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WinslowLeach666
34 abonnés
359 critiques
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5,0
Publiée le 21 décembre 2007
Drame social venant de la patrie de Peter Jackson l'Ame des guerriers est une véritable bombe. La vie d'une famille Maori en butte à la violence du mari. Le destin tragique de cette famille est filmé sobrement, la violence fait mal et revulse, mais la peinture de cette société est très bien faite et on rentre tête baissé dans ce maëlstrom d'émotions. La fin glace les sangs, bouleverse, L'âme des guerriers est un film dont on ne sort pas indemne, on à l'impression de s'être pris les coups de Jake le musclé directement en pleine gueule. L'interprétation est au diapason de la réalisation, tous les acteurs sont excellents. Le fils ainé avec ce regard que l'on voit sur l'affiche vole la vedette à tous, cette scène où il donne ce regard plein de haine à son père est un monument du cinéma, rien que ça. Un grand et beau film et un de mes films préférés.
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4,0
Publiée le 20 juin 2009
Rare film consacrè aux Maoris, "L'âme des guerriers" est devenu un phènomène de sociètè en Nouvelle-Zèlande! Adaptè du best-seller de l'ècrivain maori Alan Duff, ce premier film dècrit le dèchirement d'une famille dans l'enfer urbain dominè par la violence! Celle des ghettos et celle, cruelle, d'un homme qui terrorise ses proches! Lee Tamahori traduit la sauvagerie de ce monde dans un style ultrarèaliste, s'attachant à ses personnages paumès, pathètiques! Face à la brutalitè terrifiante d'un monde règi par l'alcoolisme et la violence, certains trouveront refuge dans une spiritualitè hèritèe des traditions tribales dont les manifestations les plus spectaculaires sont les tatouages, les danses de guerre et les cèrèmonies! Remarquablement interprètè, notamment par Rena Owen et èvitant le film à thèse, Tamahori rèussit un film au rèalisme brutal, une oeuvre flamboyante mêlant mèlodrame et constat sociologique, rècompensè d'une multitude de prix à travers le monde...
Difficile de se mettre dans la peau de ses personnages, très caricaturaux, ultra violent, rarement poétiques ! Ils boivent, ils se battent, ils cuvent, et pendant ce temps, un drame se joue, des enfants dévastés ! La femme revient presque toujours dans le piège de son mari (ce qui pousse le film en longueur), comme souvent avec les femmes battues et c'est là où le bas blesse, jamais on imagine qu'une femme puisse se laisser battre à ce point ! Il y a une sorte de règle du silence assez peu compréhensible, et qui ne semble pourtant pas lié au fait que ce soit des Mahoris ! On aurait apprécié en savoir plus sur les coutumes de ce peuples, où encore sur la vie du gang de Nig ! Le passage le plus interessant étant celui où Boggie est dans la maison de redressement ! Toujours sur ce peuple, le film Paï est nettement meilleur.
Chronique sombre et brutale d'une famille de maoris dans la banlieue d'Auckland. Un film coup de poing d'une grande violence qui laisse le spectateur secoué. Waow !
Le film a plutôt bien vieilli malgré ses 28 ans, le message qu'il tente de faire passer est toujours et la misère qu'il dépeint fonctionne encore. Allant crescendo dans la violence, celle-ci n'étant pas insoutenable, c'est surtout sur la psychologie et le mental que la pression exercée par le patriarche se fait le plus ressentir, transformant sa propre famille en lambeaux au profit d'amis peu fréquentable. Allant de déceptions en déconvenue jusqu'au mépris total vis à vis de son entourage. Comportant malgré tout quelques longueurs le même schéma se répétant en boucle, fête dispute, bagarre, pseudos réconciliations.. le film arrive malgré tous à capter l'intérêt. Le final est un peu expéditif, mais dans sa globalité le film reste bon.
Un film coup de poing, brutal et d'une crédibilité de tous les instants qui accentue sa force. Ces acteurs sont sincères et la plongée dans l'univers actuel du peuple maori est très intéressante. Dommage que le film dispose de peu de moyen et que sa photo soit vraiment limite pour ne pas dire franchement moche ce qui est un des rares défaut d'un film très fort.
Si Jane Campion ( "la leçon de piano" palme d'or à Cannes) est la représentante la plus éminente du cinéma néo zélandais, l'archipel du bout du monde à laissé d'autres traces dans l'histoire du septième art.
" L'âme des guerriers" ( 1994) ne fut pas par hasard, le premier long métrage du territoire maori à être présenté au festival de Cannes.
Ce premier opus de Lee Tamahori ( cinéaste qui dirigea un James Bond - incarné par P Brosnan) est un regard sur la communauté maori de Nouvelle Zélande ( aujourd'hui regroupée pour l'essentiel dans la partie Est de l'île du Nord aux alentours de la ville de Whangarei), dont certains membres ont quitté les territoires des terres ancestrales pour la vie citadine.
On y voit ( au travers de la vie d'un couple et de ses quatre enfants ) une existence désœuvrée, ou l'alcoolisme, la délinquance, la maltraitance et même le viol intra familial sont omniprésents.
La force du film porte sur son scénario et sur l'incarnation de l'actrice principale, la très belle Rena Owen.
Même si aujourd'hui le film n'est pas oublié ( son sujet et la situation géographique du propos y sont pour beaucoup), la réalisation. n' est tout de même pas très convaincante.
Les décors, la photo, le choix très discutable de l'acteur principal qui incarne, selon moi, maladroitement le père de famille, représentent les grosses failles qui obliterent le résultat final.
Kenneth Loach aurait pu donner un sacré coup de mains à Tamahori, dont la carrière, avec le recul du temps, sera assez terne au plan artistique, malgré son premier opus qui comportait, malgré ses défauts, une marque d'ambition indéniable.
Un magnifique drame sur les violences conjugales. Les acteurs sont tous formidable. La réalisation de Tamahori reste assez classique mais peu importe, cela n'influence en rien à la qualité du film...
Voilà un film qui exhale un dynamisme communicatif en même temps qu’une charge émotionnelle non négligeable. Lee Tamahori porte une vision sans concession de l’univers des Maori dans une Nouvelle Zélande en proie aux problèmes sociaux et raciaux (d’une façon sous-jacente). Il donne aussi une représentation ironique des membres de son groupe ethnique perçus comme des idiots incultes et en proie aux seules pulsions violentes. Les hommes, porteurs de beaux corps musclés et peut être bien montés ne pensent qu’à se taper dessus ou sur leur femme (on voit une scène de violence conjugale presque drôle tant qu’elle est excessive) et à engloutir des bouteilles de bière entre copains avant de se battre, baiser leur femme ou violer la fille de leur ami. L’actrice principale Rena Owen exhibe une sexualité torride et Tamahori en fait un personnage tourmentée et pro-active. La faiblesse du film provient de la superficialité dont sont traités les aspects ancestraux de cette ethnie et sur la Rédemption du fils au pensionnat (la relation avec son maître n’est pas assez développée). Un film inachevé mais dont certaines scènes (tel le suicide de l’adolescente) restent difficilement effaçables de notre mémoire.
L’âme des guerriers est un formidable drame social dépeignant avec brio la vie chaotique d'une famille Maori. Père violent et alcoolique, mère tentant désespérément de contenir la violence du père et de maintenir un semblant de cohésion familiale, enfants perdus dans un univers malsain et sordide. Un film coup de poing, réaliste et sans pathos, véritablement bouleversant. Toutefois certaines scènes de violence physique et morale sont à la limite du soutenable, mais rares sont les films qui font réfléchir sur les drames de la violence familiale et ordinaire. Seul bémol une réalisation pas toujours à la hauteur mais on est pas loin du chef d’œuvre.
Un bijou ! Voilà le mot qui me vient à l'esprit pour parler de " L'ame des guerriers",un film signé Lee Tamahori ( travesti prostitué a ses heures perdues), réalisateur qui a su s'entourer d'un casting plein de talent pour composer cette famille un peu spéciale ; Rena Owen qui reçut de nombreux prix internationaux pour son interprétation, Temuera Morrison ( Star Wars 2&3, Blueberry), Julian Arahanga ( Apok dans Matrix), et Cliff Curtis ( Training Day, Révélations, A tombeau ouvert) parmis bien d'autres. Ce film nous raconte l'histoire d'une famille néo zélandaise vivant dans la banlieue d'Auckland, famille vivant sous les ordres d'un père imprévisible, violent et dangereux, on observera la dégradation causée par la présence du père, de son indifférence ou de son mépris. Le film ne traite pas seulement de la condition de cette famille mais aussi de la quête d'identité ( les deux sont surement liés) que traverse plus ou moins chaque personnage a un degré différent. Le père qui en une phrase nous laisse entendre qu'il ne s'est jamais vraiment senti a la hauteur de sa femme, sa femme qui plus jeune a du choisir entre sa "tribu" maori et l'amour qu'elle portait a cet homme qui ne plaisait pas a sa famille parce qu'il était un descendant d'esclaves noirs, le grand fils qui décide d'intégrer un gang "maori", le jeune fils qui après avoir commis quelques délits décide d'apprendre la culture de ses ancêtres, et enfin la jeune fille qui écrit des histoires parlant de personnages, de mythes propres aux maoris. C'est dans ce climat étrange où vivent descendants d'esclaves noirs, maoris et britanniques que chacun cherche à savoir qui il est réellement. On peut s'interroger sur le but de Tamahori en faisant ce film car le personnage le plus détestable dans ce film reste le père ( le plus occidental dans ses attitudes) ainsi qu'une fin assez claire. Ce film est donc aussi une critique des perversions occidentales ou simplement modernes et une volonté de retourner aux choses simpl
Vous êtes trop heureux ? Ce film est la solution ! Glauque, oppressant et violent, ce film nous décrit les milieux défavorisés de Nouvelle Zélande... Les Maoris des banlieues. Soutenu par des acteurs impressionnants de justesse et une réalisation nerveuse aux couleurs saturées, ce film est une réussite... Le réalisateur de Die Another Day a bien perdu de sa fougue en huit ans, et c'est regrettable!