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Un visiteur
5,0
Publiée le 12 octobre 2008
Personnellement, je fais partie des rares qui pensent que ce film est largement à la hauteur des précédents, si ce n'est même légèrement supérieur, de par la tendresse accompagnant tous les personnages, et qui n'étaient pas forcément présents dans les autres opus où le cynisme pouvait parfois flirter avec le mépris.
Evidemment, nous avons encore affaire à des perdants qui aimeraient tellement faire partie des winners mais qui ratent tout ce qu'ils entreprennent et le regard de Jaoui est constamment à la bonne hauteur.
Excellemment écrit, avec un scénario parfaitement maitrisé, et doté évidemment de dialogues faisant très souvent mouche, on ne peut en vouloir à Jaoui d'aborder parfois des sentiers déjà balisé -par elle ou d'autres-, d'autant plus que tous les acteurs offrent une prestation remarquable, de Jamel dans un contremploi dont il se sort à merveille à Frédéric Pierrot dans un rôle hélas trop court.
Assez intimiste. Si on aime le couple J et B, alors on se laisse porter par leurs petites aventures et mésaventure... Toujours les petits détails présents qui révèlent la vérité des sentiments et de la vie tout court.
Bof bof bof. Quand même bien déçue par ce film que je ne vais pas tarder à oublier d'ailleurs. On s'y ennuie et on attend que ça commence enfin... Dommage car j'adore tous ces acteurs!
Ce film est sans rythme souvent ennuyeux. C'est très dommage mais il n'est pas totalement nul. Tous ces personnages péremptoires (féministe pure et dure, documentariste sûr de lui, petit prétentieux qui croit pouvoir réussir partout) ne sont que de vrais ratés qui s'ignorent et de ce point de vue le film n'est pas sans profondeur. Alors 2 étoiles
Contrairement à pas mal de monde, je trouve que c'est le meilleur film du tandem Jaoui/Bacri, tout est juste parceque tout n'est qu'équivoque et "ratage". Ils tatonnent, ils se frolent, ils se comprennent plus ou moins par moment tout n'est qu'hésitation dans un monde sans queue ni tête où l'individualisme est tel que la communication, la compréhension, l'empathie,deviennent insurmontables. Ils en bégaient, seule la mère de Djamel avec sa sagesse d'un autre âge avance doucement mais surement. Excellent.
Le scénario est mince et brouillon (deux caractéristiques pas facile à réunir mais ils l'ont fait, si, si). 'Ils', ce sont bien sûr Bacri et Jaoui, inamovibles, égaux à eux-mêmes, trop certainement... La scène des moutons ou du joint sont vraiment risibles. Mais au bout du compte, c'est bien ce qu'on peut reprocher à ce film, de trop ressembler à un assemblage de saynètes. On passe, malgré ces défauts, un bon moment grâce à des dialogues bien ciselés.
A l’image de ‘’Comme une image’’, ha ha, ‘’Parlez-moi de la pluie’’ se regarde tranquillement mais ne laisse pas de trace. A quelque chose prêt, on quitte les personnages comme on les avait trouvés. Je suis incapable de donner le thème du film. Pire, la scène où les trois protagonistes en pleine crise se retrouve chez les paysans du coin fait carrément pomper sur ‘’Les bronzés font du ski’’ en moins drôle. Si l’interprétation est impeccable, la mise en scène n’a rien d’extraordinaire et le scénario apparaît faiblard comparé aux sommets que le duo Bacri-Jaoui a déjà produit. Que demande le peuple ? ‘’Et Jamel ?’’ C’est la première fois qu’on le voit dans un rôle d’adulte, et il s’en sort très bien.
Agathe, la féministe a beaucoup plus de self-control que ses sœurs moins évoluées. Florence devient hystérique quand Superman la gène et qu’elle ne peut plus envoyer de SMS. La serveuse vocifère son désarrois dans un téléphone portable et ensuite profitera de la compassion de Karim dont l’épouse est très effacée. Mimouna récite les versets du MLF, elle n’est pas payée par ses employeurs mais elle ne veut plus être l’esclave de son mari. Toutes les scènes où Jaoui, Debbouze et Bacri sont réunis sont envoûtantes. La colère de l’agriculteur reflète l’état d’incommunication qui nous a été inculqué.
Film rempli de finesse qui fait passer des tas de messages et des tas d'émotions. Cela reste du Jaoui/Bacri et un grand tant mieux ! On rit, on réfléchit, on est touché...film que j'ai trouvé très beau.
Troisième réalisation d'Agnès Jaoui, ce "Parlez-moi de la pluie" est sans doute aussi le moins convaincant. En effet, on a un peu plus de mal à se sentir concerné par ce qui se passe devant nos yeux, le film souffrant de quelques longueurs un peu dommageables, des marivaudages pas forcément essentiels, et quelques personnages un peu trop omniprésents (la mère de Jamel Debbouze à l'écran notamment.) Cela dit, le film réussit quelques très belles fulgurances et cela, on ne peut vraiment pas le dédaigner. En effet, comment rester insensible à certaines répliques particulièrement brillantes et les scènes entre le trio Bacri-Debbouze-Jaoui souvent un régal, si bien que l'on a d'ailleurs une légère tendance à ne s'intéresser qu'à ces scènes, heureusement relativement nombreuses. Le scénario laisse lui un sentiment un peu mitigé, les sujets évoqués étant souvent traités à moitié et pas toujours avec profondeur. Cela dit, Jaoui évite la lourdeur que pourrait engendrer ces thèmes, ce qui est à mettre à son actif. A noter une musique de belle facture et totalement dans le ton de l'ensemble... Sans convaincre réellement donc, ce "Parlez-moi de la pluie" demeure par ailleurs un moment agréable à passer et une comédie dramatique au fond plutôt réussie et drôle, ce qui n'est déja pas si mal. On s'en contentera...
Un air de famille était un petit bijou. Le dernier film est un précipité usé, limite décomposition. Vive la recomposition. D’ici là, Agnès Jaoui doit arrêter son cinéma et se consacrer à la chanson.
Les bonnes situations restent, les bons mots subsistent ici et là. Exemple : Bacri le reporter interviewe Jaoui la politique dans une colline. L’entretien au grand air est perturbé par les bêlements d’un troupeau de moutons. Et voilà que Bacri tente de les disperser mollement et déclare : J’ai quasiment aucune autorité sur ces moutons !
Encore, les personnages secondaires ont toujours le beau rôle et envoient élégamment au tapis les pseudo premiers rôles.
Mais la chronique familiale est ennuyeuse, mais la chronique sociale est anecdotique. Le profil du film est trop personnel, le déroulé trop confus pour atteindre une dimension universelle, et toucher et emballer. Parlez-moi de la pluie aurait pu être une espèce de road-movie provençal où le reporter local Bacri, détaché, flottant, revenu de tout, aurait suivi et heurté la femme politique féministe que joue Jaoui, au bord du fiasco personnel. Y aurait eu de jolis rebondissements, sans pour autant déroger à leur ligne réaliste. Là, ça papillonne sans légèreté. Avec une dose de travail supplémentaire, on aurait pu atteindre un short-cuts couleur Méditerranée. Là, les sujets et histoires du film ne recèlent aucun mystère ; les glissements sont attendus, les chevauchements maladroits. http://crepitus.over-blog.com/article-22303884.html
Film sans interet,ennuyant et sans véritable scenario.L'histoire est plate du début a la fin ainsi que les personnages,sauf peut etre Bacri qui est pas trop mal dans ce film.A eviter.