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Un visiteur
4,0
Publiée le 13 mai 2009
J'ai toujours été une grande fan de Miyazaki, mais pour ce nouvel opus, j'ai hésité. Il nous avait déjà fait pas mal de choses en matière de personnage biscornus, mais une fille poisson rouge à tête humaine, ça ne présageait rien de bien palpitant. Erreur ! Comme toujours, la magie de Miyazaki fonctionne à plein. On a beau être loin de la complexité scénaristique et de l'impact visuel d'un "Voyage de Chihiro" ou du "Château ambulant", la magie et la poésie sont là, intactes. Le retour assumé vers une animation plus proche de "mon voisin Totoro" n'est donc pas un préjudice, et même si je préfère ses films destinés à un public plus mature, "Ponyo sur la falaise" ne m'a pas donné l'impression de m'être trompée de salle comme le fait régulièrement l'animation des studios Disney. Longue vie à Miyazaki et aux studios Ghibli !
Par rapport aux précédents films (Mononoke, Chateau dans le ciel et le tout récent Chihiro), Ponyo est très décevant. L'histoire, toujours construite, avec du vrai drame, est ici plus faible. Le scénario manque de consistance et fait plus bébé que les autres films qui prenaient au sérieux les enfants. De loin pas le meilleur.
Encore un magnifique film d'Hayao Miyasaki, qui met tout son génie en œuvre pour nous pondre un tout nouveau chef-d'œuvre cinématographique. Ce film est une pure merveille, que ce soit du point de vue des musiques, du scénario, ou encore des séquences d'animations. Commençons par l'histoire et les personnages : Sosuke, petit garçon joueur et attachant, vivant avec sa mère, la courage et forte Lisa, va très vite faire la connaissance de Ponyo, une jeune fille-poisson, qu'il va garder dans un petit seau. Celle-ci s'est échapper de la surveillance de son père, Fujimoto, et utilise son pouvoir afin de se transformer en humaine et de pouvoir en apprendre plus sur le monde qui l'entoure. Mais son père ne l'entend pas de cette oreille, et il fera tout pour retrouver sa fille, de peur qu'elle n'utilise ses pouvoirs de la mauvaise manière. L'amitié, puis l'amour, qui lie nos deux petits êtres, est alors quasi indestructible. Les vents déchaînés et les épreuves ne les empêcheront pas de se séparer. Et c'est la mère de Ponyo, la magnifique déesse de l'océan, qui réalisera au final que sa fille ne veut pas vivre ailleurs que près de Sosuke, et que sa décision est prise. Les musiques de ce film, toujours autant remplies d'émotions, nous plonge dans un univers aquatique rythmée entre la beauté et la force. Les images sont toujours aussi belles, les couleurs et les mélanges sont absolument sublimes. Bref, un film magnifique qui reste dans la continuité des films Hayao Miyasaki !
Très mignon. Mais rien à voir avec les autres films de Miyazaki, ici ça touche vraiment les tous petits. On reste qu'en même dans une optique environnementale avec la défense de la nature. A voir avec des enfants très jeunes.
C'est un des rares "films" qui m'a fait ressentir la même palette d'émotions que je peux avoir tranquille devant des chefs-d'oeuvre de la peinture(les tableaux pas les les photos de tableaux...). Pour quel public? Plutôt pour jeunes enfants pas encore corrompus par les "Transformers"/"Bratz", mais aussi pour adultes avec intelligence non-verbale aimant les contes.
un excelent film, de prime abord je pensais voir un long metrage pour enfants mais de par sa réalisation de grande qualité et par toute l'emotion que ce film dégage c'est un vrai bonheur pour petits et grands! à voir et à revoir!
Fan de Myasaki c'est avec beaucoup de motivation que nous avons été voir ce film. Même s'il s'adresse aux jeunes enfants comme Totoro, je pensais tout de même trouver dans le scénario et dans l'expression des sentiments, une certaine profondeur. Je suis au regret de constater que le maître s'est faire prendre au jeu de l'argent facile et des scénarios sans intérêt. Pourtant dans certains passages on croit déceler un début d'histoire, serait-ce la collaboration avec Disney qui l'a empêché d'aller jusqu'au bout de sa démarche? on peut se le demander et le regretter.
"Ponyo sur la Falaise", est un très bon Miyazaki. Tous publics, il doit plaire aux enfants comme aux adultes. Ce conte mêle le réel et le fantastique, les humains et les divinités de la nature. Le scénario est très bien construit. Le suspense est permanent, les images sont très belles. En sortant de la projection, on est dans un autre monde. La version française est particulièrement soignée et réussie, elle mérite d'être applaudie... Néanmoins, j'avais préféré "Mon voisin Totoro", plus magique. Par contre j'avais détesté "Le voyage de Shihiro", que j'avais trouvé très laid. Certes, dans Ponyo, il y a ici et là quelques longueurs, mais sans excès. Ne vous laissez pas décourager par l'horrible musique de la bande-annonce... il ne faut la supporter que quelques minutes au début du film... La suite est un régal.
Je suis un peu déçue. Le graphisme est moins bon: on dirait que tout a été colorié au logiciel standard paint.L'histoire est moins consistante, des passages sont bâclés. Heureusement, l'importance accordée aux infimes petits détails gestuels est toujours là. Les personnages sont fades. Seule Ponyo se démarque (et c'est sûrement voulu). Elle est toute craquante, c'est indéniable.
Tout de même, à côté de mon voisin Totoro(adressé également à un très jeune public) voire même de Kiki la petite sorcière, ça ne casse pas trois pattes à un canard.
Ce n'est pas parce qu'il est question de Hayao Miyazaki qu'il faut crier machinalement au chef d'oeuvre. Le public japonais sait prendre plus de distance: sûrement parce qu'il ne se laisse pas happer par la facette exotique.
Pour finir, j'ajoute qu'il est absurde de rabaisser un Disney-à ses débuts bien sûr, cela va de soi-qui n'est pas dépourvu de qualités dont certaines n'existent pas dans un Miyazaki et vice-versa.