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Un visiteur
2,5
Publiée le 1 août 2014
Je ne sais pas sur quel pied danser. D'un côté, on a un film plaisant à voir, et une sorte de critique des courtiers de Wall Street. Mais de l'autre voir un homme se droguer, être obséder par le sexe et l'argent, qui trompe sa femme, qui ment, triche et vole l'argent des gens, plus ou moins honnêtes qui ont confiance, ce n'est pas du tout ma tasse de thé. Je déteste le métier de courtier, je le trouve ignoble. Et ce film me réconforte encore plus dans cette idée! À quoi bon vouloir toujours plus? Justement, c'est le capitalisme à son paroxysme, il y a trop d'argent, trop d'envie, une faim tellement accrue. Sur ce côté, le film décrit très bien cet état. Un autre problème, sont les plans très rapides et les nombreux fonds verts que j'ai trouvé de très mauvaises qualités. Excepté Leonardo Di Caprio (qui est excellent!) les autres acteurs sont insupportables (Jean Dujardin)... Enfin bref, le film est plutot bon, mais je hais ce metier (dû aux quelques personnes que je connais qui le font), et le montage est assez étrange.
M.Scorcese nous montre là, l'envers du rêve américain ou pendant près de 3 heures, oui 3 heures, on suit les frasques d'une bande de dégénérés à l’ego surdimensionné qui au final te pousse à te faire ressentir une chose : Fais comme moi, vis les choses à fond, vis le rêve américain mais de quel rêve parle t-on ? Celle de cette nature humaine qui écrase les autres sans relâche, qui humilie, qui détruit et pille les faibles sans la moindre amertume, c'est de l’incitation au suicide pour certains ! Grossier et immoral, j'ai aimé l'ascension du courtier mais la suite n'est qu'une cascade de délires de camés qui aurait pu être raccourci sur 2h. Ironie du sort : après avoir arnaqué ses pauvres clients, dénoncé ses collabos et évité une longue peine de prison, J.Belfort est aujourd’hui conférencier et a doublé ses revenus grâce à ses interventions et à ce film...
Evidemment brillamment réalisé notamment dans la photographie, toujours parfaite, le loup de wall street m'as un peu ennuyé et est à mon sens un biopic un peu inutile. Trop long, au scénario trop cramé et au développement un peu confus par moment avec certaines ellipses. Au final on a peu voir pas d'émotions ni de "moral". Il restera pour moi la performance remarquable de Dicaprio et quelques scènes de folie assez sympathique.
Le numéro de Di Caprio est époustouflant, et celui de Matthew McConaughey (sous utilisé) encore meilleur. Malheureusement, ça ne suffit pas à faire un film. Scorcese en fait beaucoup trop et se répète longuement. Certaines scènes où Di Caprio est sous l'emprise de la drogue sont particulièrement mauvaises. Une demi heure à trois quarts d'heure de coupes n'aurait pas été de trop. Si la satire du monde de la finance virtuelle, de son mépris pour l'économie réelle et le travail productif ne manque pas d'intérêt, l'outrance et le manque d'explications affaiblissent le propos et ne permettent pas de comprendre que cet univers déjanté n'est pas une vilaine pustule, qu'on pourrait enlever, mais est indissociable du système capitaliste. Du coup, l'incorruptible du FBI nous apparait bien sympathique, alors que la police, fondamentalement, est au service de ce ce système, de cette société aberrante, et ne corrige que quelques bavures trop grossières.
Je ne peux pas enlever à ce film la très belle prestation de Leonardo Di Caprio. Je ne peux pas lui enlever certaines scènes très distrayantes, et bien entendu la mise en scène du grand Scorsese. Mais qu'il est long... Tellement long que je me demandais si il y aurait une fin ou pas, deux heures trois quart de "demi" pornographie et de coups financiers étaient bien trop lourdes et sans saveur pour moi, puisque si je met cette note au film c'est uniquement à cause de mon aversion pour, justement, ce monde de la finance, de l'argent et du pouvoir. Une ambiance dans laquelle je ne peux rentrer (avec, en plus, les apparitions de Jean Dujardin que je trouve relativement décalées et ridicules). Il s'agit donc d'une intéressante réalisation cinématographique, mais à mon goût lente, interminable et peut-être même répétitive.
La sortie d'un nouveau film de M. Scorsese, c'est un évènement à ne manquer sans aucun prétexte, surtout si celui-ci collabore encore une fois avec Léonardo Dicaprio (Les infiltrés, Aviator, Gang of new york et Shutter Island). Ici, Scorsese divise son film en deux grandes parties distinctes : l'ascension de ce loup de la finance, accro à l'argent mais aussi à la drogue et au sexe et sa descente aux enfers. Les deux parties sont très différentes, la première étant plus loufoques et la seconde plus "noire". Cependant, le film est beaucoup trop long (trois heures) et j'ai été déçu, je dirais même que je n'ai pas aimé du tout ; je n'ai pas accroché à l'histoire et à cette ambiance très crue parfois même trop vulgaire avec des scènes osées bien trop présentes. L'aspect technique du film est en revanche excellente : une bonne réalisation et une très belle photographie. Et il faut souligner l'incroyable performance de Léonardo Dicaprio qui est à coupé le souffle ; s'il faut voir le film pour une raison, c'est sans hésiter pour celle là ! Avec sa victoire en tant que meilleur acteur pour les golden globes, arrivera t-il enfin à décrocher cette année cet oscar qui, selon moi, est largement mérité ? En résumé, le loup de Wall street est un film assez spécial (dès les premières images), et que personnellement je n'ai pas aimé, mais qui reste un film à voir pour se faire son propre avis.
très déçu. Malgré une prestation encore impeccable de DiCpario, ce film parait interminable: impossible de sattacher à cette horde de personnages débiles, superficiels et hystériques. Ça hurle, ça s'agite dans tous les sens jusqu'à l'écoeurement, les scènes d'orgies et de défonce sont davantage ridicules que choquantes. Un film indigne du légendaire Scorcese , on est loin, très loin des chefs d’œuvre "Les affranchis", "Casino" ou "Les infiltrés".
Un film à l'indéniable attitude rock, presque trash, interminable déferlement de scènes de sexe sous l'emprise de drogues entrecoupées de discours longs et lénifiants. Une mise en scène extrêmement brillante, digne des meilleures œuvres de Martin Scorsese, un discours d'apparence superficielle mais cynique à souhait qui est assez bien vu dans l'ensemble, une grosse prestation de Leonardo DiCaprio mais trop de longueurs et un certain manque de fond sapent un peu l'ensemble.
Drôle, étrange, sexuel, bof ... On ne sait que trop dire sur ce mélange de genre, qui lie beaucoup de style à la fois. On savoure en revanche un DiCaprio au top de sa forme avec toujours la même prouesse de jeu et de rôle. Il n'en reste que c'est un film, encore une fois, one shot.
Les manières de Jordan Belfort étaient si grotesques, grossières et retenues par aucune limite qu'il y avait bien de quoi en faire un film. Celui-ci aurait d'ailleurs pu être excellent s'il ne s'était contenté de s'accorder à toute la superficialité de la vie, tant personnelle que professionnelle, du héro. En inscrivant la tonalité du film sur le même registre que le personnage dont il dresse le portrait, Martin Scorsese s'enfonce (voire même se perd) dans le lourdingue et le vulgaire à chaque minute qui passe - si bien qu'à la fin, le film ressemble davantage à une farce tragi-comique de bas étage qu'à un biopic. Dommage qu'aucune distance n'ait été posée entre le sujet et sa mise en scène, ça aurait certainement permis de dépasser le simple déballage de débauche auquel on a droit tout au long de ces 3h de film, qui passent bien, certes, notamment grâce à la qualité de jeu de Leonardo DiCaprio (sans oublier le surprenant Jonah Hill) mais restent quand même 3h de vide.
Une belle déception. Scorsese qui en général nous habitue à des chefs d’œuvre, nous pond ici son film le plus immoral de sa carrière, traité avec une légèreté assez déconcertante.
Outre une nouvelle performance d’acteur excellente de Dicaprio, il n’y a pas grand-chose… C’est de la drogue à outrance, des billets jetés comme de la merde, des personnages bouseux et d’une stupidité affligeante, des nibards et des foufounes qui ponctuent chaque 10 minutes du film !!
C’est simple on passe d’un dialogue à l’autre ou les acteurs débattent autour de sujets intelligents comme: Les 1000 et 1 manières de balancer un nain et de savoir s'il va sortir son pénis. Du nombre de branlette qu’on se tape dans une journée. De la quantité de drogue à s’envoyer pour dormir pendant 10 heures d’avion afin de se réveiller à destination. Ou encore de la manière dont on va se défoncer défoncer toujours plus la tronche… tout ceci ponctué par des reniflages de coc sur le cul de prostitués, sur les seins de prostitués, et même dans l’anus de prostitués et ceux au bout de seulement 5 min de film.
Le monde de Wall Street est ici un prétexte pour un enchaînement de scènes obscènes. Je ne parle pas de rentrer dans la technique, mais j’aurais aimé qu’on traite un peu business dans ce film de businessman véreux... Et de ce côté-là on reste sacrement sur notre faim, il y a beaucoup trop de raccourci entre le début de carrière et l’apogée. On se demande comment ils ont réussis les mecs, les magouilles sont à peine survolées... Outre Jordan BELFORT, les autres sont tous plus abrutit les uns les autres. Le monde de la finance à New York est un monde d’ordures et de camés certes… mais là on a vraiment à faire à des dégénérés mentaux, ce qui rend le film assez comique.
Mais c’est bien dommage que ce film soit si léger, car le sujet est beaucoup plus grave. Ce qu’on nous montre ce n’est pas juste du cinéma, c’est la réalité. C’est ce genre de connards qui ont plongé l’Amérique et nous avec dans la crise financière de 2008. Des types qui n'ont foi en rien, des blasés de la vie, que l'ont fait figure d'exemple de réussite. C'est triste mais je sais qu'une bonne partie des spectateurs (qui ne comprendrons rien au pseudo message du film... à savoir ne vous drogué pas c'est pas bien) vont trouver tout ces abus cool !!
Scorsese traite cette triste réalité à la rigolade, et cela m’a mis profondément mal à l’aise.
Je trouve d’ailleurs lamentable qu’un film si immoral soit seulement interdit au moins de 12 ans. Voici un bel exemple de réussite social, et une belle source d’inspiration pour les futures soirées de notre jeunesse dépravé…
2,5 parce que c'est Scorcese. Les scènes de sexe, débauche, pétages de plomb, drogue et rock n roll ne m'ont pas dérangée sauf qu'on ne voit QUE CA tout le long du film. Le scénario est mal servi, on voit plus une performance d'acteur qu'une histoire racontee. Ca devient récurrent avec Di Caprio. Il n'interprète pas un rôle pour servir une histoire. Il EST le film à lui tout seul. C'est trop.
Attention film interdit aux moins de 12 ans ? C'est incompréhensible ! Ne surtout pas aller le voir en famille avec vos ados. Des scènes de sexe à profusion avec le langage vulgaire en rapport. Très très "hot"...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne suis pas du tout fan de ce film. De la débauche, du sexe, un humour qui ne me touche pas, une intrigue absente, pas de suspens, trop peu d'ingrédients pour me faire adhérer à cette production de Scorcèse. Dicaprio est au rendez-vous comme à l'accoutumé, mais cela ne suffit pas pour moi malgré une mise en scène maitrisée.