AlloCiné
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Très agréable, vraiment.
traversay1
La Norvège, l'autre pays du spleen ? Dans Nouvelle donne (Reprise en V.O), Joachim Trier évoque les désarrois de deux jeunes garçons à qui tout réussit : ils sont beaux comme des vikings, ils viennent de publier leurs premiers livres, les filles sont folles d'eux. Oui, mais voila, à peine adultes dans leurs têtes, ils doutent de tout et, en particulier, de leur place sur la terre. Le sujet, l'ontologie à la portée de tous, est plutôt rebattu dans un cinéma nordique où souvent l'humour vient nuancer le propos. Pas ici, hélas, le réalisateur ayant opté pour une structure ultra sophistiquée gâchée par un maniérisme chic, censé renvoyer, sans doute, à la liberté de la Nouvelle vague française. Peine perdue, le spectateur, fâché d'être manipulé de façon systématique, a crié grâce bien avant la fin.
On a crié au génie, moi, je crie au vol intellectuel ! Saoûlant, bavardage en mode kaléodscope, film faussement frais, avec néanmoins deux, trois jolies trouvailles ! "Nouvelle donne" n'est en rien une nouvelle vague, à peine une vaguelette, pleine d'écume dentellée, et tout finit par mal crocheter, Joyce !
Un film assez frais, se référant à la Nouvelle vague (musique de Delerue dans une séquence, ambiance à la Truffaut), mais parvient, au mieux, à égaler le Klapisch des "Poupées russes" ce qui n'est déjà pas si mal. Même si le récit de ces écrivaillons sombre parfois dans le jeunisme et le vidéo-clip, les acteurs sont mignons et la bande musicale de qualité.
La forme du film est intéressante, et ce long métrage commence fort bien ... Puis, on ne sait pourquoi, il commence à se perdre, à gagner en banalité et en "déjà vu", alors qu'on aurait attendu plus d'originalité ou d'authenticité pour une intrigue aussi prometteuse.
Une brise rafraîchissante venue de Norvège. Les acteurs parfaitement inconnus sont excellents; le film est à l'image de la bande son : ennivrant et stimulant !
Si vous avez lu "Jacques Le Fataliste Et Son Maître" de Diderot, alors vous comprendrez le lien que ce livre a avec ce film. En fait, on s’attend ce que le réalisateur exploite à fond le personnage de Phillip, en nous expliquant pourquoi il a été interné mais non, on passe au-dessus et on revoit juste le personnage après sa dépression. Et puis, on a tendance à se mélanger, entre les flashbacks et certaines scènes (genre le mec qui roule à vélo et qui compte de dix à zéro…) et même si la suite de l’histoire est facile à comprendre, un coup ça se passe au bord de la mer et ensuite, on envoie nos étudiants faire la fête, afin de baiser un bon coup. Mais au lieu de ça, on joue avec nos nerfs, tel un Diderot des temps modernes (« Et si après ça, il arrivait ça… »). Pourtant, ce style cinématographique est intéressant et assez moderne, d’abord parce que ça parle de la jeunesse, mais de façon réfléchie (et pas à la sauce "teenage movie" américaine), ensuite parce que le titre du film est bien justifié (et là, on comprend pourquoi on dit que la vie est un éternel recommencement (par exemple quand Kari et Phillip tentent de recommencer à zéro leur relation, en reprenant détail par détail ce qui est arrivé auparavant)), après parce qu'on laisse au spectateur la liberté de décider du destin des héros et et enfin parce que la bande originale déchire. C’est un film pour jeunes, à condition qu’ils aiment réfléchir. A regarder deux fois pour mieux comprendre.
Film émouvant, optimiste mais un peu brouillon dans la construction : dommage car assez nouveau dans son ensemble. Tous les personnages sont attachants.
Un superbe film avec une BO hallucinante !
Le film est pas joyeux, mais c'est un bonheur !!!!!!! Franchement ça change. Ca fait plaisir.
Superbe ! Le film que l'on attend longtemps puis à force on finit par oublier ce que l'on cherchait. Puis un soir au hasard d'un détour, on rentre dans la salle et là d'un seul coup : tout le plaisir que l'on peut éprouver face à une oeuvre artistique est à nouveau palpable. Celle qui interpelle, qui laisse l'esprit dérivé dans les méandres, sans une linéarité simpliste.
Rien que la bande son : Joy Division, New Order, Georges Delerue, Le Tigre....Ne serait-ce que cet aspect est un pur plaisir. Ensuite le sujet ou plutôt les sujets tant différents thèmes sont ici abordés. Sincèrement le parcours des personnages oscille entre fragilité, volupté, introspection qui nous pousse à regarder en nous même pour éprouver de l'empathie. Quelle douce volupté que de se perdre dans un scénario comme celui-ci....Tout s'étire, devient aérien, s'étiole et finalement on ne retombe pas exactement sur les pieds comme il faudrait : juste en équilibre suspendu au dessus du vide....Fragile, instable...Satisfait....
Je vous le conseille vivement. L'un des meilleurs films de ces 6 premiers mois de 2008.
Ceux qui ont aimé le film avec Truman Capote (celui avec Philip Seymour Hoffman( doivent foncer voir ce film.
Après le concert de RadioHead de Lundi soir, un film comme celui là fait une grande semaine de sortie Culturelle que celle-ci !!
BB94
Rien que la bande son : Joy Division, New Order, Georges Delerue, Le Tigre....Ne serait-ce que cet aspect est un pur plaisir. Ensuite le sujet ou plutôt les sujets tant différents thèmes sont ici abordés. Sincèrement le parcours des personnages oscille entre fragilité, volupté, introspection qui nous pousse à regarder en nous même pour éprouver de l'empathie. Quelle douce volupté que de se perdre dans un scénario comme celui-ci....Tout s'étire, devient aérien, s'étiole et finalement on ne retombe pas exactement sur les pieds comme il faudrait : juste en équilibre suspendu au dessus du vide....Fragile, instable...Satisfait....
Je vous le conseille vivement. L'un des meilleurs films de ces 6 premiers mois de 2008.
Ceux qui ont aimé le film avec Truman Capote (celui avec Philip Seymour Hoffman( doivent foncer voir ce film.
Après le concert de RadioHead de Lundi soir, un film comme celui là fait une grande semaine de sortie Culturelle que celle-ci !!
BB94
Julien D
Après une scène d'ouverture psychédélique (qui nous laissait présager avec excitation un équivalent scadinave à "Trainspotting"!) le film a vite ralenti pour rester en vitesse réduite pour ne reposer que sur une esthétique stylisée à outrance. En matière de mise en scène, le réalisateur s’inspire ouvertement des codes de la "Nouvelle vague" pour présenter ses personnages, de jeunes auteurs créatifs mais maladivement tourmentés, dans univers sombre. La photographie grisonnante et le montage hésitant rendent d’autant plus maussade cette quête identitaire. Paradoxalement, le rythme narratif bien lent de la narration ne s’accorde avec le dynamisme de la bande son.
Film étonnant, un peu bouillonnant, sans doute puisque c'est le premier du réalisateur.
J'y aime la narration, intéressante, la bande son mixe entre musiques actuelles et années 80, les paysages des villes du nord et leur architecture, les personnages et leurs travers.
Ce film est une jolie chronique d'un bout de société, et se regarde très simplement...
J'y aime la narration, intéressante, la bande son mixe entre musiques actuelles et années 80, les paysages des villes du nord et leur architecture, les personnages et leurs travers.
Ce film est une jolie chronique d'un bout de société, et se regarde très simplement...
Un film absolument remarquable. L'esthétique, à la foide froide et tactile, est envoutante. Le mode de narration avec ses décalages et rebonds est à la fois subtile et juste. Les personnages sont tous travaillés, recherchés - ils existent. La forme autant que le fond sont une pure réussite. A voir.
Sylvain P
Cette auberge espagnole norvégienne est pleine de qualités, mais aussi de défauts dûs à cet enthousiasme du premier film. Espérons que le second sera moins fouilli pour se concentrer sur l'essentiel.
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