Revolutionary Road, titre original oblige, est un film qui frappe et qui ne perd d'ailleurs pas beaucoup de temps pour nous envoyer deux ou trois gnons bien sentit. Sam Mendes dans cette optique nous ressort quelques parades déjà entrevu dans ces précédentes réalisations, on pense évidemment tout particulièrement à Amercian Beauty sur bien des points.
Comme pour son premier film certaines similitudes ressortes. Les conventions, les attentes, cette fausse perfection comme illusion. Le regard est toutefois très dissociable. Si on se base sur la sensation d'être pris au piège dans un endroit qui nous sort littéralement par les yeux c'est plus vers Jarhead qu'il faut se tourner. La ligne qui rassemble se pose auquel cas de cette façon. Ou j'en suit ? A cette question existentielle la réponse ici fait mal. La philosophie est bien invoqué à différents angles, dans un silence, un regard ou plus explicitement de vive voix. Son ultime scène est de mon ressentit celle qui symbolise absolument tout. Ce vieil homme en arrière plan prend ici toute la place, occupe l'espace et réveil des sentiments étrange qui nous renvoie à l'analyse aux forceps de son fils précédemment. L'illusion n'est plus le masque, le désespoir et la résignation le sont.
Leonardo DiCaprio et Kate Winslet que l'on retrouve quelques années après Titanic forme un couple qui se déchire et trouve sans nul doute de la matière pour exploiter toutes les parcelles de leurs talents. Elle sur un fil, telle une funambule qui refuse de renoncé, qui s'accroche à tout prix. Lui qui rebrousse chemin et entrevoit un autre croissement. Deux visions irréconciliable. A la fois tragique mais infiniment magnifique. A l'image du film.
Ils faut souligné l'apport des seconds rôles. Richard Easton comme je l'ai indiqué plus haut mais aussi sa femme dans cette histoire, la très grande Kathy Bates qui partage une nouvelle fois l'affiche de ce couple tout aussi émouvant. Michael Shannon, le fils " aliéné " est quand à lui renversant. A la fois cynique et lucide, complètement inadapté au monde dans lequel il vit, privé de ses compétences c'est bien de sa vérité qu'il subsiste et pourtant ... Kathryn Hahn et David Harbour complète cette fantastique distribution.
Pour être franc, si aujourd'hui je considère ce film comme étant une œuvre majeure, je n'ai pas toujours été de cet avis. Mon premier visionnage alors très jeune m'avais fortement décontenancé et c'est bien les années et le nombre de retour à celui-ci qui m'a fait revoir mon " jugement ". Pour ne pas l'avoir compris au départ je peux dire qu'a cet instant je vois maintenant très bien ou ce film veut en venir. Mes impressions sont donc immuables je crois dorénavant. Revoir Revolutionary Road à donc de cesse de me rappeler quelque chose, à la manière d'American Beauty revu il y'a très peu également. Sam Mendes dont j'ai très peu évoqué sa mise en scène très soignée, classique mais somptueuse raconte avec ce long métrage un bouleversement terrible sans trop de brutalité. Un adage parle d'une main de fer dans un gant de velours. Il y'a de ca ici.
On attendais avec impatient de revoir le couple ( jack/Rose) ! Voila une tres bonne histoire , un couple cherchant a s'en aller d'ou ils vivent pour etre heureux . L'histoire a quelques faiblesses et a parfois du mal a demarrer mais on est captiver par la prestation de Leonardo Dicaprio et Kate Winslet , j'aimerais surtotu applaudire Kate Winslet qui a fait dans ce film une prestation rare !
Sam Mendes a prouvé son talent depuis des années avec American Beauty en signant un portrait réussi et pertinent d'une famille américaine en proie au démon propre de l'Amérique. Ici il réitère en brossant le portrait d'un couple qui tente de trouver le bonheur, celui de vivre une vie avec passion, mais dans leur quartier calme tout n'est que formalité et routine. Ainsi Sam Mendes pose la question suivante: peut on vivre heureux dans une société qui installe l'homme dans un confort aliénant ? Dans un monde ou la société attend tout simplement ce que nous devons être, c'est à dire un homme qui ramène de quoi nourrir la famille et une femme qui reste à la maison pour s'occuper de ses enfants, il n'y a plus de place aux rêves. La société nous pousse à nous caser un par un et alors tout devient désespérant et insignifiant. Sam Mendes le fait transparaître dans sa mise en scène, faisant des premières scènes de ménages entre le couple une sorte de pièce de théâtre ( les dialogues y font penser) ou aucun de leurs arguments ne fera avancer leurs vies jusqu'à une idée qui plonge le couple dans une euphorie totale, croyant voir le bonheur a leur porté. C'était malheureusement une douce illusion, éphémère car la société les rattrape avec la promotion de travail que le personnage de Leonardo Dicaprio obtient. Ce sentiment d'être piégé en quelque sorte de son propre schéma de vie et de préférer une vie confortable mais sans surprise à une autre beaucoup plus risquée mais tellement plus mémorable et cela même si on en souffre, Sam Mendes le retranscrit a la perfection. Les personnages sont très bien écrits et on se demande durant le film qui est le plus lâche des deux, celle qui avorte son bébé par peur de voir son rêve se détruire ou celui qui n'a pas le courage de le réaliser par peur de tout perdre ? En ce sens j'ai préféré Les Noces Rebelles a American Beauty car chaque dialogue transpire la pertinence et le talent pour ce qui est de sonder le mal être humain. Et comme dans American Beauty, toute cette histoire se solde par une tragédie, avec quelles conséquences ? Si on en croit le dernier plan, aucune ( à par bien sur le personnage de Leonardo Dicaprio) puisque tout recommence comme avant et inutile d'écouter, nous connaissons déjà la chanson. C'est donc pour ma part un grand film, très pertinent et mené par un duo d'acteur (Kate Winslet et Leonardo Dicaprio) absolument épatant, ou une société basée sur les apparences et le confort pousse l'humain à ne plus exister.
Il n'y a pas d'autre mot pour décrire ce film : un chef-d'oeuvre. Un couple interprété de façon magistrale par un duo qui fonctionne parfaitement. Les valeurs d'un couple, leurs envies, les clichés, les enfants... Tout est surligné par un Sam Mendes qui a écrit un scénario digne de ce nom. Les dialogues sont vifs, bien orchestrés et magnifiquement dirigés par le couple star du film.
« En ne voulant pas être ce que l’on est, on finit par l’être sans s’en apercevoir »
Un couple laminé par un système de procédures liées à des compartiments domestiques et professionnels privées de sensations et de décisions personnelles se détruit par la mise en lumière de deux nouvelles entités révoltées.
L’absence d’une véritable personnalité mène au clash deux époux devenus névrosés, diabolisés, presque bestiaux suite à une rage de vivre inassouvie.
Le couple Wheeler constamment rattrapé par son quotidien se débat dans une monotonie indélébile.
La belle maison, la grosse voiture, le relationnel courtois et le costume cravate acquis dans la normalisation empêchent toutes pensées folles.
Les corps s’éteignent lentement. Les visages deviennent ternes. Le manque d’expédients et de sensualité manquent atrocement.
La ménagère en sanglots voit dans les reflets d’une eau savonneuse la récurrence à long terme d’une triste vie uniquement basée sur la soumission envers un processus inlassablement répété.
Cet opus sensible et destructeur dénonce un socialement correct mesquin et hypocrite masquant l’insoutenable finalité de penser que l’on est venu au monde pour rien.
Uniquement récupéré par une pensée de groupe donnant lieu à une production thématique lourde, durable, sectaire et laborieuse loin de terres enchantées ou l’on désire être soi-même.
Une œuvre poignante sur la conquête la plus noble qui soit, celle d’individus enfin épanouis par la liberté d’entreprendre et de réussir des challenges pour lesquels ils sont faits.
décevant ce mélo à la sauce des films hollywoodiens des annés 50, l'exploit réside dans la réunion, une sconde fois, des acteurs vedettes du "titanic" plus katy bates, quant au sujet , il est d'une banalité affligeante, si les décors et les costumes donnent une bonne reconstitution du film, le scénario manque d'étoffe, un couple qui ne s'aime plus et qui s'ennuie, déjà vu ! les seconds rôles, eux, sont plus intéressants, katy bates ou michael shannon lll, vu récement dans boardwalk empire, ce sont eux que l'on retiendra le plus malgré leurs courtes apparitions au détriment de kate winslet, habituée dans les rôles de femme tourmentée ou d'un leonard de caprio qui a l'air d'un ado grandi trop vite
Un très beau film, poignant et qui sonne très juste, qui commence comme une belle comédie romantique et qui glisse lentement vers le drame. On est happés dans le quotidien de ce couple des années 50 qui, à trop se croire exceptionnel, est devenu un couple ordinaire, plongeant dans une routine fatale qui ne leur convient pas. Un engrenage implacable qui détruit tout. Plus de dix ans après Titanic, Leonardo DiCaprio et Kate Winslet prouvent qu'ils ne sont plus des jeunes premiers et offrent de remarquables prestations dont on se souvient longtemps après le générique de fin. Ce couple qui se déchire est très réaliste et marque les esprits. spoiler: Dommage qu'une fois encore, le couple formé par les deux acteurs soit promis à un destin tragique !
3,5/5 pour la prestation des acteurs tout simplement exceptionnelle. Ce film marque le grand retour du duo Kate Winslet/Léonardo Dicaprio dans un drame centré sur les inquiétudes de la vie en couple. Un Oscar du meilleur second rôle pour Michael Shannon largement mérité.
Pas mal,mais je m'attendais à mieux : les acteurs très bien, mais c'est assez prévisible, il n'y a pas beaucoup d'intrigue(a part la fin), c'est vraiment vraiment mou par moments, et j'ai eu du mal a rentrer dans le film.Sujet intéressant et bien abordé,même s'il ne se passe pas beaucoup de choses : quelques "retournememts de situation" si je puis dire, mais c'est tout, histoire pas très bien rythmée aussi ...Sinon Leonardo DiCaprio et Kate Winslet, couple mythique, sont vraiment parfaits,et Winslet à vraiment mérité le Golden Globes, même si DiCaprio le méritait tout autant qu'elle...A voir tout de même pour un film émouvant et une trés bonne réalisation.
Le petit frère d'«American Beauty», en plus mature mais en moins inspiré (et en moins drôle). Car si «Les Noces Rebelles» est bien la chronique de la désagrégation d'un couple de la classe moyenne (du Bergman très soft en quelque sorte), c'est aussi la chronique d'aspirations contredites par un mode de vie aliénant : la société de consommation. Sam Mendes continue donc de dépeindre la fin d'une ère - la fin de l'American Dream -, d'un point de vue ne serait-ce qu'existentiel. Au moins sur ce point son approche est quelque peu pertinente et provoque parfois la réflexion : une fois encore les personnages sont grotesques à force de se surestimer... à moins qu'il ne soient humains à force de douter, en tout cas ils constituent dans une certaine mesure un miroir que Mendes nous tend. Malheureusement c'est là le seul intérêt des «Noces Rebelles». Certes les acteurs sont bons, Leonardo DiCaprio et Kate Winslet livrant une interprétation à propos, quoique sans aucune surprise, presque dénuée de vie d'ailleurs. Mais par dessus tout c'est la « mise en scène » de Mendes qui plombe complètement le long métrage. Racoleuse et consensuelle au possible, qui plus est démonstrative et bien peu subtile, elle transforme une plutôt bonne histoire en un film plus que bancal et trop souvent dénué de justesse (bon sang mais par moments quel ramassis de cliché!), gangrené par une paresse esthétique exaspérante. «American Beauty» avait pour lui une relative audace dans le propos, un mélange d'humour, de justesse justement et de critique acerbe de l'« American way of life »,... et même quelques passages visuellement inspirés! Là ne reste que la critique... et Mendes à même mis de l'eau dans son vin! À l'image du dernier Scorsese ou de «L'Échange» d'Eastwood, les années 50 sont décidément esthétiquement bien mal rendues par nos amis nord-américains! Que cela sent l'artificel, le toc à plein nez! Après tout c'est peut-être un bon révélateur des limites criantes du cinéma de certains, un bon moyen de dégonfler les baudruches... [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Sam Mendes film brillamment la routine qui s'installe dans une famille moyenne Américaine des années 50 grâce au duo magnifique de Kate Winslet et Leonardo DiCaprio tout simple époustouflent dans le rôle de ce couple vivant dans le mensonge et l'ennuie de leur vie. A voir