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    Ponyo sur la falaise
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    Votre avis sur Ponyo sur la falaise ?

    607 critiques spectateurs

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    Jack G
    Jack G

    6 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 septembre 2019
    Quel merveilleux conte que cette neuvième création d'Hayao Miyazaki : Ponyo sur la falaise. C'est l'histoire, au cœur d'une ville portuaire japonaise, d'une princesse poisson nommée "Ponyo", désireuse de quitter son état aquatique pour devenir humaine après sa rencontre avec un jeune garçon, Sosuke. Pour cela, elle devra s'affranchir de la tutelle d'un père misanthrope et apprendre à maîtriser ses puissants pouvoirs hérités de sa mère. Ponyo sur la falaise a donc pour thème le lien maternel puissant ainsi que la peur de l'abandon, mais pas seulement. Malgré que ce film reste un conte à destination d'un jeune public, la mort est une thématique très présente avec, notamment, les brèches sur l'au-delà ouvertes involontairement par Ponyo. Ce n'est d'ailleurs pas très étonnant quand on sait que parmi les influences majeures de Miyazaki pour la réalisation de ce film figure son lien avec la mort. Bien que le souhait initial du réalisateur soit d'adapter le conte d'Andersen, la Petite Sirène, dans le Japon moderne, une question personnelle est également à l'origine du projet : que vais-je donc pouvoir dire à ma mère lorsque je la rejoindrai dans l'autre monde ? En effet, âgé de 67 ans au moment du film, c'est une interrogation que Miyazaki se posait souvent et qui a fait partie des éléments fondateurs de Ponyo sur la falaise. On la retrouve concrètement dans les scènes de fin, spoiler: avec la maison de retraite isolée du reste du monde et les retrouvailles de Sosuke avec sa mère.

    Parmi les autres thématiques du film, non négligeable également, celle de l'environnement. L'Océan n'est pas seulement le décor, le paysage du film, il en est le protagoniste principal. Souillé par les activités de l'Homme, il sait montrer sa puissance et sa colère en engloutissant la ville portuaire. D'ailleurs, la ville engloutie est un élément récurrent dans l'univers de Miyazaki (le Château de Cagliostro et le court-métrage les Aventures de Petit Panda).
    Enfin, la qualité des dessins inspirés par les aquarelles (Miyazaki a préféré rejeter l'utilisation d'images numériques) présente un style graphique à la fois enfantin et poétique mais également réaliste et pur. Sur le plan musical, c'est une nouvelle confirmation de la collaboration étroite entre Miyazaki et le compositeur Joe Hisaishi. La musique de fin, véritable succès populaire interprété par une jeune actrice de 9 ans et son père, fait penser à un dialogue entre Ponyo et son père. A noter également, le clin d'oeil à la Chevauchée des Walkyries de Richard Wagner lors de la scène où Ponyo court sur les vagues, un moment d'anthologie qui doit sa source dans le fait que Miyazaki a beaucoup écouté cette composition durant la réalisation du film.
    En conclusion, nous avons là une ode à l'environnement et à l'enfance qui peut être aussi bien regardée par les petits comme par les grands. Une pépite qui ne profite malheureusement pas de la même notoriété que d'autres créations du Studio Ghibli mais qui possède l'avantage de s'inscrire dans la réalité d'un monde placé face aux enjeux climatiques, sans toutefois tomber dans le cliché. Une réponse apportée par Miyazaki à cette problématique cruciale, sans oublier l'importance du lien maternel et de l'innocence attendrissante des enfants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 avril 2009
    Un tout petit 3 étoiles, parce que en vérité je dois dire que je mets plutôt 2 étoiles et demie. Très difficile à noté. J'ai trouvé cette histoire bien, le son excellent, les couleurs un peu trop clair, la musique excellente (comme dans tous les films du même réalisateur exc: mon voisin Totoro) et le reste pas mal. Je ne mets pas les quatres étoiles parce que je n'ai pas trouvé que c'était un pur "chef d'oeuvre" mais je ne suis vraiment pas déçu.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 avril 2009
    "Ponyo sur la falaise", mignon petit Miyazaki, est surtout destiné aux enfants contrairement aux précédents films du grand maître de l'animation. Dessin animé très classique (même dans sa technique, ce qui n'est pas plus mal), parfois un peu long, Miyazaki n'est jamais aussi bon que lorsqu'il s'aventure dans l'imaginaire: le monde caché sous l'eau, beau et féérique, est fascinant. Les vagues aux allures humaines, transportant Ponyon, sont une réelle trouvaille. Et bien sûr, la partition musicale de Joe Hisaishi ravit l'oreille et transcende le film.
    Incertitudes
    Incertitudes

    210 abonnés 2 321 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2020
    J'aurais adoré avoir une mère comme ça. Elle est volontaire, dévouée, ne s'en laisse pas conter, elle aime les autres. Il a bien de la chance Sosuke. Petit garçon débrouillard qui recueille un poisson à forme humaine. Ponyo, donc. Elle aussi, c'est un cas. Elle est affectueuse, rigolote, agitée, elle adore le jambon. C'est ce trio qui rend Ponyo sur la falaise terriblement attachant. On aimerait ne jamais les quitter. Ne jamais les voir vieillir. Si Miyazaki en veut fortement à l'être humain coupable de polluer les océans, il ne l'accable pas pour autant. Le souhait de Ponyo de devenir humaine quitte à renoncer à ses pouvoirs magiques l'atteste. Il y a du bon en chacun d'entre nous. Sosuke aide Ponyo qui aide deux naufragés sur leur canot. Lisa s'occupe des vieillards dans leur hospice. Un dernier mot sur la qualité de l'animation : elle est sublime. Même sur des petits riens : du miel qu'on laisse couler dans du thé ou le reflet de Sosuke et Ponyo à travers l'eau. J'admire un tel souci du détail. Maintenant, je n'ai qu'une seule envie. Moi aussi, manger un plat de nouilles avec du jambon et des œufs. C'est malin.
    Artriste
    Artriste

    123 abonnés 2 019 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2022
    Long-métrage d'animation du studio Ghibli écrit et réalisé par Hayao Miyazaki, Ponyo Sur La Falaise est une belle œuvre plutôt destinée à un jeune public. L'histoire prend place dans un village côtier et nous fait suivre la rencontre entre un garçon de cinq ans et un poisson rouge au visage humain. Ce scénario aussi original que surprenant nous plonge pendant une heure quarante dans une aventure se déroulant entre terre et mer agréable à explorer. Les péripéties sont nombreuses ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas malgré un ton assez enfantin qui aborde des sujets pourtant matures. Tout le sel de ce récit provient de ses personnages hautement sympathiques à commencer par les deux adorables enfants que sont Sôsuké et Ponyo. Les autres rôles sont tout aussi appréciables que ce soit Lisa, les vieilles dames et même l'antagoniste Fujimoto. Tous ces individus nous offrent des échanges mignons, notamment via la relation pleine d'amour entre le garçonnet et le poisson. L'intrigue se déroule dans un univers très coloré et bénéficie d'une direction artistique vraiment jolie, aussi bien au niveau des personnages que des décors, avec une mention spéciale pour l'étendue d'eau et ses vagues. Ces images sont accompagnées par une b.o. de bonne facture bien qu'elle ne soit pas mémorable. La fin pour sa part est satisfaisante et vient mettre un terme à Ponyo Sur La Falaise, qui pour conclure, est un film possédant de belles qualités mais qui contentera d'avantage les plus jeunes que les adultes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 mars 2013
    Très beau film, sur tout les plans. Quoique une certaine sensibilité à l'écologie et "mignon-attitude" aideront grandement à aprecier pleinement le film.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2020
    Fable écologique, récit initiatique, mélange d'humour et de fantastique, "Ponyo sur la falaise" est un film foisonnant et complexe, qui veut autant parler aux adultes qu'aux enfants. À vouloir jouer sur autant de tableaux, le film se révèle inégal : les pistes sont multiples et sont menées avec plus ou moins de clarté. Si la piste familiale est très compréhensible, elle se révèle parfois faible et infantilisante – notamment quand Ponyo prend une apparence humaine. L'épaisseur que prend le film vient de sa dimension mythologique, parce que celle-ci comporte des zones d'ombre inhérentes à l’ambiguïté du sorcier Fujimoto : bon ou mauvais, le film ne tranchera jamais et ce doute contamine aussi la portée du discours écologique sous-jacent. On connaît le peu de goût de Miyazaki pour l'explicite –"Le vent se lève" en était d'ailleurs une preuve frappante" – et il est difficile de savoir où se situe le cinéaste dans le problème du rapport de l'homme à la nature. spoiler: Si le film comporte des visions implacables d'une mer polluée, le retour au calme ne peut en même temps passer que par la transformation définitive de Ponyo
    : en même temps qu'il faille admettre la culpabilité de l'homme, il semble impossible d'imaginer un monde où la nature régnerait seule. Le film est ainsi partagé entre un axe intime parfois touchant mais jamais bouleversant et une fable stimulante du fait de sa difficulté à être démêlée. Dans sa veine de films complexes, le maître de l'animation japonaise a fait mieux avec "Princesse Mononoké" mais il est toujours aussi inspiré et cohérent sur le plan visuel, les dessins pouvant être très simples quand le film se déroule sur terre et originaux lors des scènes sous-marines. "Ponyo sur la falaise" n'est donc pas une pièce majeure dans l'oeuvre du cinéaste mais elle est suffisamment retorse pour mériter d'être vue.
    tisma
    tisma

    298 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2023
    Ponyo sur la falaise est une belle œuvre remplie de poésie. L'imagination de Miyazaki nous permet de rentrer dans cette jolie fable de l'océan avec quelques petits messages glissés sur l'environnement et la différence.Le dessin et la musique permettent d'être éblouis.
    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2020
    La Princesse Mononoké a été le premier film que j'ai vu du Studio Ghibli il y'a maintenant une dizaine d'années et le choc ressentit m'a depuis repousser dans sa direction à de nombreuses reprises. Ponyo sur la falaise à été le second long métrage de ma vie et pourtant je ne l'avais jusqu'ici jamais revu. Il faut dire que j'y avais été beaucoup moins sensible. Son format étant aussi très éloigné du premier que se soit dans le ton mais aussi de pars sa forme ( couleur, dessin etc ... ) m'avais laissé sur le carreau. A 17 - 18 ans ont passe parfois à coté de certaines choses car elle nous ramène à ce qui nous est proche. Une décennie plus tard on cesse de fuir, dans mon cas toujours.

    Pour toutes ces raisons c'est avec beaucoup d'émotions que je renoue avec Ponyo aujourd'hui. La tendresse de ce long métrage m'a beaucoup fait sourire. Miyazaki conte son histoire et laisse une marge à l'interprétation et magnifie tous son geste de part la même occasion. Les personnages sont stupéfiants et amènent de l'espoir !

    Un très grand film.
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    109 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2021
    Pas le film le plus poussé ou celui ayant le plus de poids dans la palette du studio, Ponyo visera plus facilement un public plus jeune. En effet, il n’y a pas la même profondeur de message, c’est plus sommaire. Et pour autant, c’est plaisant à regarder car assez gentillet et plein de bonne humeur avec ces deux enfants qui ont toujours le sourire.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2023
    Préoccupations écologistes, humanisme sincère, attention aux aîné(e)s, "Ponyo sur la falaise" réserve de belles surprises, un dessin toujours aussi beau et un monde parallèle, sous-marin, fascinant. Malgré un scénario que l'on pourrait croire destiné aux jeunes enfants, les péripéties de la narration et son dynamisme entraînent tous les spectateurs, de 7 à 77 ans.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 avril 2016
    Certainement pas le plus connu et le plus apprécié des Miyazaki, Ponyo n'en est pas moins un véritable bijou: touchant poétique et magique !
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2024
    Même si le film est librement inspiré du conte, « La petite sirène » (1837) du Danois Hans Christian ANDERSEN (1805-1875), le réalisateur japonais a su, d’abord, le « dépoussiérer » (une sirène de 15 ans tombe amoureuse du prince qu’elle a sauvé lors d’un naufrage) et ensuite, créer un monde bien à lui, d’une grande inventivité graphique et narrative : c’est Sōsuke, 5 ans, qui trouve au bord du rivage, au pied de la falaise où est perchée sa maison (où vit sa mère, Lisa et son père, Kōichi, souvent parti car capitaine d’un navire), un poisson à tête humaine (emporté par un chalut qui raclait le fond de la mer avec d’innombrables détritus, et emprisonné dans un pot de verre) qu’il nomme Ponyo et qu’il décide de protéger. On retrouve la créativité du réalisateur dans la représentation de l’océan, des vagues qui prennent la forme de gros poissons (impressionnants lors du tsunami) et qui aident Fujimoto, spoiler: sorcier, ancien humain, aux cheveux longs et roux et père de Ponyo, à retrouver sa fille
    . C’est une ode à l’océan (superbes fonds marins au début du film, avec de multiples méduses et des animaux datant du Dévonien [dit âge des poissons, période géologique (-419 à -359 millions d’années) de l’ère primaire ou paléozoïque, précédant le Carbonifère], à l’enfance (avec le bateau-jouet à moteur pop-pop, propulsé grâce à une bougie), à la différence (Sōsuke doit aimer Ponyo telle qu’elle est, et elle, renonçant à ses pouvoirs magiques) et où se côtoient les générations (Lisa travaille dans la maison de retraite « Les tournesols », voisine de l’école de Sôsuke). On sent aussi l’influence européenne appréciée du cinéaste, notamment à travers la musique de Joe HISAISHI (8e collaboration sur 10) qui s’est inspiré, lors du tsunami, de « La chevauchée des Walkyries », prélude de l’acte III de l’opéra « La Walkyrie » (1856) du compositeur allemand Richard Wagner (1813-1883), d’autant que le vrai prénom de Ponyo, est Brunehilde, fille du roi Wotan à qui elle s’oppose en voulant épouser Siegfried (dans l’œuvre de Wagner).
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    42 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2020
    Un film très profond malgré les apparences, avec une atmosphère magique et paisible qui plaira aussi bien aux grands qu'aux tout petits.
    Dans la lignée de Totoro, tout aussi sublime. L'art de comment faire un dessin animé sans violence, avec de la magie et un peu de réflexion....
    Un chef d'oeuvre comme souvent chez Ghibli.
    konika0
    konika0

    29 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2020
    Lève-toi et marche.
    Ponyo est l’avant-dernier film de Miyazaki et il est sorti il y a 12 ans déjà. Il occupe une place à part dans la filmo de son auteur pour plusieurs raison. L’histoire est celle d’un jeune garçon qui vit seul avec sa maman pendant que son padre est en mer. Ils sont installés en haut d’une colline sur la côte. Sous l’eau, un petit poisson rouge ne rêve que de rejoindre les humains sur la terre ferme, ce qui déplaît beaucoup à son père adoptif, un sorcier humain qui a quitté le monde des hommes. Quand le petit poisson et le garçonnet vont se rencontrer, ce sera le coup de foudre immédiat. La première réflexion à l’entame du film concerne l’aspect visuel. La technique est très différente des réalisations habituelles de Miyazaki puisqu’ici il utilise l’aquarelle. Ça donne à cette histoire une douceur certaine et ça renforce l’impression qu’elle se destine à un public jeune. A vrai dire, je crois que je préfère l’esthétique « habituelle ». C’est néanmoins bluffant en ce qui concerne l’animation, comme de bien entendu. La représentation de la mer et du ressac met en avant sa fluidité et sa dangerosité. On aimera aussi l’écriture des personnages. La relation entre la mère et le fils est assez touchante parce qu’elle sort un peu des sentiers battus en présentant une maman dévouée mais parfois maladroite et une femme réaliste. Il en est de même concernant le sorcier, inquiet à l’idée de perdre sa petite et fâché de la voir prendre le chemin inverse de celui qu’il a choisi. Il y a bien sûr de la Petite Sirène là-dedans. A vrai dire, le personnage de Ponyo (le petit poisson) peut être parfois fatigant et on apprécie la torpeur et la tranquillité des moments sans lui. En clair, ce film mignon est un bon moment et une performance technique de plus mais il ne convainc pas autant que les autres réalisations de Miyazaki. Il y a fort à parier que les plus jeunes spectateurs en seront fans !
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