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    Le Loup de Wall Street
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    x-worley
    x-worley

    147 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2014
    D'une frénésie incroyable, avec des séquences d'anthologie sans oublier les fondamentaux de Scorsese, le tout porté par un DiCaprio au meilleur de sa forme(Jonah Hill est génial également). Bref c'est maitrisé de bout en bout, j'ai adoré ce "Casino" version finance.
    Julien D
    Julien D

    1 204 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    Pour leur cinquième collaboration, Martin Scorcese offre à Leonardo DiCaprio le rôle le plus survolté qu’il ait eu a interprété à ce jour, celui d’un trader milliardaire excentrique, sorte de mélange entre le fastueux Gatsby qu’il a incarné la même année, les toxicomanes de Las Vegas Parano et le truand boursier Gordon Gekko dans le film Wall Street. Le personnage du film d’Oliver Stone est d’ailleurs explicitement cité dans Le loup de Wall Street puisque Jordan Belfort, son (anti)héros dont le scénario est directement adapté de l’autobiographie, avoue s’en être servi comme modèle. La véracité, forcement subjective et romancée, de cette triste histoire donne, à ce qui pourrait n’être qu’une comédie faite de démesure, un revers terriblement effrayant sur la fragilité de l’homme face à l’obsession de l’argent. Avec sa narration introspective et son absence de recul sur l'amoralité des faits, qui rappellent celles des Affranchis, Scorcese dresse en effet un portrait tout en profondeur d’un individu que le capitalisme a rendu fou avec un ton désabusé et un suspense surprenant. Mais le plus impressionnant ici, hormis le regard cinglant porté à l’absurdité du libéralisme sauvage, c’est surtout la performance de chacun des acteurs, de DiCaprio en magouilleur outrancier à Jean Dujardin en banquier narquois en passant par un Jonah Hill plus subtil que jamais ou un Rob Reiner très en forme. Même si un montage final d’une demi-heure de moins aurait été suffisant pour rendre le long-métrage pleinement efficace dans son propos, le rythme de la mise en scène s’accordant au mode de vie extravagant de Belfort ne nous pas voir passer ces trois heures.
    Flaw 70
    Flaw 70

    260 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Nouvelle folie de Martin Scorsese, Le Loup de Wall Street s'impose comme un film délirant et jouissif, constamment dans les excès, c'est sans aucun doute le nouveau classique du grand cinéaste depuis Casino. Ces dernières années Scorsese à livrer d'excellents films notamment ses multiples collaborations avec DiCaprio mais il avait quelques peu perdu la magie, la folie et le cynisme qui le caractérisait au point de livrer un de ses plus mauvais films en 2011, Hugo Cabret. Alors pour sa cinquième collaboration avec DiCaprio il est évident qu'il a mis les bouchés doubles et n'a pas semblé aussi inspiré et aussi fou depuis les années 80-90. D'ailleurs c'est durant cette période que ce déroule l'histoire de Jordan Belfort, un courtier en bourse mégalo et toxicomane qui va connaitre l'ascension et la chute à la fin des années 90. Le scénario de Terence Winter est excellemment écrit, librement inspiré des mémoires de Jordan Belfort, qui fait la part belle aux personnalités bigger than life, aux situations over the top et le tout englobés par des dialogues brillant et hilarant qui sont déjà culte ( La scène de l'élaboration du jeu de fléchette est désopilante ). Le film est bien plus drôle que la plupart des comédies sortis cet année grâce à un cynisme et humour noir réjouissant qui nous montre des scènes effroyables et pathétiques avec un sens de l'absurde qui force le respect spoiler: ( La scène ou Belfort rampe jusqu'à sa Lamborghini, un bijou d'hilarité )
    . Le tout est très noir mais ce cache de cette noirceur par l'humour, on s'attache aisément à cet bande d'escroc en col blanc qui pourtant sont des salauds magnifiques qui exploite et vole les gens en étant défoncer du soir au matin. L'histoire est donc passionnante et arrive à nous fasciné pour son sujet notamment grâce à la personnalité de son héros qui intrigue autant quel fascine car on parle d'un homme qui possède tout ce qu'un homme peut rêver d'avoir mais qui n'arrive jamais à jouir de l'existence, éternel insatisfait qui trouvera ce qu'il cherche une fois qu'il aura tout perdu et qui pourtant n'aura qu'une envie, recommencer. Brillant final à la symbolique inspiré qui nous montre que quoi qu'il arrive on voudra toujours plus spoiler: ( l'agent du FBI qui à réussi à boucler les traders mais qui pourtant n'est toujours pas satisfait de sa vie )
    . Un constat désespérant pessimiste de l'humanité, une satire intelligente et bien menée qui nous interroge sur notre propre vacuité. Le casting est irréprochable notamment le surprenant Jonah Hill qui excelle ici, le très bon Jon Bernthal ou encore l'excellent Matthew McConaughey mais tous sont néanmoins éclipsé par la performance halluciné et habité d'un Leonardo DiCaprio phénoménal qui n'a jamais été aussi bon et pourtant il est habitué aux performances hors norme mais ici il se donne corps et âme et mériterait amplement un oscar. Sinon gros coup de cœur à la magnifique Margot Robbie en plus d’être talentueuse, elle est rayonnante. Un jeune actrice à suivre de près. Pour la réalisation Martin Scorsese est comme à son habitude virtuose. Sa mise en scène est inventive et énergique qui use pourtant d'effets totalement scorsesien mais qu'il réinvente avec ingéniosité notamment ses superbes travellings ainsi que des plans magnifiques et des scènes en stop motion maîtrisé avec des jeux de couleurs intéressants permis grâce à une sublime photographie. Le montage est énergique et incroyablement bien rythmé qui font passer ses trois heures de film à une vitesse folle sans longueur et aussi avec une bande originale dans la pur tradition de Scorsese, très rock qui englobe le tout d'un charme indéniable. Par ailleurs le film n'est pas accessible à tous car il y a des scènes de sexe explicite qui n'ont pas peur d'aller très loin chose rare dans la filmographie de Scorsese. Pour conclure Le Loup de Wall Street est l'aboutissement des collaborations entre Scorsese et DiCaprio, ils signent ici leurs meilleurs films ensemble, un véritable chef d'oeuvre qui clôture l'année 2013 en fanfare pour ce qui à été une année cinématographique qui a eu du mal à se lancer mais qui à fini par s'affirmer en nous livrant quelques pépites. Le Loup de Wall Street lui fait clairement partie du haut du panier.
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    254 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    Cinquième collaboration entre le réalisateur Martin Scorsese et son autre acteur fétiche, le grand Leonardo DiCaprio, Le Loup de Wall Street est sans doute leur œuvre la plus folle et démente qu’ils aient tourné ensemble. Jamais un film pareille n’avait été vu avant, un délire de presque trois heures dans le monde de la finance à Wall Street, une claque aussi hilarante qu’immorale, un chef-d’œuvre tout simplement. L’argent. Le pouvoir. Les femmes. La drogue. Les tentations étaient là, à portée de main, et les autorités n’avaient aucune prise. Aux yeux de Jordan Belfort et de sa meute, la modestie était devenue complètement inutile. Trop n’était jamais assez. Sorti le 25 décembre 2013, le jour de Noël en plus, Le Loup de Wall Street fut la nouvelle claque de 2013, signée par deux grands noms du cinéma : Martin Scorsese et Leonardo DiCaprio. Le Loup de Wall Street est sans doute la deuxième grosse claque de l’année cinéma 2013 avec le western spaghetti Django Unchained de Quentin Tarantino, et devinez qui est encore une fois dans ce film ? Leonardo DiCaprio bien sûr et encore une fois au sommet. En 2013, l’acteur découvert dans Titanic de James Cameron, fut dans deux de ses plus gros succès de sa carrière même si le film de Tarantino n’est sorti que fin 2012 aux Etats-Unis pour être prêt pour les Oscars. Bref, Le Loup de Wall Street c’est un film de trois heures, 2h53 exactement, à 100 millions de dollars de budget et qui en a rapporté 116 millions aux Etats-Unis et 392 millions dans le monde entier, ce qui fait de lui le plus gros succès de la carrière de Martin Scorsese à l’échelle mondiale. En France il a rassemblé plus de trois millions de spectateurs dans les salles obscures, il a reçut cinq nominations aux Oscars, deux nominations aux Golden Globes et quatre nominations aux BAFTA. Sur toute ces nominations le film n’a rapporté qu’un seul prix : le Golden Globes du Meilleur acteur dans une comédie ou une comédie musicale pour un Leonardo DiCaprio qui le méritait. Et encore plus fou, Le Loup de Wall Street a battu le record de l’utilisation du mot « fuck » dans un film de fiction ! On entend exactement 506 fois ce mot commençant par un « f ». Rien qu’avec ses chiffres, Le Loup de Wall Street est un film de folie mais si on s’attarde sur le film en lui-même, et bien vous vous rendrez compte que c’est sans doute le long-métrage le plus dément jamais vus au cinéma jusqu’à présent. L’origine de ce film remonte à loin puisqu’à la base c’est Leonardo DiCaprio lui-même qui voulait jouer dans ce projet. Tout a commencé en 2005, quand Jordan Belfort à sorti son roman autobiographique, intitulé comme le film The Wolf of Wall Street en VO, qu’il avait commencé à rédiger pendant qu’il purgeait sa peine en prison. Et c’est là qu’une bataille pour acquérir les droits du livre s’est engagée entre deux acteurs : Leonardo DiCaprio et Brad Pitt. Vous savez qui en sort vainqueur, et l’acteur gagnant est allé chercher son ami Martin Scorsese pour le mettre en scène ce projet. En 2007, le réalisateur de Raging Bull et des Affranchis envisage bel et bien de réaliser cette adaptation des mémoires de Jordan Belfort mais le projet est récupéré par Ridley Scott en 2010 et c’est la 20th Century Fox qui doit le produire. Mais finalement, le projet revient dans les mains de Scorsese en 2012 et est monté indépendamment, sans l’aide de la Fox qui s’est retirée du projet. Et autant dire que Martin Scorsese a bien fait d’accepter la réalisation de ce film puisqu’il livre l’une de ses œuvres les plus démentes qu’il est jamais réalisé où son nouvel acteur fétiche, Leonardo DiCaprio, livre une performance juste inoubliable. Le Loup de Wall Street est un film culte depuis la sortie de son premier trailer, petit chef-d’œuvre de la promotion du film où sous le son de « Black Skinhead » de Kanye West l’on découvrait les premières images d’un film enragé, délirant, hystérique et nerveux. Et plusieurs mois plus tard, le chef-d’œuvre que tout le monde attendait était là, dans les salles de cinéma. Trois heures d’un film unique jamais vus jusqu’à présent. De la décadence, de la débauche dans toute leur splendeur et aussi du dégoût. Le Loup de Wall Street c’est des montagnes de cocaïne, des prostitués à la pelle, du pouvoir plein les mains, du fric, du fric et encore du fric. C’est jusqu’à l’excès et l’overdose. Un film de fous où des nains sont lancés sur des cibles, des orgies démentes sont organisées dans des bureaux, des villas de rêve, dans des avions et des appartement luxueux. On en revient pas tant c’est délirant où des personnages hystériques, parfois abrutis et shootés du début à la fin, mettent le spectacle pendant presque trois heures ! Comme le disait la devise dans le trailer : « Plus. Plus. Plus. Plus. Plus. Plus. N’est jamais assez », Le Loup de Wall Street nous le montre parfaitement où le spectateur est entraîné dans cette passionnante histoire prenant place dans les années 1980/1990 pour suivre la vie du courtier Jordan Belfort et de sa meute de courtiers aussi fous que lui. Une vie complètement à part de la réalité, ce que tous ces personnages ont vécu est quelque chose qui se situait dans un rêve irréalisable et ils l’ont réalisé ce rêve de folie, pour en faire une vie où tout était possible et rien ne pouvait les arrêter, enfin presque. Martin Scorsese a donné vie a cette aventure (sur)humaine qui a connut son apogée avec ses orgies, ses shoots à la coke et au Lemmon 714, ses fêtes explosive et ses moments d’excès, jusqu’à la chute d’un empire où tout retombe sur la tronche de protagonistes. Accompagné d’un humour ravageur, de scènes de sexe intenses et sensuelles, de scènes de shoots à diverses drogues, de vulgarité dans chaque réplique et d’une ambiance de décadence jamais vu au cinéma, Le Loup de Wall Street atteint des sommets et explose tout. Des scènes cultes se succèdent dont la plus mémorable reste le monologue de Matthew McConaughey où celui-ci se frappe la poitrine et commence à chantonner ce qui deviendra l’hymne de Belfort et de sa meute un peu plus tard dans le film. Et si le film est aussi réussit c’est bien grâce à ses acteurs prodigieux que se sont lâchés comme jamais où la star du film qui n’est autre que le monstre sacré Leonardo DiCaprio, est phénoménal jusqu’au bout. L’acteur est à 200% de sa forme et n’aura sans doute plus jamais un rôle de cet ampleur que celui de Jordan Belfort, où il livre une prestation complètement déjantée et folle, avec des scènes déjà cultes, celle où il est totalement shooter au Lemmon 714 et qu’il se met a ramper jusqu’à sa voiture tel un zombie tout droit sorti de The Walking Dead est inoubliable ! Les discours qu’il fait devant tous ses employés sont des one man show à eux tous seuls ! L’acteur aurait bien mérité un Oscar du Meilleur acteur pour son rôle mais il ne l’a malheureusement pas eu et un personnage aussi complexe et dément que celui de Jordan Belfort c’est très rare au cinéma ces temps-ci. De plus ajoutons des seconds-rôles démentiels : Jonah Hill totalement en roue libre dans ce film avec son meilleur rôle comique, Margot Robbie bombe sexuelle magnifique et talentueuse, révélation du film au passage, Matthew McConaughey superbe en courtier mentor de Jordan Belfort, Kyle Chandler très bon en agent du FBI qui traque Belfort et sa meute, Rob Reiner irrésistible en père du Loup, Jon Bernthal en dealer que nous avons pu apercevoir dans la série The Walking Dead, Jon Favreau, oui le réalisateur des deux premiers Iron Man, en avocat de Belfort et enfin notre frenchie Jean Dujardin en banquier suisse véreux où l’acteur français rentre parfaitement dans le rôle et ne fais cette fois pas trop « collage » sur un film américain comme dans Monuments Men de George Clooney. Voilà, que dire de plus de cet immense Loup de Wall Street signé d’une main de maître par Martin Scorsese, une épopée aussi déjantée qu’immorale dans le monde des requins de la finance qui sont interprétés par des acteurs prodigieux dont un Leonardo DiCaprio explosif et monstrueux dans ce qui est son meilleur rôle à ce jour au cinéma. Le Loup de Wall Street est une jouissance très osée de cinéma.
    tifdel13
    tifdel13

    88 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 décembre 2013
    Martin Scorsese dit ne plus rien comprendre au cinéma d’aujourd’hui. Avec Le Loup de Wall Street, adaptation de l’autobiographie de Jordan Belfort, le réalisateur de 71 met pourtant une bonne raclée à la quasi totalité des films sortis cette année.
    Dans les années 90, Jordan Belfort est l’archétype du Golden Boy. Ambitieux, le jeune courtier fonde sa propre société, et gagne des millions de dollars grâce à la technique du « Pump and Dump ». Il garantit l’évolution d’un titre en bourse à de gros investisseurs puis les convainc d’acheter des actions sans valeur à des prix élevés. Ce montage financier illégal lui permet de mener la belle vie où lignes de coc’, filles et billets verts s’amoncellent avant qu’il ne se fasse griller par le FBI.
    Avec l’histoire de ce vrai « Gordon Gekko », Martin Scorsese signe un biopic survitaminé et jouissif, sans temps mort. Une version Wall Street des Affranchis. Après trois heures de débauche et de scènes délirantes, on en redemande. On éprouve un plaisir (non coupable) à suivre l’ascension fulgurante puis le déclin prévisible de ce génie de la finance qui en l’espace d’une transaction passe du statut de brebis innocente à celui de loup cupide.
    Côté casting, Leonardo Dicaprio signe sa cinquième collaboration* avec Martin Scorsese et hérite du plus grand...

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    Ricco92
    Ricco92

    226 abonnés 2 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2014
    Après le magnifique film pour enfants Hugo Cabret, Martin Scorsese revient au film de gangsters… pardon ! à un film sur le monde des affaires. Scorsese filme ce milieu comme il a filmé par le passé celui des gangsters. Le Loup de Wall Street rappelle effectivement par son ampleur et par son traitement cinématographique Casino, qui demeure une des plus grandes réussites du réalisateur. Comme son chef-d’œuvre sur Las Vegas, les 3 heures que dure le film passent extrêmement rapidement car l’histoire est passionnante (même si elle décrit la schéma traditionnel de l’ascension et de la chute de son personnage principal), la description du milieu traité nous offre de multiples informations et la mise en scène de Scorsese est, comme toujours, éblouissante. Enfin,, il serait injuste de ne pas saluer le brio de l’interprétation et particulièrement Leonardo Di Caprio qui, une fois de plus, nous prouve qu’il est un acteur exceptionnel et qui nous offre quelques scènes mémorables (on se rappellera longtemps de la séquence de l’overdose). Encore un très grand film signé Martin Scorsese.
    Roub E.
    Roub E.

    966 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2014
    J avais adoré la biographie de Jordan Belfort trader de Wall Street à la vie tellement folle qu elle dépasse la fiction. Alors la voir adapté au cinéma avec Scorsese aux manettes et Leonardo DiCaprio devant la caméra le projet est excitant mais j avais peu d être déçu tellement j avais adoré le bouquin. J ai été rassuré au bout de dix minutes avec la fantastique scène du dîner entre DiCaprio et McConaughay ou le second explique au premier que le système de la finance est totalement artificiel, que tout y est virtuel et qu en réalité personnes n y comprend rien et qu il n est fait que pour profiter à certaines personnes qui ont compris qu il n y avait rien à comprendre. Une ambiance de furie, un mélange de drogues, de folies, de prostituées, de course continue à l argent absolument indécente mais qui montre le monde des années 90 et nous met en rapport avec l exacerbation de ce modèle en cours aujourd'hui. Comme il était dis dans la bande annonce "plus, plus, plus, plus n est jamais assez". A l image de la consommation de drogues des différents personnages mis en parallèle avec leur quête jamais assouvie d argent, jusqu'à la limite, jusqu'à l indigestion. A ce niveau le film est très semblable (de façon très volontaire apparemment) aux Affranchis de Scorsese. Seul le décor de Wall Street au lieu de la mafia italienne semble différencier les personnages. Des personnages sur lesquels il n y a pas de recul car eux mêmes n ont aucun recul sur ce qu ils font, on est constamment dans l hystérie et la jouissance immédiate jamais dans la réflexion. Mais des personnages que l on ne juge pas puisque finalement peu de personnes ne les auraient suivi dans cette quête sans fin à l argent tellement il apparaît comme le seul modèle à suivre dans nos sociétés. Face caméra DiCaprio s en donne à cœur joie présent à l écran quasiment du début à la fin mais laissant la place par moment à des très bons seconds rôles McConaughay dans la scène du dîner, Jonah Hill quand il raconte comment il s est marié avec sa cousine ou lors d une hilarante discussion sur le lancer de nain, Jean Dujardin présent furtivement mais dans une super scène de dialogue intérieur entre lui et DiCaprio, la tante anglaise, le père bossant qui semble toujours à deux doigts de faire un infarctus ect ect... Tellement ils sont nombreux et brillant. Le seul reproche que je ferai à l adaptation c est que DiCaprio est un peu trop vieux pour prendre un personnage qui avait 20, 30 ans au moment des faits mais après tout je pense que sans le bouquin ça ne m aurait pas choqué. Mais j ai l impression de trouvé dans ce loup tout ce qu il manquait dans le Wall Street d Oliver Stone.
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    178 abonnés 1 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2014
    Ce biopic met encore en lumière le talent de ce duo d artistes que sont Martin Scorsese et Leonardo Di Caprio. Les deux sont au sommet de leur art. Le milieu des traders est bien retranscrit dans cette jungle de la finance des années 80. On comprend pourquoi la crise de 2008 a mis le doigt sur la dérive des banques. Un bon pur moment de cinema !
    J-Daniels
    J-Daniels

    16 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2014
    Un film sur Wall Street et un de ses golden boy cupide? déjà vu vous vous dites on a le magnifique Wall Street de Oliver Stone avec Michael Douglas , eh bien pas du tout , ce "le loup de Wall Street" est un chef d'oeuvre à part entière qui ne manque cependant pas de faire un petit clin d’œil à son illustre aîné . Ici , il s'agit de suivre le parcours de Jordan Belfort de son entrée à Wall Street jusqu'à sa sortie pour le moins chahutée , on suit bien sûr son parcours professionnel mais aussi sa vie personnelle à parts égales . Cette logique de grandeur et décadence dans sa construction fait penser au Scarface de De Palma et une scène fait également penser au Parrain 2ème partie . Mais ces comparaisons pour le moins élogieuses ne doivent pas masquer la réussite originale de ce film . Le loup de Wall Street , c'est la représentation la plus abouti de l'exubérance et de la démesure à laquelle peut conduire le pouvoir de l'argent , comment un américain issu de la classe moyenne va un jour décider de plumer ses compatriotes pour s'en mettre plein les poches , comment il va ensuite abandonner sa petite vie tranquille pour laisser libre cours à tous ses fantasmes et comment tout cela va nécessairement finir par lui apporter un paquet d'emmerdes . Même s'il transparaît ici une critique de ces individus qui se croient tout puissant , ce film ne se veut pas pour autant une pleurnicherie larmoyante sur le destin d'un homme et d'un système , on cherche ici à placer le spectateur dans l'euphorie du personnage principal et toutes les scènes d'orgies , de violences et de consommations de drogues en tout genres pour le moins explicites et à réserver à un public averti sonnent toujours très juste , sans jamais sombrer dans le mélo et le film est par ailleurs parsemé de beaucoup d'humour . Bien sûr une bonne histoire nécessite d'être bien mise en forme et là encore , la perfection est au rendez vous , la réalisation de Scorcese est une grande réussite , l'ambiance de débauche et de démesure est parfaitement restituée et la BO est de bonne qualité . Enfin , Le loup de Wall Street brille par sa troupe d'acteurs , de nombreux petits seconds rôles tous très bons ( y compris notre Jean Dujardin national ) , Jonah Hill excellent dans le rôle du délirant partenaire de Jordan Belfort , Margot Robbie qui est... Ohhh mon dieu !!! , mais qui en plus d'avoir un physique de rêve se révèle être une bonne actrice . Mais la vrai star du film , c'est bien évidement Leonardo Di Caprio , dont le talent d'acteur n'est plus à démontrer mais qui là s'est vraiment surpassé , il est littéralement habité par son personnage et magnifie tous ses excès . En bref , les 3h du film passent à toute vitesse et constituent un chef d'oeuvre de la collaboration Scorcese/Di Caprio avec une histoire hors norme et un personnage principal tout aussi hors norme que l'on aime , que l'on déteste , que l'on envie , que l'on méprise , que l'on trouve pathétique mais qui au final semble si proche de nous .
    sparowtony
    sparowtony

    286 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Scorsese n'a décidément rien perdu de sa superbe. Après 4 collaborations très réussies avec DiCaprio, il reprend son nouvel acteur fétiche pour une fresque de 3h à l'ambition folle. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est réussi. C'est même plus que réussi: le réalisateur nous livre son second chef d'oeuvre avec DiCaprio après "Les Infiltrés" ! Vraiment...quel film que ce "Loup de Wall Street" ! Quel film ! Renouant avec la structure de ses films les plus célèbres que sont "Casino" et "Les Affranchis", Scorsese nous livre ici l'ascension et la chute de Jordan Belfort, venant d'un autre milieu plus ou moins similaire à la mafia: celui des traders. Ici, pas de violence, ou peu. Non, à la place, c'est du sexe, du sexe, et du sexe. Beaucoup de sexe. Et c'est...jouissif (non, il n'y aucun mauvais jeu de mot douteux). Par contre, les "fuck" à répétitions restent toujours aussi présent. Bien évidemment, ce serait réducteur de penser que "Le loup de Wall Street", ce n'est que ça. N'en déplaise à ses détracteurs. "Le loup de Wall Street", c'est avant tout l'interprétation folle d'un génie: bien évidemment, Leonardo DiCaprio. A la manière d'un Robert De Niro (avec un style totalement différent, bien sur), ce mec bouffe littéralement l'écran. Si il n'y avait qu'une chose à sauver, là-dedans, ce serait lui. A la fois charismatique, détestable, lourdingue, ou même attachant par moment (des moments rares, c'est sur), il EST le personnage. Probablement LA performance de se carrière. Celle qui devait enfin lui faire gagner un oscar qu'il attends et mérite depuis si longtemps. Un oscar qu'il n'a pas eu. Mais peu importe, car sa prestation restera tout bonnement immortelle. Ses meilleures scènes ? spoiler: Son premier pétage de plomb sur le lit avec Margot Robbie (il y est tellement ridicule et détestable), ses discours à sa compagnie, et LA scène du film: celle ou il est drogué et qu'il doit retourner chez lui, tout en ayant perdu sa faculté de marcher et de parler.
    Cependant, il n'y a pas que DiCaprio qui transcende ce film par son jeu d'acteur. Non, il faut noter un impeccable Jonah Hill, pourtant habitué à des comédies grasses et lourdingues. Sincèrement, il était né pour ce rôle: totalement antipathique et si con. Il existe vraiment à côté de DiCaprio, et c'est déjà assez énorme. Les autres acteurs, bien qu'ils n'atteignent pas l'excellence de ceux que j'ai cités sont tous bons dans l'ensemble: Margot Robbie semble promise à un bel avenir après son rôle de Naomi Lapaglia, la femme de Jordan Belfort. Tout bonnement d'une sensualité à rendre fou les hommes, et c'est le but vu le personnage qu'elle a. Excellente aussi dans les scènes de disputes avec son mari. Rob Reiner, qui joue le père de Jordan, arrive à rendre attachant son personnage et fait d'ailleurs bien marrer (sa conversation sur les prostituées avec son fils est à mourir de rire). Jean Dujardin, lui, a un bon rôle. Ca doit être le fait que je m'attende qu'à chaque fois qu'un français joue dans un film américain, son rôle soit minuscule. Mais là, je trouve qu'il a un rôle assez sympa (bien que quand même un peu anecdotique) et il le joue bien. A noter un McConaughey déchainé dans un court rôle mémorable ! L'autre atout non négligeable, mis à part les acteurs parfaits, c'est le script génialissime de Terence Winter. C'est un véritable régal ! Que de dialogues brillamment écrits et qui font mouches ! La moitié des répliques vont devenir cultes ! Ma préférée restera: spoiler: "Même si c'était ma soeur, je lui laisserai me refiler le sida !"
    . Et c'est que des répliques de ce genre qui ponctuent le film ! Ce qui est génial, c'est que le film dure 3 heures, et jamais on ne s'ennuie tant le scénar est bien écrit et tant la narration est parfaite ! Alors, par contre, les discours de DiCaprio, même si ils sont très bien écrits, sont assez longs. Mais je chipote un peu. Par la puissance de ses dialogues, le film passionne sans soucis, comme dans la rencontre entre spoiler: Belfort et l'agent du FBI sur le Yacht
    , une leçon de cinéma ! La photographie de Rodrigo Prieto (qui travaille pourtant pour la première fois avec Scorsese) est somptueuse, ces couleurs claires correspondent parfaitement au ton du film. La bande-son (au ton assez "rock"), minutieusement choisie, est superbe. Les musiques donnent vraiment de la puissance à certaines scènes totalement débiles, voir dérangeantes. La scène de spoiler: la fille qui se rase les cheveux pour 10 millions avec ensuite les prostituées qui arrivent dans la salle et poussent les hommes au chaos
    en est un bon exemple, la musique retentit au bon moment pour signaler l'absurdité de la scène. Alors, évidemment, tout ça ne serait rien sans la réalisation de Scorsese, qui est purement et simplement parfaite. Tout est maitrisé. Vraiment tout. La scène de Jonah Hill complètement défoncé au ralenti est un chef d'oeuvre en elle-même !!! Le montage est parfaitement réussi, et la narration superbe, les commentaires du personnage de DiCaprio sont souvent pertinents. Bref, ni plus ni moins que la perfection. Le film contient de très nombreuses scènes d'ors et déjà cultes ! La scène spoiler: ou les personnages discutent des nains est hilarante, sans compter la scène dans l'avion, la première scène de sexe entre Jordan et sa femme, toutes les scènes ou ils sont défoncés
    ...je pense que vous l'avez compris, la liste est très longue ! Même si le ton outrancièrement vulgaire ne vous attire pas, le film se doit d'être vu rien que pour ses scènes-là, et surtout pour LA scène cultissime de chez cultissime (et qui m'a tordu de rire): spoiler: celle ou DiCaprio et Hill font une overdose et sont défoncés à un point inimaginable...10 minutes ou on voit DiCaprio ramper jusqu'à sa voiture et se battre par terre avec son pote pour le faire lâcher le téléphone !!!
    J'ai rarement aussi rit devant un film comme ça ! D'ailleurs, c'est même plus marrant que certaines comédies sorties dernièrement. Pour résumer tout ça: 3h de pur bonheur de la part de Scorsese ! Passionnant, hilarant, dérangeant, vulgaire...une satire de ce genre est tellement rare et tellement osée !!! Dans une industrie remplie de films calibrés, voir un long-métrage au budget de 100 millions de dollars aussi vulgaire et sans limite fait du bien ! Et c'est tellement maitrisé, en plus de ça ! Bref, un film déjà culte, que tout cinéphile doit voir ! Un régal cinématographique ! Et à mon goût un des meilleurs films de Scorsese !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 mars 2017
    Un horrible pensum dans la filmographie de ce cinéaste fini depuis belle lurette. Martin Scorsese est mort en 1995 après Casino. C'est un body snatcher qui a pris sa place pour essayer de l'imiter, mais personne n'est dupe. Il n'y a absolument plus rien de sincère dans ce qu'il filme, tout sonne faux, dans ce film comme dans les autres. C'est un festival d'hystérie sur la spéculation boursière, seul régime alimentaire d'une Amérique perdue qui absorbe tout par l'argent, y compris Scorsese payé 10 millions de dollars par film, contretype de celui qui mettait ses cachets en participation pour que ses films tiennent l'équilibre budgétaire. Tout ce qu'il a fait avec Di Caprio est immonde, ennuyeux, frelaté, grossier, d'une insolence feinte, et terriblement vulgaire. Ici la bande son est surchargée, la photographie agressive, Scorsese ayant tellement perdu les pédales qu'il ne fait plus la différence entre dénoncer la vulgarité et faire un film vulgaire.
    islander29
    islander29

    867 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2013
    Ce film c'est un peu comme un roller coaster....Embarquez er accrochez vous....
    Le film est d'abord une leçon de rythme, de cadence, cela dure trois heures et on en sort groggy.....
    Bien sûr le sujet pourra facher les puritains, sexe ; drogue, dollars, il n'est pas question de morale mais comme le dit Scorcèse, peu de gens vivent hors du réel...Le film lui le fait...Epoustouflant, une claque....
    Leonardo Di caprio, premier violon, lance la mélodie, Scorsese, chef d'orchestre écrit la partition...
    On s'accroche, cela vibre........On se souvient du film Casino avec De Niro et Sharon Stone...Ici les tensions sont identiques.....Un monde s'ouvre auquel on ne peut que rêver et qu'il vaut mieux ne pas fréquenter.....Arnaques en bourses, profit de tous genres, l'argent n'est pas pour tout le monde mais il ouvre toutes les portes, celles du plaisir, des médicament pour le paradis , plus dure sera la chute....
    Le film est très écrit, aucun dialogue en trop, des acteurs au top, une Amérique en plein déclin, une bande son où l'on retrouve des classiques de variété anglo saxonne....Brillant....Modernité de l'écriture et du style de Scorsese ....Au bord de l'implosion le spectateur s'accroche ou décroche, et il aurait bien tord....
    Un cinéma qui déborde de vie......Une équipe de truands aux airs d'étudiants, on se rappelle la création de Facebook, mais ici tout est pourri.....
    Alors si vous aimez l'adrénaline et le cinéma, vous trouvez votre compte...................
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    325 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Enfin le nouveau film de ce vieux briscard (71 ans tout de même !) de Martin Scorsese : que nous réserve-t-il ? Nous suivons l’ascension et la chute de Jordan Belfort, un jeune trader de Wall Street qui, après que la société l'employant fasse banqueroute, décide de monter sa propre entreprise. Simple, oui en effet, mais tiré d’une histoire vraie puisque basé sur le livre éponyme que le véritable Jordan Belfort a écrit une fois sorti de prison en 2005. Il y a une chose qui est sûre, c’est que cet homme a connu une véritable vie de ouf !! Et il y a une autre chose qui est sûre, c’est que Scorsese était le réalisateur parfait pour illustrer cette vie : malgré son âge, il n’a rien perdu de sa fougue et de son talent. Nous sommes alors embarqués dans une incroyable farandole, sorte de montagnes russes des sens où s’entrechoquent fric, drogue et sexe par le biais d’une réalisation aussi ahurissante et délirante que la vie de Jordan Belfort. Tout en étant un thriller financier ainsi qu’une critique acide du domaine de la bourse, Scorsese réussit à nous tenir en haleine pendant presque trois heures de film en nous narrant les exploits de trous du cul sévèrement ravagés doublés d’ordures sans nom. Nous sommes bien loin des anciens films du natif de Little Italy…vous en êtes sûrs ? Quand on y regarde de plus près, les traders du "Loup de Wall Street" sont les dignes héritiers directs des différents bad boys qu’on a pu découvrir dans "Mean Streets", "Taxi Driver", "Les Affranchis", "Les Nerfs à Vif", "Casino" ou "Les Infiltrés" : les criminels d’aujourd’hui ne vous règlent plus votre compte en vous défonçant à mains nues, en vous broyant les os à la batte ou en vous trouant le bide de plombs ; non ils se contentent de se faire un maximum de pognon en vous plumant jusqu’aux os. Époques différentes, crimes différents et escrocs différents. Mais il y a une chose qui ne change pas : Scorsese ne fait nullement l’apologie de ses protagonistes, bien au contraire, il accentue tout ce qui est ridicule et foncièrement stupide dans leurs comportements, leurs choix et leurs décisions. Tout comme le précisait Jordan Belfort dans son livre, il n’y a aucune gloire à tirer de cette histoire, mais plutôt une mise en garde contre les facilités et les pièges de notre cruelle société. "Le Loup de Wall Street" nous gratifie aussi de scènes terribles dont on se souviendra longtemps : les speechs de Belfort pour motiver ses troupes, une séquence de naufrage digne des meilleurs films catastrophes et une hilarante et longue séquence où Belfort, totalement défoncé par les cachetons qu’il a pris, se met à ramper pour rejoindre sa Lamborghini, puis arrive à rentrer chez lui et tente d’étrangler son ami avec son téléphone fixe (absolument culte !!). Une nouvelle fois (c’est la cinquième, après "Gangs of New York", "Aviator", "Les Infiltrés" et "Shutter Island"), Leonardo DiCaprio se retrouve devant la caméra de Scorsese et c’est un fantastique show qu’il nous livre : ce type a décidément gagné ses gallons d’acteur incontournable d’Hollywood ! A ses côtés, il faut aussi souligner les très bonnes prestattions d’autres acteurs : 01) Jonah Hill en best friend du héros tout aussi cinglé que lui. 02) Rob Reiner en sorte d’ange gardien implacable. 03) Margot Robbie pour son premier rôle important. 04) Matthew McConaughey pour une seule scène au début du film mais qui est absolument démente (et en partie improvisée comme le « chant » en frappant le torse avec le poing…putain cette scène aussi est culte !) et 05) petite surprise pour nous autre français : Jean Dujardin dans le rôle assez loufoque d’un banquier suisse. Notre Jeanjean national est délicieux, comme d’habitude. Extrêmement rassurant après son écart de conduite aussi farfelu que foiré ("Hugo Cabret"), "Le Loup de Wall Street" est un film magistral de par sa réalisation maîtrisée et par son côté totalement déjanté qui nous prouve que Martin Scorsese n’est pas encore bon pour la retraite !! J’ai hâte de voir ses prochains films : une nouvelle incursion dans le milieu de la pègre avec Al Pacino, Robert DeNiro et Joe Pesci ("The Irishman"), et un biopic sur Franck Sinatra avec… devinez qui ?....Leonardo DiCaprio !!
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    197 abonnés 2 513 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2016
    Sans doute le film le plus démesuré de ce début de siècle (et je n'exagère pas), Scorsese est au sommet de son art. Le film dure trois heures et pourtant on ne voit pas le temps passer. Je crois ne jamais avoir vu une telle dépravation dans un film.
    On rit du début à la fin. Ce film n'a aucune limite : drogue, sexe, argent, lancer de nains, … tout y passe. Les dialogues sont complètement absurdes avec des lignes qui deviendront cultes spoiler: (« Je ne veux pas mourir sobre» dans un bateau en train de chavirer)
    . Nombreuses sont les scènes cultes du film.
    Le casting est comme le film, démesuré.
    Les personnages sont géniaux.
    Leonardo DiCaprio est incroyable dans ce film (comment se fait-il qu'il n'ait pas été récompensé par un Oscar pour ce rôle). Jonah Hill est excellent dans un rôle somme toute assez habituel pour lui (le gros marrant). Margot Robbie, en plus de jouer correctement son rôle, est plus qu'une femme fatale, c'est une bombe atomique. C'est la révélation du film. À noter dans des rôles secondaires les très bons Matthew McConaughey, Kyle Chandler, Rob Reiner ou Jean Dujardin.
    À voir absolument, à moins d'être un spectateur particulièrement prude.
    maxence T.
    maxence T.

    29 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2015
    Je dois avouer avoir été un peu déçus de ce "Wolf of Wall street", on m'en avait beaucoup parlé en bien et sa réputation de "film horrible" parlé d'elle même. Pourtant, malgré tout se qu'on aura put entendre, rien de ce film n'est vraiment transcendantal. Avant tout, je reconnais avoir passé un bon moment, la réalisation de Martin Scorsese est absolument passionnante, les effets de lumières ainsi que la beauté visuelle de l'œuvre font partis de ces nombreuses qualitées indéniables. Le jeu d'acteur quant à lui est absolument monstrueux, surtout du coté de Leonardo Dicaprio et de Jonah Hill qui s'approprient tellement bien leur rôle que ça fait peur. Certaines scènes sont absolument hilarantes tant elles sont bien écrites, tant le jeu d'acteur est excellent, spoiler: celle de la vente forcée en est le parfait exemple
    . Ensuite vient les trois heures du film qui il faut le dire, sont assez dures à surmonter car même si le film est très divertissent, les longueurs sont présentes à cause du manque d'enjeux et rebondissements. Le scénario tourne sur qu'une seule personne, nous suivons sa vie et se qui l'entoure mais ne nous pausons jamais de questions sur ce qui pourrait lui arriver car aucun événements ne le remet en question. spoiler: Jordan Belfort est montré comme un escroc tout au long du film et rien n'est présenté comme dramatique dans sa quête pour conquérir (seul la scène finale est lourde en conséquence pour lui)
    . Bref pour moi, la psychologie des personnages n'est pas satisfaisante pour pouvoir captiver au long du récit. Une déception aussi sur le manque de gros plans séquences de la part d'un réalisateur comme Martin Scorsese qui m'avait vendu du rêve avec celui du très célèbre "Les Affranchis" qui était absolument sublime. Les péripéties du personnage malgré leur simplicité sont quand même plutôt bien amenés, l'arrivé de Naomi dans sa vie va l'emmener dans un monde qu'il ne connaissait pas mais qu'il appréçit, il va alors se droguer, avoir des relations sexuelles très nombreuses, développer des techniques pour mieux arnaquer et continuer à en vouloir toujours plus. Le thème est bien traité et la spirale dans laquelle va être Jordan est impressionnante si bien qu'on se demande comment un homme partit de rien en est arrivé à ce point là avec une telle facilité. L'émotion manque malheureusement pour pouvoir s'y attacher. En se qui concerne la violence morale, le sexe et tous les autres excès promis sont présents mais n'impressionnent pas vraiment, c'est du déjà vu, rien est vraiment "osé". Un scénario parfaitement écrit, une très belle réalisation, un casting fou mais une bonne ribambelle de défauts qui font que le titre de chef-d'œuvre lui en est très éloigné. L'univers développé très édulcorer est je pense la principale raison qui à fait l'énorme succès du film à travers le monde. Vous voulez le voir ? Si vous êtes fan de ce genre de film alors foncez-y car vous ne saurez pas déçus, vous n'y verrez rien d'original par contre..
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