Cécile de France est une bonne actrice, il va s'en dire. Mais à vouloir faire dans le biopic pour un tout et surtout un rien, on en arrive à s'arrêter sur la vie de gens dont on se contrefous tous.. Nan mais sérieux sœur sourire quoi.. Mouaarf..
Excellent film. Cécile de France est une interprète de première force, qui s'est glissée dans le personnage de soeur sourire pour nous le rendre tendre, drôle et émouvant. Des candidats, film, actrice et acteurs, réalisateur, pour les prochains césars ! Et en plus...Cécile de France chante très bien ! Un film à recommander.
Film sur la vie d'un personnage que les moins de 45 ans ne connaissent pas. J'ai été emballé par ce film et surtout par la prestation magnifique de Cécile de France qui a su restituer pleinement la spontanéité, la joie de vivre, les doutes, les passions, les peines, les colères , la naiveté de SOEUR SOURIRE. J'espère que le bouche à oreille fera son effet pour ce film qui ne semble pas être bien programmé.
Bien trop long, et bien trop mou... Ce personnage de Soeur Sourire est tellement perturbé, que ça en est dérangeant... Alors je passe mon chemin, et non, je n'ai pas aimé...
« Ce film est affreux ! » : c’est la conclusion qui m’ait venu à l’esprit dès la première seconde du générique de fin. Cela part d’une bonne intention : retracer la vie de cette religieuse qui connut un succès phénoménal avec sa chanson « Dominique, nique, nique… », et cela semble être d’humeur joyeuse au vu de l’affiche. L’humeur joyeuse transparaît heureusement dans quelques scènes du film, grâce notamment à la merveilleuse Tsilla Chelton ( Tatie Danielle ) en doyenne des Dominicaines. Je parlais dans la critique d’OSS 117 de l’habileté des accessoiristes à retranscrire une époque, je me dois ici de noter l’affreux travail de lumière : c’est terne, gris, marron ; triste ! Evidemment la vie de cette Sœur Sourire, inadéquamment surnommée ainsi, est loin d’être joyeuse : une vie de famille détestable, un manifeste problème avec la mère, une difficulté à trouver sa place ( à cause du problème avec sa mère ), une incapacité d’aimer ( sans doute en rapport avec son problème avec sa mère ), un refus de toute autorité alors même qu’elle choisit de s’y soumettre ( incontestablement dû à son problème avec sa mère). Elle ne tient pas en place, suit son intuition, mais n’y réussit pas beaucoup, et certes, l’église et l’industrie du disque ne semblent pas l’avoir aider. On en vient à souhaiter d’être vite à la fin qui, il faut le souligner, est d’une poésie assez réussie, sans tomber dans le voyeurisme délectable de la mort. Rien à dire sur la prestation de Cécile de France, non pas qu’elle soit parfaite, juste qu’il n’y a rien à en dire. Si l’on va voir ce film en pleine forme, on en sort déprimé ; si l’on y va déprimé, on en sort encore pire. Reste la facile consolation de se dire que notre vie est tout de même bien meilleure que la sienne, n’en reste pas moins que l’on a perdu deux heures.
Cécile de France parfaite. Une belle histoire que celle de Soeur Sourire jusqu'au dénouement tragique. Tout le monde a bien profité d'elle tant qu'elle avait du succès mais quand elle a eu besoin d'eux, les portes se sont fermées, d'où cette fin terrible. Une morale bien actuelle...
« Dominique, nique, nique… » quel succès phénoménal au début des années-60. Je partais au service militaire. Souvenirs, souvenirs… J’ai aimé ce film, cette belle histoire « vraie », racontée avec pudeur par ce cinéaste belge (peu connu) et avec des interprètes de grand talent. Cécile de France, bien sûr, qui est la spontanéité même, mais tous les autres aussi, de Sandrine Blancke à Tsilla Chelton, impayable en doyenne des bonnes-sœurs, sourde, soi-disant… Ce n’est pas mièvre, c’est émouvant, c’est à voir. Vraiment !
Un film qui laisse un goût d'inachevé... non pas qu'il ne soit pas réussi mais le côté lesbienne laisse un peu à désirer, même si la fin du film est très belle et très poignante...