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Acidus
743 abonnés
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4,0
Publiée le 9 février 2013
Assez classique dans la forme et dans le fond, "Rio Bravo" se compose toutefois de plusieurs éclats de génie (la scène de patrouille dans la ville en est un des nombreux exemples) et surtout d'un trés bon casting bien que je ne sois pas un grand adepte du jeu statique et inexpressif de John Wayne. Les personnages qu'ils incarnent ont une personnalité plus élaboré que la plupart des westerns et deviennent vite attachant. Il n'ya pas assez de surprises dans le scénario à mon goût mais "Rio Bravo" n'en reste pas moins un grand film.
Un grand classique en ce qu’il illustre un thème traditionnel du western : un shérif presque seul , en butte à un riche propriétaire avec beaucoup d’hommes de main, barricadé dans sa prison. La réalisation, la mise en scène sont à la fois subtiles et équilibrés, avec les va et viens de l’intérieur de la prison à la ville ou au saloon. C’est une des grandes réalisations qui sait intégrer les procédés du théâtre à l’art cinématographique. Le film est un quasi huis clos où les scènes d’action sont finalement assez rares mais très modernes : la scène où un tueur blessé est repéré à cause de son sang tombant en gouttes dans une choppe de bière fait penser aux prouesses maniéristes du western spaghetti. Il y a des situations émotionnellement fortes et originales en même temps : celle où l’adjoint alcoolique, sur le point de replonger, reprend le dessus en entendant l’air musical des assiégeants mexicains de Fort Alamo est étonnante et réellement émouvante.
Légendaire figure du western américain, le "Rio Bravo" d'Howard Hawks est une aventure classique du genre qui nous montre l'affrontement opposant un shérif et ses hommes à des brutes sans scrupules. On y retrouve sans surprise John Wayne qui retrouve une fois encore le chemin du Far West accompagné pour l'occasion d'un excellent Dean Martin, des sympathiques Ricky Nelson et Walter Brennan et de la séduisante Angie Dickinson. Travaillés pour leur donner un attachement certain, les personnages de "Rio Bravo" sont simples et efficaces tout comme le film en général. Scénario bien écrit et rythmé pour les quelques deux heures vingts de bobine, ce long-métrage mythique sait encore séduire malgré son âge avancé et son final qui perdit en intensité avec les années. On saura toutefois encore apprécier un interlude musical de qualité et les thèmes classiques utilisés pour cette histoire de cowboys. Sa force éternelle résidera à jamais dans les interactions exemplaires entre chaque personnages qui créer des liens solides et qui permettent au spectateur de s’immiscer à leurs côtés le temps d'un film.
Un western sublime : H.Hawks use remarquablement du temps pour laisser souffler un esprit dont la douceur rend vite l'ensemble attachant. Il faut dire que le casting et la magnifique galerie de personnages y est pour beaucoup.
Un shérif et ses assistants arrêtent le frère du grand caïd local, qui va alors tout tenter pour le faire libérer. Incontestable classique du western, "Rio Bravo" utilise un canevas qui se sera repris un nombre incalculable de fois, et bénéficie de la mise en scène professionnelle de Howard Hawks, mêlant scènes dramatiques, humoristiques, et fusillades corsées. Certes, le film a vieilli, le montage est très conventionnel et le scénario n'exploite pas toujours le côté huis-clos, mais les personnages sont attachants, surtout celui de Dean Martin, alcoolique tentant de reprendre du service. Et même si John Wayne a un rôle assez peu subtil, lui et sa carabine ont une classe indéniable dans ce film. A voir.
Je vois le film comme une jonction entre le western à l ancienne avec John Wayne justement qui le symbolise à mes yeux et ce qui va être le western spaghetti avec des héros bien plus ambiguës et bien plus intéressants. A ce titre le personnage de Dean Martin en adjoint alcoolique du shérif est selon moi le centre du film et vole littéralement la vedette à tout le monde. C est vraiment cet aspect qui m a fait apprécier Rio Bravo comme un excellent western.
Un fim génial.Un des meilleurs de Howard Hawks, de John Wayne et de ce genre tout simplement. C'est alors tout à fait normal que çà soit un de mes films préféré
Grand monument du western et du cinéma que je n'ai vu que récemment, Rio Bravo a su combler mes attentes et s'impose comme un des plus grands westerns jamais réalisés.
Un décor: une ville. L'intégralité des 2h30 du film se déroule dans la même ville, Hawks crée donc ici une sorte de huis-clos, un parti pris intéressant car il sert parfaitement le développement des personnages, ceux-ci occupant une place principale dans cette oeuvre. C'est en effet les intéractions entre ces personnages qui sont intéressantes, leurs personnalités, leurs états d'âme, Hawks peint ici des personnages remarquablement humains. Techniquement c'est du très bon. La mise en scène reste inspirée, d'ailleurs je pense que la scène d'introduction est un hommage au cinéma muet dans sa façon d'amener l'action et avec l'utilisation de la musique. Mise en scène intelligente donc et en adéquation avec le parti pris du huis-clos. Point de travellings sur les grands espaces de l'Ouest sauvage, Hawks se démarque de Ford et propose quelque chose de différent. L'un des premiers westerns de Hawks, La Rivière Rouge, montrait des grands espaces et l'on ressentait un certain plaisir à les voir tout comme Hawks a dû prendre plaisir à les filmer. Il est intéressant de voir que Hawks a radicalement changé sa conception du western entre ces deux films-là, par la suite il se stabilisera, préférant les westerns plus "intimes", moins aventuresques comme El Dorado et Rio Lobo. Hawks prend goût à nous construire des personnages atypiques, loin des clichés des grands cow-boys aventuriers et charmeurs. John Wayne campe un robuste shérif qui ne craint rien mais se retrouve destabilisé au simple contact d'une fille, Dean Martin ( le meilleur rôle du film) campe l'adjoint alcoolique brisé par une femme, des gros durs au coeur tendre. Le reste du casting est également à la hauteur avec la belle Angie Dickinson, le jeune Ricky Nelson qui interprète Colorado, bien plus jeune mais sûrement plus réfléchi que les vieux briscards et enfin bien entendu le vieux Stumpy, vieil adjoint qui veut prouver qu'il a encore de la valeur. Rio Bravo est un des films qu'on adore vraiment pour ses personnages, ceux-ci figurent parmi les plus attachants vus au cinéma, grâce à leur capital sympathie mais aussi grâce à leur humanité, ces personnages respirent l'authenticité. Scénaristiquement parlant, Rio Bravo ne bouleverse rien. C'est un film qui contient une vision d'auteur sur une époque révolue, qui ajotue de la romance bien dosée et des sentiments dans un genre réputé froid. L'action est bien dosée, les personnages creusés, Rio Bravo est à la fois un film intelligent et un film divertissant. Il contient vraiment beaucoup d'ingrédients pour plaire aussi bien aux fans du genre (dont je fais partie) qu'aux néophytes. D'un classicisme flamboyant et assumé, cette oeuvre figure au panthéon des grands westerns américains. C'est tout simplement grandiose.
Howard Hawks a signé un classique du western à la mise en scène qui fait penser à du théâtre par sa simplicité. Mais là n'est pas l'intêret, il se trouve dans les personnages, et leur évolution qui fait avancer l'histoire. Dans 30 ans on parlera encore de "Rio Bravo" et du look rock 'n' roll 50's beau gosse de Ricky Nelson, des costumes aux couleurs flashy, comme dans tous les vieux films et du duo John Wayne/ Dean Martin absolument délicieux.
Dans ce très grand classique du western, tout se déroule dans un univers restreint : le saloon, l’hôtel, le bureau du sheriff (qui fait aussi prison) et la rue de ce petit village de l’Ouest Américain. Loin des grandes chevauchées et des grands espaces, c’est un western intimiste. Bien sûr, il y a les scènes d’action propres au genre (celle qui ouvre le film est un modèle de construction et d’exposition des personnages), mais le plus important se joue dans les scènes d’attente (anthologique celle de l’attente au son de la musique jouée à Alamo). Ce qui intéresse Hawks, ce sont les hommes, leurs relations entre eux et leur relation à la vie, voire à la morale. Et l’histoire racontée vaut surtout comme cadre révélateur des itinéraires individuels de chaque personnage, que ce soient la découverte de l’amour, la rémission d’un alcoolique, l’utilité prouvée d’un vieil infirme où la découverte de sa voie par un jeune loup…. Seuls quelques clichés et facilités empêchent de qualifier ce monument de chef d’œuvre.
"Rio Bravo" compte incontestablement parmi les westerns les plus connus. John Wayne, Dean Martin, Howard Hawks, des noms qui font rêver et assure de passer un bon moment, au moins. Parfois magnifique et mélancolique mais aussi parfois naïf et maladroit, le film de Hawks représente le western dans toute sa splendeur. Le shériff bourru au coeur d'or, l'assistant qui essaye de se départir de son problême avec l'alcool, la jolie étrangère de passage, le propriétaire terrien sans scrupule, on a l'impression d'assister à un défilé de tout ce que le grand Ouest américain nous reserve de clichés au cinéma. Pourtant, on ne peut nier avec quel talent "Rio Bravo" est réalisé. Le monsieur derrière la caméra n'est certes pas un manchot mais rien que la scène de fusillade à la fin atteste de tout le talent injecté par Hawks à ce western pépère dans son déroulement mais brillant dans sa mise en scène. John Wayne est aussi naturel qu'à son habitude et laisse les projecteurs se braquer sur l'excellent Dean Martin qui interprète un personnage torturé donnant un peu de relief à ce western manquant cruellement de profondeur. "Rio Bravo" est LE western typiquement américain où le bien et le mal sont séparés de façon très clair pour laisser place à la détente et à la nostalgie.
Un très grand western, basé sur une histoire simple, mais agrémenté de personnages fort intéressant (Dude, sa quête de "rédemption" et son combat contre l'alcoolisme par exemple), ainsi que leur relations, il y a aussi cette romance type screwball qui fera pâlir le grand John Wayne, et un humour fort présent et assumé qui fait quasiment basculé le film dans une véritable comédie. Howard Hawks n'en oublie pas les fondamentaux du western américain, il les perfectionnent même ou les modifient (oubliant les grands trajets, en se concentrant sur les échanges en intérieur), ainsi que les grandes scènes bien marquantes comme l'intro silencieuse, la scène du bar avec le verre se teintant de sang ou encore l'assaut finale. Un grand classique du western américain qui mérite son statut.
Un excellent western sans trop de coups de feu mais jamais ennuyeux et servit par une brochette d'acteurs exceptionnelle. Seul petit point négatif, je trouve que les méchants manque un peu de noirceur et de charisme mais cela reste quand même un très bon western.