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andreasy
6 abonnés
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3,5
Publiée le 3 mai 2012
Un film intéressant car qui reste d'actualité. Le destin terrible des chanteurs que l'on fait vedettes et qui se croient artistes. Aujourd'hui la chanson se dit Musique (Victoires de la Musique). Gainsbourg avait raison les arts mineurs ont enfoncé les arts majeurs. Et les pauvres chanteurs y croient, y compris et surtout les rockeurs (La musique est océan, le rock est goutte d'eau). Hélas ! (aujourd'hui comme hier) les Soeurs Sourire existent toujours. "Plus dure sera la chute" (encore une chanson de Gainsbourg).
Le gros point fort de ce long métrage est bien évidemment à mettre à l'actif de Cecile de France qui campe une " Soeur Sourire " à la fois sincère et profondemment émouvante. De plus, l'histoire est plutôt agréable à suivre et la mise en scène jamais ennuyeuse, notamment les séquences qui se déroulent dans le couvent qui sont pour moi les plus intéressante du film. Il s'agit donc d'un biopic à découvrir et qui prouve que Cecile de France fait partie des meilleures actrices européennes de sa génération.
Excellente Cécile de France. Par contre, si on veut être juste,l'église a touché 5% et la maison de disques 95 %. Le couvent lui a acheté son appartement. Sinon le film est très bien.
Sœur sourire. C’est l’histoire d’une none belge devenu une star du jour au lendemain. Elle a enregistré une chanson qui a grimpée rapidement dans les chartes. C’est un film produit par la chaine de télévision Arte et il est difficile de diffuser ce film sur une autre chaine. Car c’est surtout un film proche du documentaire. Ce film reste intéressant car il explique la vie d’une femme. L’actrice belge Cécile de France interprète le rôle magnifiquement bien.
J'ai adoré ce biopic qui nous en apprend pas mal derrière l'anecdote de la bonne sœur ayant connu un joli succès, inattendu et finalement destructeur. Cécile de France est une jolie actrice et encore plus avec ses cheveux courts ! Son jeu est intéressant. 3,6/5
Un bon biopic qui nous fait découvrir le vrai visage de sœur sourire. Cécile de France donne vue à cette religieuse devenue célèbre avec sa chanson "Dominique ". Le scénario met en évidence la vie difficile et les drames qui ont émaillé la vie cette sœur. Le souci de la reconstitution d'époque est remarquable et l'interprétation de Cécile de France impeccable.
L'histoire vraie de Sœur Sourire, ici brillamment interprétée par Cécile de France, fait pâlir : du couvent où elle était partie se réfugier de sa mère abusive, elle produira une chanson, Dominique, qui sera un tube aussi inattendu que mondial en 1963, mais aussi son seul succès. La célèbre rengaine lui vaudra par la suite toute une vie d'oubli et d'injustices concluée par son suicide et celui de sa compagne en 1985. Une gloire trop courte qui illustre douloureusement, et quasi-caricaturalement, la réalité des success stories.
Pourtant, tout en faisant de la success story toute sa trame, le film reste propre : transitionnant joliment de l'oppression familiale à celle de la religion (dans laquelle on trouvera tout de même ce qu'il faut de douceur et d'empathie pour se réjouir un temps), Coninx fait surgir le billboard devant l'artiste d'une façon qui me donne un peu plus conscience de l'esprit de clocher du cinéma français.
Car je crois qu'il fallait être en Belgique pour qu'il y ait cet arrière-goût d'international, cette arrivée en fanfare des Américains qui ne chasse pas tout à fait l'air frais, délicieusement pierreux et conservatiste du catholicisme européen, et cette tournée au Québec remplie de l'espoir de renouer avec le succès, comme un american dream qui tenterait de prendre racine contre toute attente chez la fille de modestes pâtissiers de Bruxelles.
En bon biopic, celui-ci prend ce qui lui est essentiel pour être apprécié, mais il s'agit aussi de l'essentiel de la vie de Sœur Sourire. Voire, il peut en être l'essence : la success story était si maigre que le film gagne beaucoup à l'embellir sans avoir à l'exagérer pour remplir les trous de l'histoire. Un bémol : le parti-pris visible contre la religion. Mais en somme, on n'a pas envie de l'accuser d'optimisme : tout en étant assez fidèle à l'histoire morne de la chanteuse, le film arrive simplement à rendre un peu heureux des courtes belles choses qu'elle a vécues.
On ne peut pas dire que cette jeune femme génère la sympathie. Elle avait une belle voix, certes mais il lui manquait le physique d'une star. Le succès de son "Dominique" lui a fait croire qu'elle pouvait réussir en tant que chanteuse indépendante alors que ce qui plaisait au public, c'était le fait qu'elle était une nonne à la belle voix. Pour un biopic, il manque le drame final avec son suicide à l'âge de 52 ans qui clôt une existence chaotique. Le fait de ne pas le mentionner me fait enlever une étoile à l'évaluation.
Avant d'aller voir ce film, je ne connaissais de son thème que l'un des principaux fils conducteurs de l'histoire, à savoir la chanson "Dominique" elle-même. Et encore... Je n'en connaissais pas la mélodie, seulement quelques paroles. Et bien, tout ce que je peux dire, c'est que "Soeur Sourire" m'a donné envie d'en savoir plus à son sujet. Porté par l'interprétation magistrale de Cécile de France, tour à tour révoltée, passionnée et éveillée dans le rôle de cette jeune nonne promise au succès et à ses conséquences, ce métrage s'avère à la fois tragique et profondément émouvant. On vit littéralement avec Jeanine Deckers. On "pleure" avec elle (et les occasions sont-trop-nombreuses), on se sent heureux pour elle (lorsqu'elle commence à avoir une certaine notorieté). Cela dit, elle peut se montrer détestable au possible (la scène du café avec sa camarade nonne en est un parfait exemple). Néanmoins, au final, on compatit vraiment... et réellement. Jeanine est passée de l'ivresse à la gueule de bois, elle a été abandonnée par tous exceptée par son amie de coeur avec qui elle signera un dénouement dramatique. Les comédiens apportent beaucoup au réalisme et à la crédibilité du récit. Outre Cécile de France précitée, ils sont tous d'une justesse incroyable. Enfin, la chanson "Dominique" (à qui Jeanine doit son succès et ce qui s'ensuivra) figure à plusieurs reprises dans le film, ce qui constitue une raison de plus pour aller le voir. En résumé, "Soeur Sourire"=chef d'oeuvre, tout simplement.
"Dominiqueniquenique..." Si vous pensiez que ce refrain faisait référence à Voldemort (celui qu'on ne peut pas nommer), c'est que vous n'avez jamais entendu parler de Soeur Sourire dont ce film retrace sans extravagances la vie pour le moins atypique, interprétée très justement par une Cécile de France (pourtant Belge!) dans une reconstitution plutôt réussie.
Un film pas spécialement foudroyant mais qui a au moins le mérite de rendre à la malheureuse un semblant de considération au regard d'une vie flouée...
un bon biopic assez intérressant sur un personnage hors du commun. Si la première partie est assez réussi, tant on est imprégné par les ambiances de l'époque et cette quête de liberté, tant on insiste pas assez sur les profondes raisons de ce fiasco médiatique ou sur l'attitude assez méprisante de l'église pour au contraire se concentrer sur une tournée quebecoise trop longue. Cependant, ce film reste une bonne surprise correctement interprétée.
Comment raconter cette histoire de la chanteuse none de Dominique qui a été manipulé par l’église et retrouvée sans ressources et sans personnes pour l’épauler. Cécile de France incarne cette sœur sourire avec une très grande conviction. La représentation de l’époque et des personnages donnent un contenu du film même si le résultat n’est pas flamboyant
Encore un film qui m'a surpris par plusieurs aspects ! Son sujet et son traitement tout d'abord, de sœur sourire je ne connaissais rien hormis ce morceau de musique et ici on rentre en réalité dans la vie d'une femme, pas d'une bonne sœur. Une femme qui comme le dit Cécile de France à un moment à besoin de s'exprimer mais qui ne trouva jamais le bon moyen de le faire ou que sur la fin de sa vie, hélas... Cécile de France à un corps élastique dans ce film, elle incarne tour à tour l'ado des scouts délurée, la jeune femme, la femme rangée, la sœur, elle se glisse sans problème dans tous les costumes. Une autre surprise c'est sa sexualité, ne ne savais pas...L'actrice se fond aussi dans la peau de l'image d'un homme lorsqu'elle porte le marcel. Le film vaut surtout pour la performance de Cécile, actrice que je prenais à la légère jusque là...Bien m'en a pris d'aller voir ce film. Sur la religion, je ne crois pas que ce soit vraiment un point qui m'intéresse, si elle l'a aidé à un moment, elle en a aussi bien abusé comme Philips. Le film est sur cette Jeannine pleine d'espoir, mais tout comme l'affiche à Montréal, c'est pas un prénom qui aurait faire venir les foules au cinema.
Je me rappelle très bien, c'est en regardant "La fille d'un soldat ne pleure jamais" que j'ai pour la première fois entendu cette ritournelle qui a apparemment fait le tour de la planète en son époque. Ouf ! Il était temps. "Soeur Sourire" nous permet en tout cas de tout savoir sur l'histoire de cette chanson mythique, donc, et de son auteur qui a vécu un destin hors du commun (forcément). C'est raconté de fort belle manière et j'ai été plus qu'accroché par cette biographie cinématographique plus qu'intéressante et malheureusement assez dure de quelqu'un qui aura fait au final beaucoup de mauvais choix. Il est clair en effet, d'après ce que l'on voit ici, que cette fille n'était pas faite pour rentrer dans les ordres et accéder à la spiritualité. Elle n'avait semble-t-il pas compris que se mettre au service de Dieu n'est pas un pis-aller, on ne le fait pas sur un coup de tête. C'est au contraire un abandon total de soi et des choses matérielles ou futiles comme l'argent, la gloire ou la célébrité. Après, on peut juger et condamner l'attitude des autorités religieuses dans cette affaire, elles n'ont selon moi agi que dans leur propre logique, fut-elle discutable aux yeux du monde extérieur. Ah, Hugo s'en serait donné à coeur joie, lui qui abhorrait les couvents et n'a eu de cesse de les fustiger ! Mais foin de ces considérations philosophiques, l'important est que j'ai pu apprécier cette furtive épopée qui me semblait de prime abord être un sujet austère. Et en aucun cas on ne pourrait méchamment renommer cette oeuvre en "Soeur Soupir" comme s'en amusa François François en des temps maintenant anciens. Et c'est donc logiquement que nous pouvons maintenant tous ensemble entonner : "Dominique, nique, nique...".