas le plus intéressant de l'histoire du cinéma (et la trop grande pluralité des personnages se fait au détriment des personnages secondaires, qui ne restent pas forcément en mémoire très longtemps après le visionnage du long-métrage) mais il tient la route. Je ne le rangerais pas forcément parmi les meilleurs westerns que j'ai vu mais je ne l'ai pas moins trouvé très plaisant.
Pour mon premier Peckinpah, quoi de mieux, en théorie, que son oeuvre maîtresse, saluée comme l'un des derniers chef-d’œuvres du western. A mi-chemin entre un style classique et les atours du western spaghetti dont Leone faisait à l'époque les beaux jours, The Wild Bunch m'avait malheureusement je crois, été survendu sur son aspect crépusculaire, d'ailleurs très appuyé par l'affiche et même relayé par pas mal de plans larges écrasés, qui diminuent l'horizon et font presque disparaître le point de fuite, donnant en effet la sensation d'un crépuscule. Mais dans le fond, on est loin du ton contrit et amer de la disparition du far west, de ses valeurs et de ses légendes, postulat auquel je m'attendais et qui aura orienté ma vision du film. Au lieu de cela, les vieux gringos que Sam Peckinpah se plaît à filmer en plein massacres n'ont pas tout de cow-boys old school désemparés par un changement d'époque qu'ils ne maîtrisent pas. Acceptant et même appréciant l'usage des grenades et de la gatling, quand d'un autre côté ils semblent se souder face à la folie de leur temps et retrouver un sens de l'honneur perdu, leur écriture est paradoxale et mène à une vision opaque et quelque peu décousue. Peut-être Peckinpah ne souhaite simplement pas trop appuyer son trait, mais le résultat m'a laissé dans un inconfort usant, ne sachant quel sens finalement donner à ces bains d'hémoglobine répétés, qui finissent plus par figurer l'adaptation des technologies à la folie des hommes que celle des valeurs humaines à la marche du temps. Visuellement, le film a revanche extrêmement bien vieilli. Seul bémol comme souvent avec les films de cet âge, la bande-son que je trouve souvent forcée, et surtout le montage sonore aux ruptures abruptes, qui donnent un aspect trop fictionnel au récit. Mais les cadrages sont souvent magnifiques, la photo poussiéreuse (peut-être un peu trop lumineuse pour servir son propos, en revanche) est elle-aussi jolie, et la scène de l'attaque du train reste comme un grand moment de cinéma. Un grand film, mais une déception personnelle.
Le degré de la violence stylisée portée à l’écran depuis 40 ans a atteint de tels sommets, surtout dans certains films asiatiques, qu’on à peine à mesurer l’intensité et l’impact de celle perpétrée par la Horde Sauvage à sa sortie. Le foisonnement des messages politiquement incorrects dans le cinéma contemporain est devenu également une monnaie tellement courante qu’on a tout autant de mal à apprécier le questionnement subversif et révolté des messages des films de Peckinpah. Peut-il exister des causes justes si tant est que celles-ci mettent en péril la vie de nombreux hommes et de femmes innocents. Les héros sont-ils tellement plus purs que les ripoux ? La justice l’est-elle vraiment ? Lorsque l’on voit ou revoit les films de Peckinpah, on ne peut s’empêcher de se rendre compte à quel point Woo, Tarentino, To, Verhoeven, et tant d’autres sont, pour beaucoup, ses fils.
La Horde Sauvage est un film âpre, où le sentiment n'existe pas, cela touche au chaos d'où les derniers plans sur les poussières du désert qui volent et les vautours qui attendent de grignoter les cadavres. Je m'attendais, avec tout ce que j'avais entendu sur ce film, à quelque chose d'inoubliable, ce n'est pas le chef d'oeuvre que j'imaginais mais le film reste tout de même très bon, surtout la scène d'ouvertue et les dernières minutes où le massacre est total. Les plans sont vraiment travaillés avec talent, que ce soit le plan général ou le gros plan, les effets au ralenti ou cette grande séquence du vol d'arme dans le train. En tout cas, c'est quand même un film qu'il faut avoir vu, il a influencé beaucoup de réalisateurs dans sa violence esthétisée et apporte une vision très différente de l'Ouest comparé au western classique.
Ca se regarde avec plaisir et intérêt, et ça tient à l’évidence une place à part dans l’histoire du western, mais ce n’est pas, à mon avis, le chef d’œuvre si souvent vanté. Peckinpah est virtuose, et son parti pris réaliste (si on accepte le sang couleur ketchup), cherchant à démystifier l’univers de l’ouest en lui redonnant toute sa violence et toute sa sauvagerie est intéressant. Maintenant, filmer des tueries, même avec talent, ne saurait suffire à faire un film. Et c’est en fait le reste qui fait aujourd’hui l’essentiel de l’intérêt de "La horde sauvage". Ce cocktail de camaraderie et de chacun pour soi qui à la fois fédère et sépare les membres de la bande de Pike. Cette description extrêmement vivante et colorée du Mexique, de ses militaires scélérats, ivrognes et corrompus, de ses villages chaleureux en dépit de tous les malheurs, de sa musique, de ses femmes, de ses enfants. Ces héros vieillissants (même si Peckinpah est loin d’être le premier à traiter ce thème) et finalement attachants. Cet humour grinçant, cette ironie omniprésente, d’autant plus efficace qu’on sent bien qu’à tout moment, un rien peut suffire à tout faire basculer dans la tragédie. Une séquence d’anthologie : le vol du train, génialement filmé. Les comédiens sont excellents (on y retrouve ce bon Edmond O’Brien, que j’avais tant admiré dans "L’Homme qui tua Liberty Valance", et qui est toujours aussi génial). Malgré tout, l’ensemble fait son âge et n’atteint jamais ni la grandeur héroïque des westerns hollywoodiens de l’âge d’or, ni le lyrisme éperdu et la perfection formelle des meilleurs westerns italiens. Ultime tentative américaine de redonner un souffle à un genre qui se meurt, "La horde sauvage" témoigne aussi, involontairement, du caractère inéluctable de ce déclin.
Avec les westerns spaghettis de Sergio Leone, La horde sauvage de Sam peckinpah fut l’un des grands westerns des années 60 qui participa au grand bouleversement du genre, et à sa disparition sous sa forme classique. En effet, le film présente une grande violence, stylisée sous formes de ralentis ou d’arrêts sur image, esthétique qui portera ses fruits jusqu’au dernier Tarantino. Mais cette grande violence, effrayante et souvent répugnante, n’est pas gratuite : le film se déroule au début du vingtième siècle, et elle semble représentée l’arrivée d’une nouvelle ère. La « horde sauvage » est en fait un groupe d’hommes de l’ouest encore touchés par des valeurs comme la fraternité, l’amitié et la parole d’honneur. Avec cette dernière mission au Mexique, ces bandits se retrouvent propulsés dans le monde qui leur succèdera : machines de guerres folles, dictateurs sanguinaires, cruauté banalisée en sont les maîtres mots. Les enfants machiavéliques qui jouent à torturer des insectes, et le général Prussien fanatique d’armes en sont les symboles. Ainsi, en filmant la mort d’une époque, Peckinpah filme aussi la mort du western. Il livre un film unique, parfois éprouvant, mais aussi touchant ; là se trouve la grande force du film : tons et rythmes y sont maniés avec talent, si bien que ces 2h20 ne laissent jamais place à l’ennui.
Passé le générique d'ouverture et cette première séquence de fusillades, que reste-t-il du film ? Pas grand chose : beaucoup de bla-bla, une musique mexicaine qui n'en finit pas (et qui est vraiment désagréable avec ses sons stridents : ça m'a cassé les oreilles), et une intrigue décousue à laquelle je n'ai pas compris grand chose. Bref, je me suis ennuyé royalement devant ce soi-disant chef-d'oeuvre.