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SmEuG
48 abonnés
248 critiques
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1,0
Publiée le 30 septembre 2010
J'aimerais bien comprendre pourquoi on nous vend Miyazaki comme un réalisateur autant pour adultes que pour enfants, alors que si la seconde catégorie d'âge y trouvera peut-être un certain plaisir, la première me paraît un peu trop mûr pour se complaire devant tant de naïveté, de niaiserie et de gamineries. Il parait que la coqueluche des studios Ghibli serait considéré comme tel grâce à la nostalgie et le lyrisme qui émane de ses oeuvres, ainsi que des sujets plus adultes par rapport aux autres films d'animation qui y sont traités. C'était le cas dans Porco Rosso, dont les scènes aériennes d'aviation sortaient indubitablement d'un esprit imaginatif en proie à un véritable monde teintés de chimères et d'illusions; le film posait clairement des bases intelligentes, notamment au niveau de la relation amoureuse entre Gina et Porco Rosso, celle-ci étant nettement moins rose-bonbon que dans Ponyo. En revanche, dans Ponyo sur la falaise, bien que les dessin, l'univers et la bande originale soient, en effet, une réussite, le reste du dessin animé se réduit à un conte pour gamins de 4 ans, tant les réactions des personnages, les dialogues, les blagues sont d'une nullité absolues. Quant aux sujets traités, parmi ceux-ci figure entre autre un message écologique, une représentation des rapports familiaux, particulièrement un rapport mère-fils, ils sont de natures un peu plus adulte, mais la manière dont ils sont traités, avec cette niaiserie à la limite de la connerie, cette naïveté!... Tout ceci pour dire que ce film de Miyazaki n'a absolument rien d'un dessin animé pour adulte, que la satisfaction touchera les enfants de très bas âge et qu'à ce moment là, je préfèrerais même montrer à mes futurs enfants des épisodes de Cartoon Network plutôt qu'un pareil lot d'imbécilités.
Je pense que si je devais m'amuser à faire une critique pour chaque film de Miyazaki, elles seraient presque toutes semblables, reflétant à chaque fois à quel point je peux l'aduler, à quel point chacune de ses créations est un enchantement tant au niveau du graphisme, de la musique, de l'univers, de la magie et de la poésie de l'ensemble, de cette incroyable chaleur humaine qu'il arrive à transmettre et qui me rend soudain terriblement positive. Oui, à quelques exceptions près (mais on ne va pas s'étaler là-dessus, ceci est un fervent éloge, nondidjou !), ça m'fait à chaque fois le même coup, et tous les "Non, c'est vraiment trop niais !" ou les "Quoi ? Miyazaki, c'est pour les gosses !" du monde ne peuvent entamer mon opinion. J'ai grandi avec Miyazaki, j'ai adoré, j'adore toujours maintenant, et j'espère pouvoir continuer à lui faire confiance, visionner ses dessins-animés sans même lire le résumé ou m'attarder sur le visuel de l'affiche, qui cette fois-ci pourrait paraître trop enfantin. Mais non, jeunes chenapans, Ponyo pourra être résumé de la même façon que l'ensemble de l’œuvre de son réalisateur : une véritable bouffée d'émerveillement.
Et encore une déception! Où est le temps des Totoro, Porco Rosso et autre Laputa!!! Bouh ouh ouh. Ici la partie vraiment passionnante et poétique commence au terme de 50', lorsque Ponyo vit avec son amour. Avant on tourne autour du pot et ça n'avance pas. Une belle déception et une mention toute particulière au traitement de l'eau et des vagues qui sont très belles.
Même si ça me prend du temps je finis toujours par voir les films de Hayao Miyazaki. Cette fois-ci c’était le tour de « Ponyo sur la falaise », œuvre qui au premier abord ne me séduisait pas plus que ça. Mais finalement comme souvent devant les films de Miyazaki père la magie a fait son œuvre et j’ai passé un beau moment. La relecture de l’œuvre de Hans Christian Andersen « La petite sirène » est vraiment réussie et offre une heure quarante de poésie enfantine, avec comme toujours dans les longs-métrages d’animation du Walt Disney japonais un sous-texte écologique fort. Ici il traite du respect des océans que les hommes ont trop souvent tendance à utiliser comme une poubelle. Le cinéaste utilise cette fable d’amitié entre cette petite fille-poisson et ce jeune enfant pour rappeler les richesses de l’océan et sa force. Il fait appel à un graphisme très dépouillé et très marqué jeunesse, mais cela ne fait qu’accentué la délicatesse de l’histoire et n’empêche pas pour autant la beauté des images. Je ne saurais trop vous conseiller de le voir en japonais pour conserver la magie de la langue associée aux images. Une fable européenne réinterprétée par le maître de l’animation japonaise à voir absolument avec ou sans ces enfants.
Considéré comme un chef d’œuvre, "Ponyo" est pour moi un simple film d'animation sans réel intérêt. Niveau scénario, ça n'a ni queue, ni tête. Ça part un peu dans tous les sens et franchement, ce n'est pas du genre de Miyazaki. On est vraiment très loin du sublime "Princesse Mononké" ou encore de l'étonnant "Voyage de Chihiro". Niveau dessin, ça casse pas des briques et c'est ce qui m'a surpris car même si le réalisme n'est pas son style, je m'attendais quand même à mieux. Autre chose, ce genre de long métrage lorsqu'ils sont destinés aux enfants, plaisent également aux adultes, ce qui n'a pas été le cas ici. J'ai trouvé que c'était trop "cul-cul la praline". Cependant, j'ai bien aimé l'univers en général, les relations entre chaque personnage et la musique d'ambiance. Pour le reste ... déçu. 11/20.
Un Miyazaki très aquatique, qui contient comme toujours de très belles choses, de très jolie scènes servie par une imagination onirique. Seul problème : quand on décide de faire un film pour môme, il faut éviter l'écueil de la mièvrerie et ici, la limite est souvent franchie, ce qui gâche un peu les qualités du film.
Une nouvelle fois H. Miyazaki plonge le spectateur dans un univers féerique et qui visuellement est très riche. L'histoire est tendre malgré le fait qu'elle raconte pourtant une sorte de cataclysme. J'ai un peu moins accroché a ce long-métrage qu'à d'autres du cinéaste car je pense que le public cible est plus jeune que dans les précédents films de l'auteur.
Ponyo c'est exactement comme un feu d'artifice qui durerait deux heures. Le scenario est pauvre, ce qui n'a pas l'ombre d'une importance : on ne demande pas à un feu d'artifice d'être scénarisé. Les couleurs, les dessins sont des merveilles de chaque instant. On retrouve toute la peinture japonaise historique dans ces dessins, notamment ceux de la mer. Le jeu des couleurs telles qu'on ne les voit jamais non plus en occident est tout simplement prodigieux. Et, cerise sur le gateau, la morale de cette jolie fable ne fait pas de mal à entendre non plus. Un grand moment de pure beauté.
Ponyo sur la falaise est un émerveillement pour les yeux, poétique à souhait et plaidant l'acceptation de tous. Le monde de l'océan revisité par Miyazaki a de la gueule, sans aucun doute.
Le dernier Miyazaki est un film d'animation éblouissant. L'histoire simple mais efficace basée sur l'innocence et la pureté de l'enfance et sa naïveté (assez relative ici) ne peut que nous atteindre. La morale écolo sous-jacente fait preuve de subtilité - plutôt que de dénoncer à tout-va - ainsi que l'absence de manichéisme, qui révèlent beaucoup d'optimisme allié à la magie des images, colorées, aux dessins soignées (cependant plus simplistes que dans ses oeuvres plus récentes) aux couleurs variées, aux paysages somptueux et à la musique émouvante et pleine de grâce. Alors que l'animation est à l'heure du numérique et de la 3D, PONYO SUR LA FALAISE parait utopique voir suranné, c'est aussi grâce à la rareté qu'on l'apprécie davantage. On retiendra ce film comme un moment plein de fraîcheur, d’humanité et de quiétude, sur l'émerveillement de la nature humaine et animale et le développement des sentiments que nous offre Miyazaki. Le dépaysement est total, tout comme la réussite indéniable qui nous procurent un plaisir intacte, ininterrompu, et ce à tous les âges...
Un très beau film, comme d'habitude chez Miyazaki, il y a ces beaux paysages, ces drôles de personnages fantastiques, ce scénario et cette atmosphère si folkloriques et éloignés de nos standards occidentaux. Petit bémol : Ponyo en version spoiler: mi-humaine mi-poisson ressemble à un poulet/grenouille tout moche.
Ce n'est pas un des meilleurs films de Miyazaki mais c'est bien un dessin animé de qualité pour enfants qui sont ceux à qui il peut plaire le plus. L'histoire est assez simple avec une aventure rythmée convenablement et une gentille morale.
Bon le miracle n'a pas eu lieu, comme chaque Miyazaki que j'ai vu celui-ci est surestimé mais peut-être moins que les autres. Du moins Ponyo est le premier qui m'attire une réelle sympathie. J'ai beaucoup apprécié le dessin et l'univers. Le dessin est joli, les couleurs chatoyantes sont un régal visuel et l'animation globalement est plaisante (Même si je ne suis pas fan des mimiques "miyazakiennes" des personnages). L'univers de Ponyo est également pas mal trouvé, les parties sous-mariens sont intéressantes. De plus le film délivre un message écolo mais sans trop le mettre en avant, c'est pas du bourrage de crâne et c'est appréciable. Après les gamins sont attachants, j'avais peur de voir deux morveux hurlant partout "Je veux du jambon!" avant de voir ce film. Ouf heureusement ce n'est pas le cas Cependant il est nécessaire pour moi d'aborder les défauts du film. Tout d'abord c'est ce côté archi explicatif. Même si le film est surtout réservé aux enfants, pas besoin de les bombarder d'explications du genre le "méchant" (le manichéisme est banni chez Miyazaki d'où mon hésitation à employer ce mot) qui explique son plan quand il le fait, bien en détails. Plutôt que de laisser l'image parler, Miyazaki fait parler ses personnages et à la longue c'est saoûlant. Autre point négatif, j'ai trouvé certains passages cons-cons. Ahlala mais ces grand-mères... Mais faîtes-les taire! Mais à quoi elles servent si ce n'est à rien? En fait je reproche encore une fois à Miyazaki de faire de la surenchère de personnages. Dans Totoro encore ça allait, dans Chihiro c'était l'overdose avec l'apparition d'un nouveau monstre toutes les 30 secondes et là c'est presque pareil sauf que ce sont des personnage de second plan et pas franchement intéressants, de plus animés avec les "mimiques miyazakiennes". Je suis désolé de dire ça une fois encore mais j'ai l'impression que Ponyo a un côté con, même si c'est pas flagrant ni trop gênant. Par contre c'est le Miyazaki que je préfère tout de même. Il peint avec douceur l'enfance, délivre de bons messages (surtout celui écolo) et est plaisant visuellement. Après le message sur l'amour est pas mal niais, puis en plus de toute manière on sait tous que Sosûke finira alcoolique et drogué et que Ponyo fera le trottoir. Enfin je suis bien mauvaise langue, Ponyo reste quand même un dessin animé sympa, qui ravira les petits sans ennuyer les grands. Par contre heureusement que j'ai stoppé le générique de fin après 3 notes car je l'ai revu par la suite, ayant entendu qu'il était bien nul, et en effet c'est moche. Si je l'avais vu dans la continuité directe du film ma note s'en serait ressentie . Un bon petit film d'animation, mais j'espère que Miyazaki me surprendra dans d'autres films car là après 3 films vus de lui je commence à désespérer.