Derniers Avis : Ponyo sur la falaise - Page 23

M.Miyazaki est un pure génie. Les dessins sont vraiment jolies, les musiques sont absolument sublimes et elles nous offre une immersion total dans l'œuvre. Quand au scénario, il peut nous sembler très enfantin à première vue mais ça n'enlève en rien le charme de ce titre. Et lorsque le film se termine, et que l'on sort du cinéma, on se sent comme apaisé, parce que l'on vient de vivre une expérience magique. Rares sont les films d'animations qui nous offre cela aujourd'hui.

un dessin animé d'une qualité correct, mais qui reste adaptés aux enfants

Ponyo est un Miyazaki pur jus, ça c'est clair. Néanmoins, ce film est loin d'être sa meilleure œuvre.
Sur tous les plans, Miyazaki nous a habitué à mieux. La réalisation générale, bien que très propre, reste en deçà des précédentes œuvres. L'histoire est bien légère, à la manière de Kiki la petite sorcière, c'est plein de bons sentiments, tout le monde aime tout le monde et, au final, il ne se passe pas grand chose. Notons enfin les massages écolos que Miyazaki aime placer dans ses films de manière subtile sont ici affichés de façon claire et directe. Loin d'être un mal, mais la subtilité avait son charme…

Malgré le simplisme affiché par le projet Ponyo sur la Falaise, le nouvel opus de l'extraordinaire oeuvre de Hayao Miyazaki suit les singulières traces d'un Château Ambulant dans la direction de l'expérimentation formelle et narrative et d'un contre-pied parfait pour son public. En maître exigeant tant vis-à-vis de lui-même que de ses spectateurs, il ne se laissera jamais aller à la facilité et à la paresse, ni ne laissera ses disciples que nous sommes en paix, somnoler grassement devant une resucée quelconque de l'un de ses films. Ponyo se singularise donc par un parti-pris formel qui a semble-t-il beaucoup dérouté et une structure narrative simplifiée au possible. Toute cette épure obtenue n'est finalement que la plus adéquate des manières de mettre en scène le rêve d'enfant qu'est Ponyo sur la Falaise. Qui d'autre qu'un enfant de 5 ans pourrait voir des vagues gigantesques composées de poissons menaçants ? Plus que pour tout autre de ses films, il est impératif de rentrer dans la salle avec son coeur et son âme d'enfant, car, comme cela était annoncé, les adultes resteront à quai. On y retrouve ainsi l'enthousiasme, la spontanéité et la légèreté propres aux jeux d'enfants, notamment dans la rencontre entre Ponyo et Sosuke ou encore dans leur périple aquatique, si simple et si magique. Tout ce qui se passe autour d'eux reste toujours un peu flou, étrange, comme ce sorcier Fujimoto aux agissements d'une bizarrerie hors normes. Hayao Miyazaki, ce merveilleux magicien de bientôt 70 ans, réussit l'incroyable tour de force de se glisser dans la tête d'un enfant de 5 ans et illustre de manière brillante et inspirée ses rêves et nous en fait cadeau avec une générosité qui laisse pantois lorsque résonnent les premières notes de ce générique de fin si délicieusement insupportable. Et qui d'autre aurait pu restituer avec tant de justesse et de tendresse le sourire ou les paroles rassurantes d'une mère ?

Il faut reconnaitre que toutes les œuvres de Miyazaki ont quelque chose de magique ! Cette recherche des couleurs, cette expression poétique, ce lien entre l’Homme et l’océan, sans oublier l’amour entre les gens. « Ponyo » vous replongera dans votre enfance et vous émerveillera par sa simplicité. Les dessins sont une fois de plus exceptionnels malgré l’absence du numérique ! Un bon dessin animé, même si ce n’est pas le meilleur du maitre japonais.

Le Maître Japonais réinvente "La Petite Sirène" d'Andersen, en y ajoutant la belle insouciance et pureté de l'enfance, la mythologie et la culture Japonaise, et les couleurs de son pinceau de génie. Encore une fois, Miyazaki enchante petits et grands par la beauté simple de ses dessins et la grande justesse des émotions de son récit. Ce film doux et sincère est l'un des plus beau et envoûtant dessin animé de ces dernières années.

Même pour des enfants, bof... Et toujours le même graphisme, aucune invention puisque c'est "l'école japonaise"... Pour moi, ça tourne en rond tout ça.

Il n'y a pas à dire, c'est du Miyazaki. C'est beau, c'est poétique, ça respire l'innocence de l'enfance. C'est mignon tout plein en fait. A voir, si possible sans marmots qui ne savent pas se tenir (ou se taire) et sans parents qui se refusent à tenir les marmots sus-mentionnés.

Ce n'est pas le meilleur des Miyazaki, mais il est excellent pour le public vise ( 5-6ans).

Les images sont d'une luminosité a faire pâlir le sublime Mia et le Migou, mais l'univers est beaucoup plus fade que d'habitude.

Amoureuse de Mononoke Hime et de Tonari no Totoro ( Princesse Mononoke et Mon Voisin Totoro), je suis heureuse du scénario, un brin génial.

C'est le genre d'anime que l'on peut montrer a des enfants sans s'inquiéter.


Si Mia et le Migou est le plus beau film d'animation que j'aie vu en 2008, Ponyo tient la barre haute en 2009.

franchement très déçue par ce film.
je m'attendais à beaucoup mieux vu les critiques...

Avec Ponyo, Myazaki nous replonge dans son univers un brin barré, même s’il retrouve ici la simplicité ‘’enfantine’’ de Totoro. J’ai beaucoup aimé cette histoire fantastique librement inspirée de celle de La petite sirène. Comme souvent dans les histoires utilisant les valeurs purement japonaises, il n’y a pas de limite claire entre bien et mal, juste des personnages aux visions différentes qui les amenent à s’opposer. C’est particulièrement flagrant ici avec le père de Ponyo, un homme qui, dégoûté de ses congénères les a abandonnés pour l’océan et à pour projet d’immerger la terre entière. Que demande le peuple ? ‘’C’est vraiment pour enfant ?’’ Eh bien oui, pourtant, en France, le film est recommandé aux enfants de plus de 6 ans ! Peut-être est-ce à cause du tsunami qui finit par engloutir les habitations, même si on ne le voit pas et qu’il est précisé qu’il n’y a pas eu de victimes. Personnellement je trouve dommage que Myazaki laisse de côté certaines choses comme le retour de ‘’l’autre monde’’ où les effets du ras de marré sur le reste du monde. Mais ce ne sont là que des broutilles, le vrai sujet étant jusqu’où peut-on aller par amour.

Un nouveau Miazaki c'est un peu Noël qui revient ! Sa force c'est de faire des longs métrages qui, même s'ils ont une "pâte" commune (les faux méchants, les mémés, les couples d'enfants), ils ne se ressemblent pas. Pensez à Princesse Mononoké, Chihiro, Totoro ou Le Château ambulant, des films si différents..... Avec Ponyo on retombe dans ses scénarios pour petits et grands, remplis de douceur et de poésie. L'histoire, certes simple, est si bien amenée, si bien dessinée, drôle et touchante à la fois. On s'offre une petite parenthèse de douceur dans la vie et ça, c'est vraiment magique....

Assez déçu en allant voir cette œuvre du célèbre Hayao Miyazaki, déçu de part l'histoire qui est assez biscornu et étrange mais aussi de part les graphismes qui sont assez simples par rapport aux autres films d'animations comme princesse Monoké ou le château ambulant... Malgré tout on replonge en enfance grâce à la la petite ponyo, mi enfant, mi poisson. C'est tellement doux et agréable que je reste tout de même fan de ce réalisateur!

Le petit dernier de Miyazaki.
Comme d'habitude, très plaisant et mignon. Toujours ce petit truc qui nous fait le regarder des dizaines de fois sans se lasser.

Emporté comme jamais dans ce monde candide.
Malgré l'irréel des situations on y adhère ouvertement.
Et on en redemande encore et encore.