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Dust-in-the-wind
14 abonnés
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4,5
Publiée le 16 mai 2012
le facteur ( il postino ) est un très grand film , l'un de ceux qui m'ont fait aimer le cinéma , une superbe histoire d'amitié avec des acteurs époustouflant .
Le Facteur (1994) est un drame intimiste nous évoquant l'amitié entre un préposé des postes italiennes et un poète en exil : Pablo Neruda. Une amitié inattendu voit le jour sur la petite île de Salina, située en Méditerranée. Michael Radford donne vie à une œuvre contemplative et trop amorphe, les acteurs ont beau être parfaits, il en faut plus pour convaincre et nous sortir de notre ennui profond, dommage car il y avait du potentiel !
Un film poétique sur la poésie, un film tendre sur la tendresse. Une justesse dans l'écriture, dans le jeu d'acteurs. Un film tour à tour drôle, sensible, bouleversant qui permet au spectateur de s'évader dans un paysage onirique et dans le monde des mots... Bref, que du bonheur que je ne saurais que vous conseiller !
Tout le charme du cinéma italien, ou inspiré par lui. Quand le cinéma donne du sens, ça fait juste du bien, face au lavage de cerveau des "blockbusters" er films vides.
Un beau film poétique sur la poésie....naïf....une belle fresque sur l'Italie d'après guerre , de belles images , du soleil , de la beauté d'âme....un peu désuet malgré tout...
Un film sur l'amitié un peu "aidé" par une musique enchanteresse. La simplicité découvre l'amitié et la poésie devient un lien entre les hommes. Complétement utopique et vaguement désuet ce film est doux; doux comme la poésie de P. Neruda. Depuis les deux acteurs principaux ne sont plus... Si la vie est une histoire d'engagement, la poésie fait partie de la vie assurément et de ce film, aussi.
De retour des îles éoliennes, j’ai revu « Le Facteur » de Michael Radford (1994) sensé se dérouler dans la petite île de Salina (27 km²) dans laquelle Pablo Neruda fut assigné dans les années 50 à résidence du fait de ses engagement communistes, je dis sensé car on ne voit que quelques scènes en bord de mer, le bar où travaille la belle Béatrice ayant été construit en studio. L’histoire est simple : Mario (Massimo Troisi) quasi-illettré, rêveur et « allergique à l’humidité » ne veut pas être pécheur et devient le facteur attitré de Pablo Neruda, « une âme noble et généreuse » pour le chef de la poste de l’île, fervent communiste. De jour en jour Mario va apporter en vélo des lettres « essentiellement de femmes » et il va être fasciné par la prestance du poète (cf. la scène de tango) et la poésie, notamment les métaphores qui même si - comme le dit Neruda, « il ne faut pas expliquer la poésie car cela la rend banale » - mais ce sont pour Mario « des vers d’amour qui plaisent aux femmes ». Mario, fasciné par Béatrice, la serveuse du bar du village, va demander l’aide de Neruda pour conquérir celle « dont le sourire se déploie comme les ailes d’un papillon » ce qu’il accepte par jeu et pour passer le temps. Le mandat d’arrêt de Neruda étant levé suite au changement de régime au Chili, le poète va quitter l’île mais Mario reste bercé par une grande nostalgie qui le conduira à s’engager activement dans le parti communiste … et il en mourra lors d’une manifestation contre les démocrates-chrétiens. Plusieurs années plus tard, Neruda reviendra à Salina et comprendra alors l’importance qu’il a eu dans la vie de Mario en revoyant Béatrice et son fils, Pablito. Un film d’émotion et de nostalgie bercé par la musique oscarisée de Luis Bacalov et dominé par l’interprétation de Philippe Noiret. Un film qui vient en quelque sorte en miroir d’un autre film de ce grand acteur également tourné en Italie, « Cinéma Paradisio » de Giuseppe Tornatore (1989) dans lequel le « Mario » fasciné par le projectionniste du petit village est au contraire devenu un grand cinéaste interprété par Jacques Perrin . A noté que « Le Facteur » est dédié à Massimo Troisi mort quelques temps après la fin du tournage d’un problème cardiaque, il avait refusé d’être opéré pour pouvoir tourner ce film !
Film très émouvant. Il est porté par un Massimo Troisi qui porte tellement bien le film sur son dos, qu'on le ressent à chaque image. Mention spécial également à Philippe Noiret qui est toujours aussi bon.
Magnifique! :-) La 1er fois que j'ai vue ce film j'avais environ 14 ans , en été, cinéma en plein air avec les 3 meilleurs amies et à la fin on pleurait toutes :-/ halala, sensibilité quand tu nous tiens ;-)
C’est le nom de Philippe Noiret, monument incontestable du cinéma français, qui m’avait jadis attiré dans ce film. Mais la surprise fut tout autre : l’impressionnant Massimo Troisi dans le rôle d’un facteur fraîchement nommé, Mario Ruoppolo. Un scénario qui puise dans la simplicité réelle, tout simplement dans la vie, dans nos vies. L’histoire, par moment théâtral, avance comme une douce mélodie favorisant la nonchalance. On oublierait presque le poète Pablo Neruda, Mario Ruoppolo faisant vibrer nos cordes engourdies créatrices de bonheur : la vie, l’amitié, la fraternité, la confiance, la franchise, l’espérance. Si poignant, si bouleversant que l’on pardonne Maria Grazia Cucinotta, la Beatrice Russo du film qui a du mal à coller au cadre des années 50. Difficile d’être à l’abri d’une larme furtive.
Le pitch du film laisse pantois tant ca n'a pas l'air passionnant. C'est hélas la réalité, ce film est très soporifique et n'a pas grand intérêt. Suivre un facteur qui noue de l'amitié avec son client généreux Pablo Neruda n'est pas propice à des scènes variées et palpitantes. On s'ennuie ferme et on ne peut qu'admirer Philippe Noiret dont la prestation est le seul atout d'un film dont la fin ne nous fait aucun effet. Le genre de film à émotion qui ne transmet rien à l'écran mis à part un réel sentiment d'ennui et une envie d'aller se coucher profondément dans son lit. A éviter
Le facteur est peut-être un film qu'on pourrait qualifier aujourd'hui de "film qui fait du bien" mais la poésie prégnante lui rend une force et un poids émouvant. On retrouverait presque un soupçon de Cyrano avec ce partage de la Beauté qui rend l'homme meilleur.