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Tupois Blagueur
66 abonnés
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3,5
Publiée le 9 octobre 2015
August Blom, l'un des plus prolifiques réalisateurs danois de tous les temps, est arrivé en 1916 avec son "Verdens undergang" et tout le monde est resté sur le cul... Il faut dire qu'en pleine guerre une vision de l'apocalypse aussi réaliste (bien que perfectible) n'avait pas de quoi rassurer les spectateurs. C'est d'ailleurs ça le principal atout de "La Fin du monde" : en dépit de moyens limités par rapport à aujourd'hui, Blom a réussi son pari. Pari risqué car ce film ouvertement ancré dans la lutte des classes aurait pu ne pas plaire, surtout aux pontes de la finance ou aux grands bourgeois. Ce contexte social, associé à un scénario qui voit arriver le pire pour se terminer plutôt bien donne au film une identité qui lui est salutaire, bien plus que la fin gnan-gnan qui respecte la bienséance d'alors. Les effets spéciaux et trucages figurent bien les catastrophes qui s'abattent progressivement sur le pays (pluie de météorites, inondations...) tout comme la direction artistique fait monter crescendo la tension. Probablement l'une des meilleures réalisations du cinéaste.
Un film muet de bonne facture du danois August Blom au moment où la guerre est terrible en Europe en 1916. Mais c'est davantage des prémices de la révolution russe avec un net marquage et antagonisme entre riches vaniteux et pauvres croyants. Possible l'un des tout premiers films catastrophe avec pas mal d'ingrédients d'une multitude de films postérieurs. Une histoire bien présentée avec deux soeurs qui se développe, la diversité, le rythme et l'issue ainsi que l'atmosphère du film sont plus que corrects.
Un des premiers films catastrophes sur la fin du monde comme le dit son titre. Abel Gance peut difficilement ne pas s'en être inspiré pour son film éponyme. Un scientifique calcule qu'une comète va toucher la Terre dans peu de temps. Ni une ni deux, les riches vont manipuler la presse pour faire croire à la population que tout va bien de façon à pouvoir s'enrichir à la bourse en trompant les gens. Une désinformation qui pourra rappeler des épisodes du covid. S'en suivent des luttes de classes en pleine Révolution russe et pendant la Première Guerre mondiale. Si on excepte la fin un peu trop symbolique, nous tenons un film solide, prophétique, en lien avec sa période et qui a déjà beaucoup d'ingrédients de films catastrophes à venir : montée des eaux, terre en feu, gaz, abris souterrains..