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riri2
16 abonnés
263 critiques
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2,5
Publiée le 20 août 2013
Rio Bravo est l'archétype des westerns américains des années 1960 : l'intrigue tient sur un ticket de métro, la mise en scène est poussive et le rythme très - trop lent -, cela empêche de percevoir pleinement ce qu'à voulu sans doute faire le réalisateur, à savoir s'intéresser aux portraits très typés dans un huis-clos d'une ville frontalière. Malgré de bonnes performances d'ensemble, on s'ennuie face à Rio Bravo...
Le western possède la contraction de sa codification, la mauvaise qualité majoritaire de sa surproduction populaire et un portail vers un nombre incommensurable décueils. Lémission dune force nouvelle et fraîche savère donc être une tâche ardue pour ce type de films. La maestria seule de quelques grands cinéastes américains est à même de réaliser de grands films par le truchement du western. Ford, Zinnemann, Hawks en font partis. «Rio Bravo» (USA, 1959) dHoward Hawks délivre son engouement narratif en réussissant le paradoxe de confondre respect des codes du western et intimisme des personnages dans le huis clos ensoleillé dune ville. Grands espaces côtoient enfermement, délivrances psychologiques se nouent avec fusillades grisantes, John Wayne limperméable se voit relayer à John Wayne laffectif. Howard Hawks crée une histoire, loin de ces bêtes anecdotes du Fart West. Pénétrant autant quhabité, «Rio Bravo», extrait de sa parfaite durée un savant agencement de la lutte essentielle du film. Wayne sheriff doit y préserver lincarcération dun meurtrier contre les tentatives de sauvetage du prisonnier. Ponctuée par des points cruciaux à lévolution des caractères, la lutte entre les "bandits" et les "héros" se voit comme insufflée dune vie palpable, palpable grâce à lintérêt maîtrisé que suscitent les histoires de chacun. Le charisme de Wayne, la réalisation dHawks et la gravitation des acteurs autour de tout cela forme un tel édifice complet que lhistoire «Rio Bravo » captive. En contrastant ses lieux, en enrayant les rouages du western classique par les réalités des towns (où le sheriff nest secouru que par un ivrogne et un vieillard claudiquant) et en offrant à ceci la distinction de John Wayne, «Rio Bravo» se pose comme un contre point du western au sein même du genre. Tout en adoptant les codes du type (utilisation déictique de la musique), le film en critique la représentation scénaristique avec une maîtrise intrinsèque rare.
Qu'est-ce qui n'a pas déjà été dit sur ce western claustrophobique (à l'antipode de John Ford), implacable, montrant comme aucun autre toute la sauvagerie de l'Ouest ? Howard Hawks était un très grand réalisateur et Rio Bravo restera à jamais un grand classique du genre.
Rio Bravo est un grand western classique qui laisse la place à la psychologie des personnages jusqu'au duel final constamment repoussé pendant plus de deux heures. Certains pourront trouver le film vieillot et beaucoup trop long mais beaucoup d'autres l'ont élevé au rang de mythe. Il s'agit d'un grand divertissement mélangeant l'action, l'humour, la comédie et mené par un grand réalisateur.
Un des plus grands classiques du western (et du cinéma). Dans ce film Howard Hawks résume tout ce que doit contenir un bon western hollywoodien. Casting excellent et typique du genre (J. Wayne, D. Martin et W. Brennan). Un scénario rempli de bravoure de cowboy et parfois humoristique.
Nous sommes là, dans le chef d'oeuvre, Howard Hawks est au firmament de son art, les acteurs sont merveilleux de justesse. Il n'y a rien de trop, juste du plaisir à voir et revoir encore ce film.
Appréciant énormément John Wayne (années 40/50) et Howard Hawks, génial réalisateur touche-à-tout, ce « Rio Bravo » a tous les ingrédients pour me séduire. Intrigue simple avec la tension du presque huis-clos, personnages aux profils variés, personnalités ambiguës… Hawks s’attarde plus sur les relations entre les différents protagonistes qu’aux scènes d’action qui ne sont là que pour renforcer le propos. John Wayne, sa grande carcasse et son ego sont admirables. Intégré deux « voix » au casting (Dean Martin et Ricky Nelson) est prodigieusement audacieux. Et que dire des seconds rôles comme Walter Brennan. Le rôle féminin tenue par Angie Dickinson est magnifique. Une vraie histoire d’amitié intergénérationnelle et de solidarité absolue dans l’adversité. La force du scénario est d’avoir dépassé les codes du western classique pour se concentrer sur le vécu psychologique d’une petite bande assiégée. J’ai une préférence pour « El Dorado », le presque remake de ce « Rio Bravo », dans lequel, selon moi, les profils psy de personnages sont mieux travaillés, mais ne faisons pas la fine bouche, « Rio Bravo » est un superbe western. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
C'est un avis purement subjectif, voir arbitraire, mais pour moi, Rio Bravo c'est LE meilleur western de tous les temps de la vie du monde de l'univers et de sa proche périphérie... ...mais ça n'engage que moi. Sans rire, dans ce film, tous les ingrédients du chef d'oeuvre sont réunis. Des interprètes sur le fil du rasoir (mention spéciale à Dean Martin qui est juste monstrueux), un scénario classique, mais bien ficelé. Une mise en scène juste de la première à la dernière seconde. Quelques morceaux d'anthologie. Angie Dickinson belle à hurler, une photo aux petits oignons... Que peut-on ajouter ? Ah oui, John Wayne au sommet de son art ! Tout est dit... De toute façon je cesserai d'adresser la parole à quiconque prétendrait le contraire (ou même s'aventurerait à oser le penser de manière ostentatoire).
2h20 pour un film qui raconte si peu et qui pourtant n'arrive pas à achever toutes ses intrigues ! Même la romance ne parvient pas à nous émouvoir tant elle est ratée. Bon au delà de ça il faut avouer qu'il y a une belle photographie, des personnages intéressants, une musique sympa, et une réalisation pas mauvaise. Mais qu'est ce que ça devient lourd passé une heure ! On dirait un disque rayé qui se répète, tant le film n'a pas de but spoiler: à part nous montrer que le shérif n'aime pas être aidé, que l'adjoint est alcoolique, que la fille aux plumes aime le shérif et parle tout le temps, que Colorado est parfait, et que Stumpy fait que brayer (bon lui j'avoue qu'il est drôle) ! Quand aux acteurs ils sont pas mauvais mais John Wayne est un peu mou il faut se l'avouer. C'est vraiment ça le plus grand western de tous les temps ?
On peut juger un western par deux de ses facteurs essentiels, l'originalité et la prestation des acteurs. Ici côté originalité du scénario, on repassera, parlons alors de l'interprétation, Si Wayne fait du (mauvais) John Wayne, Martin et Dickinson s'en sortent plutôt bien, Pour les troisièmes rôles c'est une catastrophe, entre les pitreries de Brennan, la cabotinerie de Gonzalez et la banane de Rock Hudson on se demande parfois ce qu'on est en train de regarder. Le meilleur western de tous les temps me répond Jean-Pierre, quel boute en train ce Jean-Pierre !
J'aime bien John Wayne et j'aime bien certains films de Howard Hawks d'ailleurs je préfère Rio Lobo qui est considéré parfois comme un remake de Rio Bravo et j'aime bien aussi El Dorado qui est une autre variante de ce western toutefois j'ai vraiment du mal avec Rio Bravo. Je sais que pour beaucoup de monde c'est un grand classique voire un western quasi mythique proposant la quintessence du western américain mais pour ma part je n'accroche pas car si j'adore le genre je suis aussi parfois difficile avec, notamment pour certains vieux westerns hollywoodiens. Ici malgré des qualités que l'on ne peut nier je trouve pourtant l'ensemble très lourd à regarder et même ennuyeux par moment, Rio Bravo s'étire trop en longueur et je sais bien que ce film joue sur l'attente mais elle est un peu trop lente et longue. Mais le réalisateur doit combler tout cela avec l'alcoolisme et la rédemption de Dean Martin et la sorte de love-story sage entre le Duke (surnom de John Wayne) et Angie Dickinson; cette dernière très charmante mais honnêtement ne servant à rien et comme le disait Sergio Leone "la femme n'a pas sa place dans un western" et on sent vraiment qu'on l'a mis là pour avoir un personnage féminin et montrer que le shérif n'est pas insensible à la gent féminine cependant tout cela allonge le film inutilement en faisant un film par moment très et trop bavard (du coup les plus de 2 heures de ce long-métrage se ressentent souvent). Le final est excellent malheureusement toutes les qualités de Rio Bravo en font un western que certains vont adorer tandis que d'autres seront rebutés.
Rio Bravo est un western de la grande époque, classique, indémodable, peut-être inégalable, du moins dans sa catégorie. On peut certes lui reprocher sa simplicité avec les (très) gentils d'un côté et les (très) méchants de l'autre, mais il faut avouer que cela fonctionne encore très bien même après toutes ces années. La trame générale reste celle exploitée dans deux autres westerns, Rio Lobo et El Dorado, tous de très grande qualité et bénéficiant d'une distribution impeccable. Les similitudes entre les trois films sont troublantes, même si on ne peut pas parler de remake. Rio Bravo reste un western majeur à voir absolument. Si on n'est pas amateur de western, c'est peut-être un de ceux qu'il faut voir en priorité avec ceux cités plus hauts.