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    Rio Bravo
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    216 critiques spectateurs

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    Cathedrale
    Cathedrale

    85 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2012
    Le tintement d'une pièce sournoisement jetée dans le crachoir, accompagné par le cliquetis du chien d"un Colt que l'on arme, la balle fuse, l'homme s'effondre, la trame est posée, à nous de sauter dans la diligence en route. Joe Burdette, coincé derrière les barreaux, lance des regards assassins, crache sa haine mais heureusement, le vieux Stumpy ne se laisse pas impressionner, à lui de balancer vannes et remarques malignes, et la longue garde commence, ponctuée de coups de feu, d'éclats de rire et de tendresse, avec toujours cette merveilleuse maîtrise des dialogues et des plans. Que ce soit dans le choix des couleurs ou des détails, Hawks nous en colle plein la rétine, modulant la lumière de telle sorte que toujours, ses personnages rayonnent; Angie Dickinson, éblouissante, dégage une énergie telle qu'on en oublie la poussière et les gun fights quelques instants. Le sujet est passionnant. Le Shérif, Chance, homme droit tartiné de discipline, tente du mieux qu'il peut de préserver sa ville du terrifiant Burdette, dont il vient tout juste d'emprisonner le frère, l'attente est longue, jusqu'à l'arrivée des 'hauts-placés', mais Chance n'est pas seul:le vieux Stumpy, Dude l'écorché - d'amour et d'alcool- le jeune Colorado, la magnifique Feathers et le drôle d'hôtelier Mexicain, tous unis contre la menace Burdette, alternent rondes de nuit, parties de poker mouvementées, discussions intrigantes et dialogues amoureux exquis, yep', ils ont de quoi faire. Incroyable, cet attachement qui naît et se développe au fil du film, jamais personnages n'auront été aussi bien dépeints, avec autant d'aisance et de psychologie. Feathers, est-elle si sûre d'elle? où n'est-ce qu'une façade forgée à coups de plumes et de sourires joviales en vue de se protéger? Dude, excellent tireur, guérira-t-il de ses blessures grouillantes d'alcool et de remords? Rio Bravo touche des sommets de narrativité rarement atteints, la bande son, non plus, n'est pas en reste "Cindy hugged and kissed me, She wrung her hands and cried Swore I was the prettiest thing That ever lived or died" épatante, la scène où, les 3 protecteurs aux Colt chargés chantonnent, à l'unisson, sous l'oeil pétillant du Shérif Chance, touché depuis peu par le noble sentiment Amour, petit à petit, il se décoince, toujours un peu maladroit mais passionné, le baiser, quel baiser, les mains d'Angie Dickinson et son sourire.. Waow.
    Caine78
    Caine78

    6 657 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2019
    LE grand classique du western que je n'avais pas revu depuis fort longtemps : sa ressortie au cinéma était donc une belle occasion, encore aurait-il fallu une copie digne de ce nom que celle offerte sur grand écran... Ces quelques remarques passées, j'avoue ne pas réussir à partager l'enthousiasme entourant souvent « Rio Bravo », ce qui était d'ailleurs déjà le cas la première fois. S'il est difficile, voire impossible de critiquer le travail d'Howard Hawks, j'avoue être nettement moins convaincu par le rythme et une histoire ne m'ayant pas toujours captivé, les 140 minutes se faisant parfois légèrement ressentir. Même si l'on a bien compris que l'essentiel n'est pas forcément ce siège que les héros vont tenir coûte que coûte, les nombreux dialogues, les situations se ressemblant à plusieurs reprises m'ont légèrement laissé sur le côté. Pour autant, c'est aussi (et surtout) les personnages qui intéressent le maître hollywoodien : de ce point de vue, il y a souvent de quoi se réjouir, aussi bien par le talent de ses interprètes (John Wayne et Dean Martin en tête) que leurs protagonistes, apparaissant au départ bien peu originaux pour rapidement offrir une profondeur, une sensibilité (virile) faisant son effet. Surtout, si j'ai eu beaucoup de mal à supporter les élucubrations d'un Walter Brennan en roue libre totale, on retrouve le brio d'Hawks pour imaginer des rôles féminins particulièrement séduisants, auxquels Angie Dickinson s'intègre avec une présence et une sensualité digne des plus grandes. Et même si je les trouve, donc, un peu omniprésents, de nombreux dialogues n'en sont pas moins réjouissants (quelle habileté dans ceux entre Wayne et Dickinson), l'humour presque omniprésent et pas mal de scènes marquantes nous permettant de sortir avec le sourire aux lèvres. Pas le summum cinématographique espéré, donc, mais un classique vieillissant plutôt bien, surtout par la qualité de ses héros (et comédiens) mémorables.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 133 abonnés 5 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2015
    Un western " de ville" intéressant qui s'attache davantage à la psychologie du groupe. Le shérif est à la tête de la ville mais il a besoin des autres pour survivre. Ici pas de poursuites à cheval, de grands paysages et encore moins d'indiens, mais une action en huis clos autour de la vengeance.
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2020
    Un classique du western, au scénario efficace mais manquant de rythme, et aux personnages pleins de bravoure, interprétés par un casting solide.
    Charlotte28
    Charlotte28

    120 abonnés 1 982 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2022
    Malgré un style que d'aucuns trouveront désuet, Rio Bravo maintient le spectateur attentif et intéressé non grâce à son intrigue, ténue, mais par le soin apporté aux personnages, à leurs relations et à la compréhension de leurs attentes. Face au cow-boy faussement solitaire et viscéralement paternaliste incarné par un irremplaçable John Wayne se dressent le sensible Dean Martin et le fougueux Ricky Nelson qui nous offrent un intermède musical très touchant. Au sein de ce milieu masculin Angie Dickinson prête sa douce force à une femme complexe, loin des stéréotypes redoutés. Un divertissement réussi qui porte aussi une certaine vision de l'Amérique, entre indépendance et solidarité.
    rocky6
    rocky6

    29 abonnés 1 712 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2023
    Un classique du western qui ne se démode pas. John Wayne y incarne un shérif qui arrête le frère d'un puissant propriétaire terrien. Aidé d'un adjoint alcoolique (Dean Martin) et d'un autre adjoint estropié il doit faire face aux hommes payés par le riche propriétaire pour délivrer le coupable. Il pourra compter aussi sur l'aide d'un jeune cow-boy très bon tireur et sur le soutien moral d'une jeune femme très attirante (Angie Dickinson). John Wayne est parfait dans ce genre de rôle qui lui va comme un gant. Dean Martin offre lui aussi une belle composition et Angie Dickinson apporte charme et fraîcheur dans cet univers très viril. Bref un western à savourer pour retrouver ce genre de film qui a connu son heure de gloire.
    Eselce
    Eselce

    1 378 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2015
    Un bon vieux western avec John Wayne dans le rôle principal qui déambule un peu partout dans la ville, accompagné d'un adjoint ivrogne, d'un jeune indic, d'un vieil adjoint qui garde la prison. Il y a quelques bonnes scènes de pétarades qui valent le coup d’œil (Peu de fusillades). Dans l'ensemble, les dialogues sont moyens, le film est lent et bavard mais ponctué de nombreuses et courtes scènes d'actions tout du long pour maintenir un semblant d'intérêt jusqu'à la fusillade finale. Malgré son âge, je maintiens que c'est un bon western.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2019
    Un des westerns majeurs de l’histoire du cinéma, mais qui paradoxalement n’excelle ni par son scénario, ni par ses scènes d’action, ni par l’exploitation des grands espaces, ni par une mise en scène éblouissante. Pourquoi alors ce succès ? Ce western est surtout le dernier et donc par la même une des références du western classique : esthétiquement bien entendu, mais aussi par son absence de contenu psycho ou politique de fond. C’est juste une histoire d’hommes et d’une femme dans l’ouest américain. Pas adepte du western classique ; préférant celui des décennies suivantes explorant de nouvelles pistes et ajoutant de la chair à un genre trop souvent gentillet dans sa version classique (cf Leone, Peckinpah, Penn, même Tarantino).
    Et pour illustrer cela une critique écrite par Marvin Montès : « Les années 50 sont souvent considérées par bon nombre d’amateurs de westerns comme l’âge d’or du genre. C’est à la toute fin de cette décennie bénie des cow-boys et des saloons, en 1959, que déboule Rio Bravo, futur monument du cinéma classique américain sans vraiment s’y attendre.
    Une œuvre qui marque la troisième incursion du réalisateur Howard Hawks dans l’univers de l’ouest américain, après La rivière rouge et La captive aux yeux clairs.
    Conçu avant comme une réponse au récent Le train sifflera trois fois de Fred Zinneman (détesté par Hawks, qui le considère comme une œuvre anti-américaine), Rio Bravo ne tente à aucun moment de révolutionner le genre, mais plutôt d’en sublimer la conventionnalité.
    D’ailleurs, le scénario d’un extrême classicisme ne surprendra personne : John T Chance, shérif de Rio Bravo, doit faire face au siège de sa ville par une bande de mercenaires engagés par un riche propriétaire terrien pour délivrer son frère, détenu dans la prison de la ville. Lui prêteront main forte son adjoint alcoolique, une joueuse de poker, un tireur d’élite et un vieux gardien de geôles. Aucune révolution donc, mais c’est plutôt du coté de la direction d’acteurs et d’une écriture soignée pour chaque protagoniste que les qualités du métrage sautent aux yeux, le tout rendu possible par l’excellence d’un casting 4 étoiles, à commencer par John Wayne. The Duke, la légende de l’ouest Hollywoodien, illumine la pellicule de tout son charisme en incarnant John T Chance. A la fois shérif, figure paternaliste et mentor, le grand John nous prouve une fois de plus qu’il n’est jamais meilleur que dans son rôle d’homme viril au cœur tendre. A ses cotés, Angie Dickinson (recommandée par Wayne lui même) n’est pas en reste dans un rôle de femme forte comme les films du genre savent en faire. Pas intimidée pour un sou, l’interprète de la joueuse de cartes Feathers parvient à briller à l’écran dans un monde d’hommes par son aisance verbale et son mordant, sans renier quelques subtiles suggestions érotiques (voir la scène finale). Juste derrière le duo Wayne-Dickinson, l’incroyable Dean Martin habite le personnage de Dude, dont l’axe rédempteur servira de théâtre à certains des tout meilleurs moments du film (la scène de la porte du saloon, poignante et porteuse d’espoir). Enfin, la vedette Ricky Nelson se montre aussi efficace devant la caméra que derrière un micro, et dernier cité mais non des moindres, le fantasque Walter Brennan et ses incessantes bougonneries nous arracheront quelques sourire en ne se privant pas de distiller une dose d’humour bienvenue.
    Malgré une mise en scène de prime abord plutôt simpliste, Rio Brav oprend à rebours la mouvance des westerns des grands espaces en multipliant les scènes en intérieur (prison, Saloon...) tant et si bien que le spectateur aura très vite l’impression d’en connaître tous les recoins et d’évoluer dans un environnement familier. Une sacrée performance, aussi efficace que la justesse de ton générale de l’œuvre, mélangeant action, émotion et comédie dans la plus pure tradition du genre, en se permettant tout de même de surprendre, comme lors d’une aparté musicale du plus bel effet en pleine période de désespoir total... Un habile ascenseur émotionnel menant droit à un climax dantesque annoncé depuis les premiers instants du film.
    A l’heure du bilan, Rio Bravo est une pierre angulaire du western et plus largement du cinéma classique américain, cité en référence par des cinéastes comme Quentin Tarantino ou John Carpenter (qui le remakera officieusement bien des années plus tard, en réalisant assaut). Un authentique chef-d’œuvre, sur lequel le temps ne semble pas avoir de pris. »
    Hawks est en fait hyper respectueux du genre qui le poussera même à faire un remake de son propre film 7 ans plus tard avec « El Dorado » ; ce dernier se révèle en décalage par rapport à son époque en plus du déjà-vu. Plus bon vivant et donc plus tourné vers le caractère de ses personnages que vers la mise en scène ou la psychologisation de ces personnages. Idem à bas les grands espaces, mais un film théâtrale en trois lieux que le spectateur finit par connaitre comme sa poche au bout d’une heure de film. Et cette appréhension de l’espace par le spectateur via le regard acéré du réalisateur donne une des scènes les plus belles du film : celle dans laquelle Dude débusque et descend le tueur s’étant réfugié dans le saloon. Aujourd’hui on aurait droit à un montage frénétique servant de poudre aux yeux ; et pourtant, mon fils de 10 ans à trouver cette scène fabuleuse et la remime à l’envie. Elle reste bien plus ancrée dans la tête que des scènes faussement dynamiques. La première scène quasi muette est aussi une belle leçon de mise en scène ; cette dernière n’est pas pourtant l’atout majeur de ce film. L’ambiance copain-copain et l’entraide dans le groupe est le cœur du film ; et la scène dans laquelle le quatuor pousse la chansonnette autour de « My pony, my rifle and me » est emblématique. On a une curieuse impression de surprendre les acteurs pendant une pause en plein tournage ; des instants de symbiose et de bien être entre les personnages et les spectateurs dont Hawks raffolaient ; donc pas si inutile. Un film sans grande envergure mais super bien maitrisé dans un esprit très classique.
    tout-un-cinema.blogqpot.com
    Agnes L.
    Agnes L.

    164 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2022
    Classique western du genre bavard avec de bons dialogues et de l'humour en supplément. Quelques points communs avec El Dorado dans cette œuvre de Howard Hawks. Je préfère les westerns avec des séquences dans les grands espaces et là, c'est un peu trop au même endroit pour moi.
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 605 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    Ça a un peu vieilli : le rythme est lent et le marivaudage entre les héros plutôt lourd. Mais John Wayne reste John Wayne et la musique est celle d'un grand film.
    Olivier M
    Olivier M

    2 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2018
    Un très grand film mettant en valeur le patriote John Wayne qui fait regner l'ordre dans la ville,de superbes décors mais ne vaut pas les deux films Lucky Luke.
    Akamaru
    Akamaru

    3 075 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2011
    Un des plus beaux westerns au monde,transcendé par l'efficacité légendaire de Howard Hawks et son goût pour les personnages pittoresques.Il inventa ici le huis clos.Soit un shérif et ses adjoints aculés dans leur ville par une bande de rapaces,voulant libérer l'un des leurs.Dans "Rio Bravo"(1959),le siège importe moins que les interactions entre les différents protagonistes,forts en apparence,tourmentés à l'intérieur.John Wayne,très imposant et charismatique,joue habilement du colt,et révèle aussi une facette plus humoristique,voire romantique,lorsqu'il bégaye devant la splendide Angie Dickinson,en femme de caractère.Sa petite bande est très attachante,avec l'ivrogne fine gâchette en réhabilitation,le vieux bougon qui veut encore prouver sa valeur,ou le jeune pistolero réfléchi.Hawks insiste sur les valeurs de courage et de loyauté.La solidarité surpassant l'individualisme.La mise en scène,royalement classique,tire la quintessence du genre.On sentirait presque la poussière,la moiteur des saloons et la virilité contrariée de tous ces cow-boys.Dans le final,l'étau se resserre inéluctablement,autour d'une maison dynamitée,avant que chacun puisse reprendre,grandi,sa vie.Une oeuvre exceptionnelle de majesté,ludique,émouvante et dynamique.
    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2013
    Tous les éléments clefs du western classique sont réunis dans ce film culte d’Howard Hawks qui s’inscrit ainsi parmi les références incontournables du genre. Le fait d’avoir réduit le décor à une petite ville, prenant à contre-pied l’aspect épique que John Ford donnait à son image du far-west, surligne intelligemment les liens entre ces personnages atypiques loin des stéréotypes du genre tout en réussissant à donner une image héroïque au rôle de John Wayne. Ce scénario prônant la solidarité est un exemple en matière de sobriété allant au-delà des schémas violents et individualistes que le cinéma avec lequel trop souvent dépeint les fondements de la société américaine.
    Acidus
    Acidus

    715 abonnés 3 702 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2013
    Assez classique dans la forme et dans le fond, "Rio Bravo" se compose toutefois de plusieurs éclats de génie (la scène de patrouille dans la ville en est un des nombreux exemples) et surtout d'un trés bon casting bien que je ne sois pas un grand adepte du jeu statique et inexpressif de John Wayne. Les personnages qu'ils incarnent ont une personnalité plus élaboré que la plupart des westerns et deviennent vite attachant. Il n'ya pas assez de surprises dans le scénario à mon goût mais "Rio Bravo" n'en reste pas moins un grand film.
    Max Rss
    Max Rss

    196 abonnés 1 762 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2019
    Depuis toujours, j'entends dire que "Rio Bravo" est le meilleur western qui soit. Admettons. Mais, en matière de western, je n'y connais pas grand chose. J'ai trop peu d'affinités avec le genre. Mais, j'ai quand même vu les deux "Il était une fois" et deux des trois opus de la trilogie du dollar. Bon, d'accord, ce sont des westerns spaghetti, mais leurs bases ne sont pas celles du film d'épouvante non plus. Donc, je peux affirmer sans me gourer qu'il y a tromperie sur la marchandise. Ce n'est pas possible. Ce film ne peut pas être le meilleur western de tous les temps. Parce que, concrètement, qu'est-ce qui permet d'élever ce film à un tel rang ? La réponse est toute simple: rien. Au cours de ces deux et vingt et quelques minutes, on a pas grand chose à bouffer. Deux ou trois fusillades, parce que bon, une fusillade fait partie du cahier des charges d'un western. Mais à part ça. Les seuls trucs positifs que l'on peut dire, c'est que techniquement c'est propre et que, étonnement, on ne s'ennuie pas trop. En ce qui concerne les acteurs, c'est franchement moyen. John Wayne fait du John Wayne mais donne l'impression de s'ennuyer. Angie Dickinson est cantonnée, et c'est bien dommage, à un rôle de potiche. Les autres n'offrent rien de mémorable. Il n'y a que Dean Martin qui sorte un peu du lot. Il n'y a pas grand chose à voir là-dedans. Et cette si prestigieuse réputation est clairement usurpée.
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