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    Le Loup de Wall Street
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    Manu711
    Manu711

    59 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    Et bien alors, c’était pas bien compliqué ! Il est là le film de l’année. Loin de moi l’idée de penser qu’on a eu une idée 2013 de merde, bien au contraire, surtout qu’il me reste encore pas mal de trucs à voir, en ayant raté un certain nombre dans ce foutu pays de rosbif. Mais putain quelle dinguerie de fou furieux ce Loup de Wall Street. Génial !

    Scorsese fait preuve d’une incroyable maitrise tout au long du film et c’est assez fou. J’estime ma culture cinématographique encore limitée sur certains points, mais là je pense avoir eu le doux plaisir de voir en salle l’un des plus grands chefs-d’œuvre de ces dernières années. Mise à part une légère baisse de rythme dans la dernière partie du film qui aurait peut-être du être raccourci de 10/15 minutes à mon goût, je n’ai tout simplement rien à dire de négatif sur ce film : j’ai pris un pied monumental, une claque à m’envoyer de l’autre côté de la salle, bref, je me suis éclaté comme jamais.

    Ce qui est fort quand même, c’est qu’en 3 heures de film, chaque séquence à sa place, et le tout est huilé de manière formidable. Tout s’enchaine tellement bien, on ne fait qu’en redemander encore et toujours. Les dialogues et le comique de situation sont génialement mis en scène, tout est vraiment hilarant et d’une absurdité sans nom, ça fait tellement plaisir. En plus, Scorsese s’amuse vraiment, il nous envoie du boobs, de la coc’, du nice ass, et des dollars en veux-tu en voilà, sans se priver. C’est donc avec un plaisir un petit coupable qu’on suit l’ascension de Jordan Belfort, courtier malin qui gravit les échelons de la hiérarchie boursière à une vitesse fulgurante et accompagné de particulièrement intéressants acolytes. La façon dont il les rencontre et évolue avec eux, au delà du film évidemment, c'est bel et bien l'histoire et son adaptation qui tapent en plein dans le mille.

    Mais au-delà du parfait délire, Scorsese ne fait pas l’apologie de la décadence en revenant à la réalité à la fin. Sans vouloir spoiler, derrière ce film on a une véritable critique du monde financier et de ses protagonistes, et dans un sens plus large, de l’Amérique. J’ai tout simplement adoré la toute dernière scène qui montre que le cercle est bel et bien vicieux et que l'argent et les chiffres régulent notre monde, et qu'on ne peut absolument rien contre ça.

    Mais ce film ne serait pas si bon sans la grandiose prestation de DiCaprio qui signe ici probablement l’un de ses tous meilleurs rôles au cinéma, si ce n’est le plus grand. Ce type a quand même une fougue et un charisme que peu ont. C’est vraiment dur de détester cet acteur qui porte littéralement le film à bout de bras. Remplacez-le par n’importe qui d’autre et la donne aurait été différente. A côté de ça, j’ai découvert Jonah Hill que je ne connaissais pas vraiment et qui fait preuve d’une force comique irrésistible. Sinon, j’étais un peu déçu de ne pas plus voir Matthew McConaughey qui a toute ma sympathie et qui aurait bien mérité une scène de plus. Son personnage est tellement culte. Concernant Margot Robbie, elle m’a vraiment surpris car ne la connaissant pas non plus, j’étais un peu dubitatif, pensant que ça allait être une énième potiche. Au bout du compte son regard est presque aussi perçant que celui d’Emma Stone et tout comme sa consœur elle peut se targuer d’avoir été plutôt très bien gâté par la nature, à notre plus grand plaisir (bordel mais quelle plastique de rêve quand même). En revanche, Kyle Chandler m’a semblé un poil effacé, je l’aurais aimé plus entreprenant, mais bon. Enfin, la présence du génial et oscarisé Jean Dujardin est une vraie pépite. Pour les étrangers j’imagine que ça doit pas être très drôle, mais en tant que français, et lorsque l’on connaît son rôle dans OSS 117, on ne peut que trouver ça drôle. On ne le voit pas énormément, mais ses mimiques, ses intonations, son french accent, sa punchline « I’m swiss, I’m not communist ! » quand on l’arrête…. Quel génie !

    Bref, je n’ai plus de qualificatif pour décrire ce film, mais je vais le dire encore une fois : c’est mon film de l’année. Tous les éléments précédemment cités, couplés à une bande-son folle (on entend Plastic Bertrand quoi !) et une mise en scène d’ensemble soignée à souhait et on obtient ce chef d’œuvre. Chaque séquence m’a véritablement surpris et ému, et à chaque fois je me disais que c’était pile poil ce que je voulais voir, sans avoir d’attente particulière dans le sens où je suis allé voir ce film parce que ça avait l'air d'être du grand n'importe quoi organisé dans toute sa splendeur, et que j'étais impatient de voir ce que Scorsese et DiCaprio allaient nous rendre comme copie. Puis je me disais voilà, voilà, c’est ce genre de cinéma que je veux ! Un véritable coup de cœur que j’ai déjà envie de revoir et qui va devenir l’un de mes films fétiches.
    Guimzy
    Guimzy

    169 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    Le revoilà. Martin Scorsese, toujours au sommet. Depuis une quarantaine d’années, il n’en finit plus de réinventer son cinéma. Et à l'âge de 70 ans, il se paye une énième cure de jouvence avec Le Loup de Wall Street, troisième pierre de sa grande trilogie sur la décadence de son Amérique adorée. Il aura fallu vingt ans, pour que Scorsese se concentre à nouveau sur ce mythe de rêve américain. Un délai finalement logique, le temps d’analyser et d’assimiler les caractéristiques de ces nouveaux gangsters qui font bander l’Amérique et la planète, avec toujours les mêmes cols blancs, les mêmes excès, les mêmes addictions, les mêmes manipulations, mais des armes qui ne crachent plus des plombs. Le résultat est pourtant le même : ils brillent de mille feux, attirent toutes les convoitises, mais finissent perdus dans l’enfer terrestre qu’ils se sont bâtis. Le rapport entre les deux autre films de sa saga (Les Affranchis et Casino) est assez étroit, notamment dû aux ingrédients qui font la beauté du cinéma de Scorsese : la voix off, le personnage principal s’adressant directement à la caméra, les travellings, les arrêts sur image, les effets de montage rapide pour présenter un personnage ou une situation. La grammaire cinématographique est bien connue, le cheminement moral qui en découle beaucoup moins. Ainsi, si en apparence se retrouve ce ton glorifiant des âtres finalement abjects dans leurs agissements, manipulant le public par les paillettes et des personnages bigger than life pour bâtir une empathie qui sera ensuite prise à revers, le dispositif traduit tout de même une différence de taille avec les deux films précédents. Martin Scorsese ne porte pas sur Jordan Belfort le regard plein d’amour, voire d’admiration, qu’il portait sur Sam Rothstein, Tommy DeVito ou James Conway. Il est conscient du caractère exceptionnel de son idiot de héros, mais n’oublie jamais, et ce jusque dans son amère conclusion, qu’il a beau être doué, il reste un idiot ayant bâti un empire d’idiots ne pouvant que s’écrouler sous le poids de son idiotie. Cet empire s’avère d’ailleurs extrêmement effrayant, dans la mesure où les excès les plus enivrants s’accompagnent des humiliations les plus terribles, où le contrôle laisse rapidement sa place au chaos total et à la folie. Les excès et l’euphorie oui, en triple dose, à l’énergie, mais pour autant la jouissance n’est pas toujours au rendez-vous. Ainsi, Le Loup de Wall Street n'est pas un film sur Jordan Belfort ou sur Wall Street, mais bel et bien un film sur la bêtise sur laquelle est fondé le rêve américain. Un empire de papier, donc le courtier millionnaire fantasme complètement, oubliant qu'il y a quelque chose en dehors du monde riche. Martin Scorsese dresse un nouveau portrait de héros tragique en décalage complet avec le monde dans lequel il évolue, repensant les notions de contrôle et de manipulation. Et cela est magnifiquement bien géré grâce à une mise en scène efficace, et à l'énergie de la narration, remplie de dialogues tous plus excellents les uns que les autres. Et que dire du casting. Leonardo DiCaprio y livre une nouvelle composition stratosphérique, se lâchant et se mettant à nu comme jamais, tout en se livrant corps et âme au projet de mise en scène de son mentor. Et Jonah Hill, volant presque la vedette à DiCaprio, prouve qu'il est un immense acteur en interprétant ce rôle de toxicomane hilarant. L’ensemble du casting, du plus petit second rôle aux personnages les plus importants, parvient à se hisser au niveau pour faire du Loup de Wall Street non seulement un des films les plus impressionnants de l’année, mais également de la carrière d’un Martin Scorsese toujours facétieux et plein de surprises, dont la maestria couplée à la sagesse aboutit sur un film hors normes. Un vrai bijou de cynisme.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Catastrophe...je partais voir le "dernier Scorsese"....et je n'ai trouvé qu'une succession de scènes de sexe, drogue et dollars à gogo...qui tournaient en boucle pendant tout ce très long film. La décadence d'un loup de la bourse, pourquoi pas. Leonardo est très bon, ok. Mais, malgré quelques scènes sympas, que tout cela est creux, creux, creux...et déjà vu. Très décevant.
    Alain D.
    Alain D.

    584 abonnés 3 280 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Drogues et alcools divers et très variés, nanas , voiture de sport , Yacht : voila l'univers de cette équipe de traders déjantés tous plus natures les uns que les autres. Cette bande, menée par Jordan joué par un Leonardo De Caprio excellent, ne sont pas seulement des associés mais aussi des amis et des fêtards hors paire. Un "staring boys" excellent : Jonah Hill , Jon Favreau... des mecs pas normaux dans un monde pas normal.
    Une BOF intéressante, des dialogues efficaces et cependant un résultat seulement "pas mal" pour ce récit qui se traine en longueur.
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2014
    En ce dernier Mercredi de l'année il faut le dire on a droit au collector : un duo Leonardo DiCaprio+Martin Scorsese. Après les avions, la mafia, les fous et la racaille New Yorkaise les deux compères s'attardent sur la finance avec Le Loup de Wall Street ou ils racontent l'histoire incroyable mais vraie de Jordan Belford, un ancien courtier, qui au cour de sa carrière fera des choses plus ou moins hors du commun.
    Pour son 24ème long métrage "Marty" à comme Jordan Belford choisi le seul lieu à la hauteur des ses ambitions : Wall Street. Mais pas sous n'importe qu'elle forme, en effet le réalisateur adapte ici le mémoires de l'ancien traider Jordan Belfort et le cinéaste livre le film le plus déjanté de l'année !Projet alléchant sur le papier, Le Loup de Wall Street tient toutes ses promesses : 3 heures de pures délires, d’excès, de sexes et de drogues.
    Le film en lui même peu être considéré comme une réadaptation de tout les films de Scorsese et particulièrement des Affranchis. Beaucoup de détails font penser à se dernier comme d'abord l'histoire qui consiste en deux étapes cet à dire l’ascension et la décente aux enfers d'un homme. On pourrai aussi comparé le personnage de Jonah Hill à celui de Joe Pesci dans Les Affranchis et Leonardo DiCaprio serai quant à lui Ray la mise en scène de Martin Scorsese est constamment plus inventive, on a rarement vu le cinéaste aussi inspiré depuis un long moment. Travelling, DiCaprio s'adressant directement à la caméra sans oublier un montage hyper dynamique qui aide beaucoup à faire passer les 3 heures mais également d'autres choses très bien sentit comme la conversation télépathique entre DiCaprio et Dujardin, le naufrage, les flash back pour nous donner un film jouissif et hilarant dirigé par une main de maî pour résumé simple on a jamais vu Leonardo DiCaprio avec une telle pèche, l'acteur est tout simplement au sommet de son art et livre la meilleure prestation de sa carrière dans la peau du multimillionnaire adepte des drogues dures et aux méthodes peux élégantes. Jonah Hill est également surprenant, Margot Robbie excelle, Kyle Chandler ne cesse d’impressionné et bien sure le quelque peu dérangé Matthew McConaughey et la french touch Jean d'interprétation, bijoux de réalisation et bien sure bijoux d'écriture, le scénariste Terrence Winter ne nous met pas sous le nez des discours incompréhensibles mais ce concentre principalement sur la vie privé du personnage avec un petit coté évidement Le Loup de Wall Street est un peu long, les speech de DiCaprio sont marrant au début mais ne tarde pas à devenir plombant tout comme les paroles de McConaughey sur les biens faits de la masturbation.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    « Pride and joy and greed and sex », chantait Mick Jagger dans "Shattered" ; pour Martin Scorsese, "Le Loup de Wall Street" est l'occasion d'illustrer cette devise de la façon la plus éclatante qui soit. Il renoue ici avec l'énergie et la hargne de "Casino" et offre un majestueux spectacle, son film le plus tapageur depuis des années. Voix off au débit épuisant, bande originale blues et soul, montage vif faisant se succéder les scènes marquantes à un rythme effréné, humour cynique et ravageur, emprunts à des séquences télévisées ou parodiques, apartés culpabilisants, innovations scéniques à tout bout de champ, ce merveilleux assemblage est au service d'une histoire sans concession, celle d'un courtier cupide et arriviste, parfait représentant du libéralisme le plus injuste. Grâce à un jeu animal exubérant, Leonardo DiCaprio remporte une adhésion totale et obtient peut-être le meilleur rôle de sa carrière, celui qui fait de son association avec Scorsese l'égale de celle que le réalisateur a autrefois entreprise avec Robert De Niro. C'est dire le talent que l'acteur déverse dans ce film ! Moins directement immoral que Sam Rothstein, Jordan Belfort est malgré tout moins excusable car ne possédant que peu de qualités humaines, et c'est avec subtilité que le comédien recrée cette personnalité. Les seconds rôles sont quant à eux prestigieux et prodigieux, capables de se démarquer plutôt que de n'être que des faire-valoir. Fresque ambitieuse et magistrale, "Le Loup de Wall Street" fera à coup sûr date dans la filmographie du réalisateur mais aussi dans l'histoire du septième art. Pourtant, est-il forcément meilleur qu'un long-métrage comme "Shutter Island" ? Après tout, son côté tapageur et exceptionnel fait qu'il se fera évidemment remarquer dans la liste des films de son auteur, mais cette vigueur est aussi assez exténuante, comme si Scorsese avait eu les yeux plus gros que le ventre (mais n'est-ce pas le cas de Jordan Belfort ?) et on ressort de la projection un peu lessivé. Pour ma part, j'ai toujours préféré les films plus calmes du réalisateur, tels "Taxi Driver" ou "Alice n'est plus ici", peut-être moins époustouflants de maîtrise mais qui me touchent plus profondément. Quoi qu'il en soit, Martin Scorsese prouve ici qu'il n'a rien perdu de son énergie et qu'il est encore l'auteur le plus puissant à Hollywood, un maître qu'il sera difficile de déloger de son trône. Il le crie dans ce film, rappelle à tous qu'il est le seul au monde capable de faire aboutir de tels projets hors normes. « Look at me! », chantait Mick Jagger...
    Der Metzgermeister
    Der Metzgermeister

    40 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2014
    Si l'on regarde l'ordre de mes critiques on pourrait croire que j'ai chopé pendant l'hiver le dévastateur syndrome de F**d*c****. En fait non. J'ai souffert de la plus monstrueuse crise d'hémorroïdes de tout les Temps, quand le générique du Loup de Wall Street a commencé à tourner. Une monumentale claque dans la gueule dont l'impact a été décuplé suite à un visionnage en VO. Leonardo DiCaprio était déjà gigantesque dans Les Infiltrés, Shutter Island ou bien Django Unchained, mais j'ai l'impression que ce rôle dépasse tout les autres. Une oeuvre magistrale, fascinante qui m'a fortement intrigué à cause des multiples " péripéties " de Jordan Belfort. Une bonne dizaine de fois, j'ai rigolé de bon cœur. Qu'il s'agisse de sexe, de drogue, d'argent, tout y passe pour notre plus grand plaisir. Tout vire au comique, à la dérision ce qui fait que finalement, le film pourrait être considéré comme une comédie. Mais non. Alors certes, les sujets abordés sont délicats ( ce qui risque peut être d'endommager le film dans la course aux Oscars ) le capitalisme, l'opportunisme, l'univers impitoyable de la finance, mais bon, on s'accroche car on en veux toujours plus surtout quand un film est sujet à controverse. C'est un régal. Ceux qui ne l'aime pas, je les comprends. Mais malgré tout, j'étais quand même ravis d'avoir visionner ce petit bijou. Jeux d'acteurs excellent. Mise en scène épatante. Une cadence de folie pour finalement un film hors du commun de 3 heures. L'histoire d'un escroc, de son ascension à sa chute ( si il y en a une ? ) qui marquera les esprits par l'idée qu'il incarne : La liberté. Certes cela fais un peu cliché mais après tout, Belfort n'est t-il pas libre sur tout les points où nous ne le sommes pas ?
    Psydered
    Psydered

    48 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2015
    Un p*tain de film comme je n'ai jamais vu. Ce biopic retrace la vie de Jordan Belfort ici incarné par un Leonardo DiCaprio plus charismatique que jamais. Peut être l'un de ses plus gros rôle de sa carrière, en tout cas l'un dont on s'en souviens le plus. De l'excès en tout genre : drogue, sexe, alcool, femme, argent mais le tout est bien dosé pour nous donner une bombe pure. On a même droit a une apparition plutôt pas mal du célèbre Jean Dujardin... Franchement énorme, on ne vois pas le temps qui passe et on se laisse attirer par ce milieu plutôt douteux. Le côté comique est aussi bien présent et enchaine les scènes débiles les unes après les autres, et on adore ça !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2014
    Cette adaptation du roman du même nom raconte l’incroyable ascension d’un courtier sans foi ni loi qui créa un empire et sombra dans ses excès. Leonardo DiCaprio vit ce personnage aussi séduisant que crapuleux avec un tel talent qu’il prouve de nouveau qu’il fait partie des meilleurs acteurs de sa génération. Martin Scorsese aborde cet univers de corruption avec un ton totalement déjanté où se côtoient humour corrosif et débauches de sexe, de drogue et d’argent. Sans oublier, les pétages de plomb monstrueusement jouissifs et habituels de l’acteur principal. Le cinéaste ajoute à ça un casting de choix composé de seconds rôles cultissimes et d’un Jonah Hill en grande forme. Ce dernier participe énormément à l’aspect absurde de l’histoire grâce à son image populaire de jeune attardé. De plus, sa performance est pour le moins stupéfiante puisqu’assez inhabituelle dans la filmographie de l’acteur. La mise en scène, typiquement ‘‘scorsesienne’’ est également pour beaucoup dans la relation qu’entretien le spectateur avec les personnages car elle le plonge au cœur du récit en s’adressant directement à lui. Le seul reproche qu’on pourrait faire est de nous imposer quelques longueurs superflues. Martin Scorsese allie donc avec une grande efficacité les excès de ses personnages et l’absurdité totalement assumée de ses scènes pour nous offrir un spectacle jubilatoire et anthologique, grâce à son acteur fétiche véritablement au sommet de son art.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    Film désolant de vulgarité. des prostituées de l'argent et des toxicos. Aucune histoire ni morale. En résumé ce sont 3 heures passées à voir du nu et de la dépravation.. inutile
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2020
    Dès les premières minutes, nous sommes dans le bain. Lorsque Jordan Belfort, alors fraichement embauché à Wall Street déjeune avec Mark Hanna (incarné par un irrésistible Matthew McConaughey), son supérieur qui lui explique en quelques instants les règles d'or pour réussir dans ce milieu, le ton est donné. L'excès, les drogues, le sexe, l'argent... Rien n'est jamais assez pour Jordan qui va vivre pendant plusieurs années une véritable débauche tout en amassant un paquet d'argent de différentes manières loin d'être légales. Basé sur l'autobiographie de Jordan Belfort, "Le Loup de Wall Street" permet à Martin Scorsese de retrouver la frénésie qu'il y avait dans "Casino" en nous plongeant dans un monde impitoyable où la seule règle en vigueur semble être celle de faire de l'argent, qu'importe les moyens pour y arriver et tant pis pour les gens que l'on peut perdre au passage. Durant trois heures, le cinéaste nous montre cette frénésie vécue par Jordan Belfort, impeccablement interprété par Leonardo DiCaprio dans ce qui pourrait être un de ses meilleurs rôles. Sur un aspect souvent comique mais qui reste empreint de sérieux, le film est un véritable tourbillon d'énergie mis au service d'une histoire presque trop folle pour être vraie. L'alchimie entre Scorsese et son nouvel acteur fétiche est à son summum et la mise en scène du cinéaste s'adapte aussi bien à son sujet qu'à son acteur. Bien entouré par d'excellents seconds rôles dont on retiendra surtout Jonah Hill et la sublime Margot Robbie, DiCaprio est parfaitement à l'aise dans un rôle taillé sur mesure pour lui. Le tout emmené par une bande-originale forcément excellente et l'on obtient le meilleur film de l'année 2013.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2013
    Le synopsis du film annonce clairement la couleur.
    Grandeur et décadence d'un homme avide d'argent et de pouvoir, entouré par des bimbos en meutes, utilisées comme autant d'objets sexuels dans des parties de débauche que certains pourront trouver obscènes.

    Drogues multiples pour épicer le tout, et cotations en bourse pour donner le coup d'envoi. Voitures de luxe, villas de rêve et yacht magnifique, du déjà vu ? Pas vraiment.

    Des traders, ou de Wall Street, on peut se demander d'où vient le mal profond qui gangrène le monde et qui, visiblement, ne s'arrête pas à ces seules années 90. La fin du film est en cela très instructive.

    L'ensemble est tout à fait impudent, démesuré, démoniaque et parfaitement maitrisé.

    Il faut le génie de Martin Scorsese pour faire passer ces trois heures et arriver à rendre supportables, et presque sympathiques, ces voyous de la finance.

    Pari réussi en grande partie grâce à Leonardo DiCaprio remarquable. " Un Caligula des temps modernes et toute la débauche qui va avec", pour reprendre ses propos. Il excelle dans ce rôle, s'amuse et en fait des tonnes. Mais avec quel talent ! Il est présent de bout en bout dans une succession de scènes plus invraisemblables les unes que les autres. Il crève littéralement l'écran. Je m'incline, et je ne suis pas un inconditionnel.

    À ses côtés, l'ensemble de la distribution reste loin derrière.
    Je retiens la courte participation de Matthew McConaughey méconnaissable en trader pourri. Un nouveau registre, dans lequel il excelle une fois encore.

    Les fans, dont je suis, d' "Absolutely Fabulous " seront heureux de retrouver Joanna Lumley, en grande forme sous les costumes d'une grande bourgeoise anglaise qui n'a pas oublié les sixties.
    fyrosand
    fyrosand

    113 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2014
    Je dois le reconnaître, le loup de Wall Street est un très bon film ! Mais il est long, très long et, même si le temps passe relativement vite, on a l'impression que ça tourne souvent en rond .
    C'est son plus gros défaut ... Un autre défaut : certaines scènes ne servent à rien et, pour un film de longue durée, c'est assez frustrant .
    Mais, si on met à part ces petites lacunes, on en sort quand même satisfaits !
    Di caprio, ayant déjà joué dans plusieurs films de Scorsese ( notamment le très bon Shutter Island ), est au plus haut niveau de son art ! Passant d'un colérique ou sur excité, à un drogué complètement jeté, il nous fait bien rire à plusieurs reprises .
    En parlant des personnages, c'est aussi un grand atout de ce film ! Il y'en a beaucoup et chacun est mis en valeur au moins une fois dans le film . ( le chinois lors de l'interrogatoire, le père lors de sa présentation au téléphone, ect ... )
    Le film change de couleur assez souvent, allant de déjanté à dramatique d'une manière fluide et efficace .
    Pour la musique de Howard Shore, elle ne m'a absolument pas marquée .
    C'est donc un film à plusieurs reprises amusant, déjanté et bien divertissant ... Mais ça ne vaut pas un bon "les affranchis" ou "Hugo Cabret" par le même réalisateur .
    brunetol
    brunetol

    188 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mars 2014
    Scorcese a toujours été fasciné par les monstres, les déviants, les ordures, jusqu'à leur trouver des qualités attendrissantes. L'efficacité de la mise en scène est impressionnante (Scorcese ayant bénéficié une fois de plus d'un budget illimité pour faire tournoyer ses grues, ses steadycams, ses drones, ses cable-cams, etc...), la bande-son irréprochable est comme toujours dopée au meilleur pop-rock, mais a-t-on envie de voir ça, cet étalage de sous-humains dégénérés carburant à la coke et à la baise en surfant sur l'universelle cupidité de crétins friqués ? Au fond - et qu'on me pardonne le point Godwin, c'est au festin d'une bande de tarés nazis déguisés en jouisseurs mafieux que nous invitent Di Caprio et Scorcese. Ces types démolissent le monde, massacrent des innocents à distance, dévastent la planète à leur seul profit. Au bout d'une heure on a compris, et il en reste deux. Et plus le film s'étire, plus il devient prévisible - et de plus en plus antipathique, tant il épouse les travers qu'il décrit. L'accumulation de séquences (baise, drogue, scènes de ménage, arnaques, dépenses somptuaires, hurlements, "fuck", ad nauseam) épuise et lasse : on n'en peut plus, on n'en veut plus. Di Caprio est parfait en obersturmfürher de l'indécence, entre séduction et grimaces too much (jusqu'à imiter Christian Clavier dans "les Visiteurs"), et s'impose une fois de plus comme un acteur virtuose au service de rôles détestables. Faute d'être crédible. Le vrai Jordan Belfort ne méritait sûrement pas un tel film à sa gloire. "Margin Call", beaucoup moins outrageusement flamboyant, renvoyait probablement une image plus juste des bandes de salopards régnant sur la finance mondiale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2017
    Une Véritable Claque. Apres le Vertigineux Shutter Island,le cinéaste Martin Scorcesse dépasse toutes nos attentes avec son Nouveau Chef D'Oeuvre qui s'inspire de la vie Tumultueuse et Surprenante du trader Jordan Belfort tout en faisant découvrir les dessous de la Finance dans ce Biopic Fiévreux et Décadent qui confirme le talent inouïe de Scorcesse. Pour Commencer la Mise en Scéne est Ébouriffante en disposant au passage de Travellings hallucinants au niveaux des Plans Séquences qui sont maîtriser d'une façon stupéfiante et qui est accompagné d'une BO Enlevée de Howard Shore qui vient pimenter l'ambiance déjanter du long métrage. Ensuite le Scénario est quand a lui Passionnant de bout en bout en parvenant a retranscrire l'incroyable parcours qui va de l'ascension a la chute de l'un des riches traders de la finance dont le rythme est mener frénétiquement et sans aucune interruption pendant 2h50 de film,Ajouter a cela une Multitude de Séquences devenues rapidement Mythiques qui regorge tout d'abord d'un Humour outrancier mais regorgeant de Répliques Savoureusement bien senties ainsi que sont lot de Séquences Provocatrice qui mêlé Sexe,Drogue,Violence et Alcool qui défilent a fièvre allure tout en étant réserver a un Public Prévenue mais qui n'oublie néanmoins pas de faire part a l'Emotion qui reste quelques part lors des Moments particulièrement et Émotionnellement fortes du long métrage. Enfin le Film regorge d'une Galerie ahurissante de Personnages hauts en couleurs et qui dispose en prime d'une Distribution de Luxe avec en tete le comédien Léonardo Dicarpio qui est totalement extraordinaire en prêtant ses traits au mégalomane et déchaîner Jordan Belfort dont la performance hors norme de Dicaprio est a saluer tellement l'acteur s'investit énormément dans ce personnage qui fait parti de l'un de ses meilleures roles d'acteurs, face a lui le reste du Casting est au diapason en étant Composer de Jonah Hill,Matthew McConaughey,Kyle Chandler,Jon Bernthal,Jean Dujardin,Shea Whigham,Jon Favreau,Rob Reiner et Margot Robbie dont cette dernière se révèlent comme la révélation du film en pretant ses traits a la Séduisante et Rayonnante Naomi Belfort. En Conclusion,Le Loup De Wall Street est un véritable Ovni Cinématographique qui confirme malgré son age le talent monstrueux de Scorcesse qui parvient a livrer ici une oeuvre a la fois Brillant,Provocant,Décadent,Sulfureuse,Hilarant et Poignant qui rentre incontestablement au panthéon des plus grands films des années 2010 ainsi que l'un des meilleurs films de la filmographie de Martin Scorcesse qui est a voir et a revoir impérativement.
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