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Stephenballade
397 abonnés
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1,0
Publiée le 29 mai 2016
Par le biais de "Notre univers impitoyable", Léa Fazer a voulu donner de façon évidente une dimension sociologique à travers une sorte de guerre des sexes visant à obtenir au moins la parité dans le monde professionnel. L’intention est bonne, voire louable. Mais à présenter un univers impitoyable (celui d’un cabinet d’avocats d’affaires) avec légèreté, cela donne une comédie pitoyable. En fait, ça ne fait pas rire, ce qui est un comble pour une comédie. Mais cela ne vient pas du sujet: c’est la façon d’aborder le thème qui est dérangeant. Tantôt on a le point de vue de Margot (Alice Taglioni) fraîchement nommée comme associée de son patron, tantôt on a celui de Victor (Jocelyn Quivrin) nouvellement nommé… au même poste. Bon je ne suis pas sûr de bien me faire comprendre… Eh bien justement ! vous voyez à présent ce que j’ai vécu, et je vais m’efforcer de vous en expliquer la raison. Le scénario de la cinéaste n’est pas clair, tout du moins sous la forme présentée. On passe de l’un à l’autre, sans crier gare, et on s’y perd, jusqu’à ce qu’on commence à s’habituer à cet exercice de style, tout du moins lorsque les changements de coiffure interviennent, lesquels se révèlent accessoirement utiles au spectateur pour matérialiser le changement de narration. En d’autres termes, c’est brouillon, et si brouillon que le spectateur s’embrouille. spoiler: En fait, nous avons deux histoires parallèles : on a la promotion de Victor, préféré à sa femme, puis on efface tout et on recommence avec la promotion de Margot en lieu et place de son homme. Et c’est ainsi durant tout le film, tant et si bien qu’on ne sait jamais qui a été nommé. La réponse ne viendra que dans les derniers instants. Agaçant. D’autant plus agaçant que le sujet n’apporte aucune surprise. Pire, il comporte des clichésspoiler: : la nouvelle associée couche avec son patron ; le nouvel associé tamponne sa secrétaire ; et les avocats d’affaires roulent en voiture de luxe . Que nous reste-t-il ? Pas grand-chose, même si le regretté Jocelyn Quivrin se démène beaucoup. Il est même très bon sur les 40 premières minutes, et on a l’impression d’assister réellement à sa vie. Son attitude, son expression scénique, ses répliques trahissent le fait qu’il est totalement dans le rôle. Ensuite, ça se gâte, on le sent nettement moins à l’aise. Pour le reste, rien de bien extraordinaire, pas même Thierry Lhermitte. En fait, seule Julie Ferrier parvient à tirer son épingle du jeu en secrétaire. Certes elle alimente le cliché dont j’ai parlé plus haut, mais au moins elle a le mérite d’amener de la légèreté et de la fraîcheur à cette comédie bien fade. spoiler: Entre le fait qu’elle mette un porte-jarretelles pour aguicher son amant, ou qu’elle vienne au mariage de celui-ci seulement vêtue d’un imper… mmm. Bon, redescendons sur terre, d’autant plus que le seul passage exotique est de courte durée. A part elle, vous verrez que "Notre univers impitoyable" est loin d’être mémorable.
Mouais... pas convaincu. Le concept est séduisant sur le papier : nous présenter les deux versions possibles d'une histoire de promotion et d'amour. Avec, pour que ce soit clair, des coupes de cheveux différentes pour montrer le passage d'une version à l'autre. En pratique, il faut vraiment s'accrocher, et c'est bien confus. Mais ce n'est finalement pas le plus gênant. Ce qui est surtout dommage, c'est l'étiolement de la qualité des répliques au fil des minutes. On commence sur des bases élevées, mais on finit sur du tristement banal. Dernière chose, il faut vraiment aimer les ambiances "règlement de comptes à OK Corral". Moi ça m'a soulé dès la première demi-heure.
Cette comédie française n'est pas mauvaise mais j'ai apprécié moyennement le scénario en dépit de la bonne interprétation des acteurs notamment à cause des stéréotypes.
Ce film pose un nouveau regard sur le monde du travail, impitoyable comme l'indique le titre, tant pour les relations humaines, écartées, puis bafouées, mais aussi pour l'Humanité, qui se voit privée de son sens, et de sa substance première: la vie. Le couple (à la vie comme à la scène) incarne cette perdition, qui mène inéluctablement à l'échec de leur vie sentimentale. L'idée très inventive de filmer ce couple séparément, en utilisant le conditionnel (et si c'était lui qui avait obtenu le poste?) démontre avec plus de pertinence (et plus d'équité!) ce qu'une simple décision (en fonction de qui obtient le poste convoité) peut engager comme conséquences. On navigue entre les deux vies, jusqu'à leur échec final, qui s'avère aussi irréversible pour elle que pour lui. Une très belle (mais tragique) illustration de ce monde implacablement inhumain, le travail. Impeccablement bien filmé.
Une sympathique comédie qui ne révolutionne rien du tout mais qui se laisse regarder de par son déroulement. La réalisatrice nous montre les deux destins différents d'un couple parfait.
Si "Notre univers impitoyable" apporte quelques reflexions amusantes sur les rapports hommes/femmes dans le monde du travail, le côté comédie du film a été légèrement bâclé, les acteurs étant assez sous-employés et l'évolution du scénario plutôt limite. On a vu mieux comme film sur le travail dans la société.
Léa Fazer jongle avec le scénario et réussit un bon film. La lumière dans les "gris/bleu" s'adapte parfaitement à l'histoire et au jeu des comédiens. Mention spéciale pour le couple Taglioni/Quivrin. Excellents tous les deux !
Je ne cesse de donner leur chance aux films français et je ne cesse d'en sortir dépiter, ce film se veut comédie mais n'en a ni l'étoffe ni les épaules. Les dialogues sont creux, sa mise en scène est lisse, ses acteurs plats, l’ensemble déborde de froideur et d'un manque total d'envergure. Le film par ailleurs par son principe de montrer les deux versions de l'histoire en ressort embrouillé. Qu'il fasse le tour des clichés je n'en suis pas convaincu au contraire un des rares intérêts de cette production est d'adopter un point de vue qui semble réaliste (rivalité, jalousie, le milieu du travail comme le milieu de toutes les bassesses est ce si faux que cela )? L'autre intérêt étant d'être assez neutre et de ne pas prendre partie pour l'un ou l'autre des 2 camps, ce qui est rare , contrairement à toutes les productions classiques ici les deux sexes en prennent pour leur grade. Cela reste tout de même bien peu, le tout propose donc une comédie lassante, pauvre et paresseuse !
Notre univers impitoyable ou notre univers d'arrivisme et hypocrite où par jalousie et envie les gens se déchirent avec mauvaise foi. Cette comédie sociale manque peut-être un peu audace... mais se laisse regarder. Complicité et harmonie, Alice Taglioni et Jocelyn forment un beau couple à l'écran et dans la vie.
bon film francais qui nous fera oublier le bas niveau d'asterix.. on assiste ici a une double histoire sur la rivalité entre homme et femme dans le monde du travail, plein de moral et tres drole ce film est vraiment bien.
Jolie comédie habilement construite autour d’un scénario qui alterne deux éventualités. Mais trop mignonne et pas du tout impitoyable. Il manque un peu de férocité à l’encontre de ces consultants-avocats qui dans la réalité se marchent sur la gueule avec l’argent de leurs clients.
Après une catastrophique première fois ("Bienvenue en Suisse"), Léa Fazer retourne derrière la caméra et nous sert une étude comportementale gentille, baignant tranquillement dans l'eau de rose. Là où l'on attendait un ton vachard, la réalisatrice se morfond dans la complaisance du film de couples quadras. L'idée de départ, excellente, laisse alors place à un vague ennui ; car traiter des sentiments humains, du monde du travail et de ses aléas sur un seul enjeu dramatique (l'adultère), c'est bien maigre. Ce qui fait que rien ne décolle et que la plupart des situations ont un air de déjà-vu (le film se veut moqueur des clichés mais finit par tomber dedans - madame trompe monsieur avec son patron, monsieur trompe madame avec sa secrétaire - ), et la morale, faussement alambiquée, tombe à plat. Cette étude réussit finalement plus à nous faire rire et à nous charmer grâce à ses deux intrprètes principaux (couple à l'écran mais aussi à la ville, Alice Taglioni et Jocelyn Quivrin), qu'à nous faire réfléchir sur les dommages collatéraux de l'amour dans l'univers soi disant impitoyable du bureau. Le traitement est bien trop squelettique pour que l'on prenne plaisir à savourer pleinement les quelques joutes verbales réussies, et le film, peu aidé par une mise en scène protéiforme et un réçit qui manque de fluidité, finit par s'effondrer comme un château de cartes. Le titre laissait présager le meilleur, mais malheureusement, c'est encore une fois la romance qui prend le pas sur la méchanceté, le "Notre" qui dévore l'"Univers impitoyable". Dommage.
Réellement bien sympa ce film... je m'attendais à un film très moyen et finalement voici un film de qualité, une comédie à la fois sur les rapports dominant/dominé dans un couple, mais aussi sur les diverses options de choix dans la vie, etc... le tout présenté à la fois très réaliste tout en restant au 2nd degré... une réussite !