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Un visiteur
4,0
Publiée le 14 décembre 2006
Et oui, la Nouvelle-Zélande, ce n'est pas que le cinéma de Peter Jackson. Ce premier film de Lee Tamahori, ensuite parti à Hollywood, est un film social très violent sur les Maoris laissés pour compte dans les ghettos de la capitale néo-zélandaise. L'histoire de cette famille détruit par le milieu dans lequelle elle vit et par un père alcoolique et violent prend à la gorge. Les scènes de bagarre sont ultra-violentes et montrées sans effets mais avec un certain sens de l'esthétisme. Du brut qui percute ! Ce peuple, coinçé entre ses racines et la culture anglo-saxone est en manque de repère tout au long du film et souvent, se réfugie dans la boisson et autres artifices. Un triste constat brillament mis en scène.
Un film dur,poignant,violent,beau et magnifique. Un sujet maintes fois traité (le quotidien d'une famille désœuvrée) mais qui trouve sa puissance dans son traitement et le lieu de l'action (Auckland, au sein de la société Maorie). Les personnages sont bien dessinés, complexes et tourmentés et interprétés avec une justesse troublante, mis en scène sans pathos. Le scénario monte en puissance au fur et à mesure du récit avant un événement tragique qui rétablira quelque peu le calme avant la tempête finale (un véritable uppercut, une des plus belles scènes qui m'est été donné de voir) qui laisse K.O. Les hakas sont d'une intensité rare et la culture Maorie apparaît encore plus fascinante. A noter le propos qui s'éloigne de toute misogynie et qui condamne fermement le machisme, nous permettant de mieux comprendre celles et ceux qui sont victimes. D'autres critiques sur
Un bijou ! Voilà le mot qui me vient à l'esprit pour parler de " L'ame des guerriers",un film signé Lee Tamahori ( travesti prostitué a ses heures perdues), réalisateur qui a su s'entourer d'un casting plein de talent pour composer cette famille un peu spéciale ; Rena Owen qui reçut de nombreux prix internationaux pour son interprétation, Temuera Morrison ( Star Wars 2&3, Blueberry), Julian Arahanga ( Apok dans Matrix), et Cliff Curtis ( Training Day, Révélations, A tombeau ouvert) parmis bien d'autres. Ce film nous raconte l'histoire d'une famille néo zélandaise vivant dans la banlieue d'Auckland, famille vivant sous les ordres d'un père imprévisible, violent et dangereux, on observera la dégradation causée par la présence du père, de son indifférence ou de son mépris. Le film ne traite pas seulement de la condition de cette famille mais aussi de la quête d'identité ( les deux sont surement liés) que traverse plus ou moins chaque personnage a un degré différent. Le père qui en une phrase nous laisse entendre qu'il ne s'est jamais vraiment senti a la hauteur de sa femme, sa femme qui plus jeune a du choisir entre sa "tribu" maori et l'amour qu'elle portait a cet homme qui ne plaisait pas a sa famille parce qu'il était un descendant d'esclaves noirs, le grand fils qui décide d'intégrer un gang "maori", le jeune fils qui après avoir commis quelques délits décide d'apprendre la culture de ses ancêtres, et enfin la jeune fille qui écrit des histoires parlant de personnages, de mythes propres aux maoris. C'est dans ce climat étrange où vivent descendants d'esclaves noirs, maoris et britanniques que chacun cherche à savoir qui il est réellement. On peut s'interroger sur le but de Tamahori en faisant ce film car le personnage le plus détestable dans ce film reste le père ( le plus occidental dans ses attitudes) ainsi qu'une fin assez claire. Ce film est donc aussi une critique des perversions occidentales ou simplement modernes et une volonté de retourner aux choses simpl
Un film néo zélandais, on s'attend à parler de maoris, d'apercevoir de beaux paysages à la "Seigneur des Anneaux".Dès le premier plan du film, tout est dit, l'affiche qui fait rever laisse place au taudis ou vit les protagonistes du film. Un film desespérant,noir,violent,triste, mais juste. J'ai été bouleversé par ce film.
Si ce premier film de Lee Tamahori peut être émouvant dans son évocation de la déchéance du peuple Maori, c'est quasiment le seul point positif du film car la narration n'arrive pas rendre compréhensible les comportements des personnages et leurs motivations sont peu abordés.
Vous êtes trop heureux ? Ce film est la solution ! Glauque, oppressant et violent, ce film nous décrit les milieux défavorisés de Nouvelle Zélande... Les Maoris des banlieues. Soutenu par des acteurs impressionnants de justesse et une réalisation nerveuse aux couleurs saturées, ce film est une réussite... Le réalisateur de Die Another Day a bien perdu de sa fougue en huit ans, et c'est regrettable!
Une horrible chronique boulversante sur l'héritage Maori dans notre société. La famille Heke est le fruit d'une descendante Maori, la noble lignée des ancêtres archéiques de la Nouvelle Zélande, et d'un fils d'esclaves. Cette cutlure fusionnelle qui se retrouvent plongés dans les ghettos contemporains explique en partie la violence des âmes et la tristesse des situations. En effet, le pére est souvent confronté à des accés de colére qui font planer à chaque instants un sentiment d'angoisse et de peur. Le spectateur se retrouve face à la folie incontrôlable à chacun de ses excés. Devant cet homme imprévisible sans être terrifiant se trouve sa famille : sa femme, joué avec une vraisemblance troublante par Rena Owen, ses deux filles et ses trois fils. Grossomodo, l'union fait la force. Mais de quel force ? Il s'agit de celle de l'esprit. Le film tourne aussi autour de l'opposition entre la force physique et la force mentale. Tout en gros plan, l'histoire ne prend aucune hautaineté et c'est là une de ses fortes qualités. Au final "L'Âme des guerriers" est l'image de la décadence de ceux qui sont, de nos jours, les guerriers, au sens Antique du terme.