Avis : Sherlock Holmes - Page 5

Bon, y a encore quelques mois, j’étais encore très peu renseigné sur Sherlock Holmes. Jusqu’à ce que je vois la première saison de la série avec Benedict Cumberbatch… excellente série !
Cependant, j’ai voulu approfondir mes connaissances concernant l’univers de notre chère détective en regardant d’autres œuvres. Le fait est que je suis tombé sur un coffret collector de ce film pour cinq euros. Et je passe rarement à côté de ce genre d’occasion (sinon je déprime comme je l’ai fait pour Human Centiped dont je ne sais toujours pas si j’ai bien fait de ne pas le prendre, je raconte ma vie désolé). Et donc, quand j’ai un film dans ma collec, je le regarde. Et pour le coup, je l’ai vu avec deux autres personnes. Et pour ainsi dire, l’un avait passé un bon moment parce qu’il y avait de l’action, l’autre se plaignait qu’il y avait trop d’action et pas assez d’amour, et moi… J’ai pas aimé !
Vous savez, depuis que je suis allé voir ce merveilleux Suicide Squad, une haine s’est créé en moi envers les producteurs avides d’argent (ça s’est intensifié plutôt). Et je viens de me rappeler, mais en fait, Sherlock Holmes et Suicide Squad, c’est chez Warner… Aïe.
En fait, ce film, ça a été des montagnes russes. Des fois je passais d’excellents moments, et des fois, c’était l’ennui total. En résumé, j’ai bien aimé le début, et je me suis royalement emmerdé toute la suite. Et là vous me répondrez « mais y a des scènes d’actions, c’est sympa ». Oui c’est sympa des scènes d’actions… pas quand ça dure tout le long du film !!! Je vous jure ce film, il alterne les passages où c’est de la déduction à la Sherlock Holmes et des scènes d’actions. Mais attention, scène d’action est un grand mot ! Là on a le budget, alors on va faire plein de belles images, et puis vous savez quoi, on va foutre des explosions ! Avec des mecs qui brûlent ! Et un bateau qui détruit un port naval ! Et des mecs qui se battent tout en haut d’un pont suspendu sur des tours !!! Et voilà le problème, on a du budget, on va faire un blockbuster, il manque plus qu’à amener ces scènes d’actions de manière crédible ! Et bah non, évidemment, faut que Sherlock il se fasse poursuivre par un gaillard de 2m20 (avec des marques sur la tête ?), et Sherlock il a deux barres électriques qui éjectent le méchant, et bam, ça fait des explosions ! Et puis, le gars, il prend un énorme marteau, et il détruit tout sur son passage (sauf Sherlock), et ils arrivent à un port naval, et il pète des barres, et le bateau il fonce dans l’eau et puis il coule parce que c’est tellement plus badass quand ça coule un bateau !!! Et vous savez quoi ? Ce truc-là, pendant 2h, moi à la fin ça m’emmerde. Qu’on me le fasse une fois, pourquoi pas. Qu’on me le fasse sur toute la longueur du film, moi ça m’ennuie.
Et vous savez ce qui me fait encore plus rager ? C’est que ce film, il avait du potentiel. Après tout, Sherlock Holmes, c’est vachement cool. Et bah non ! Toutes les intrigues intéressantes sont balayées tel un raz de marée par celle du « méchant qui veut dominer le monde ». Du coup tu la sens bien, cette intrigue amoureuse bâclée. Tu sens bien que les scénaristes, ils avaient pas envie de s’attarder dessus et qu’ils préféraient foutre des explosions partout. Tu sens bien qu’ils avaient pas envie de développer la relation entre Sherlock et Watson qui vont se séparer (parce que Watson déménage, oui, je l’ai oublié en cours de visionnage). Du coup, le duo, il marche nettement moins bien ! Et puis, je sais pas, j’ai du mal à voir Downey Jr et Law côte à côte… je trouve qu’ils vont pas ensemble. Et puis, Downey Jr, lui, il va pas chercher loin, il joue du Downey Jr. Il joue le beau gosse qui sort des blagues mais qui est dénudé de tout développement ! Et Law, bah, c’est… un figurant. Nan, j’exagère un peu, mais quand on y repense, Watson, c’est juste le gars qui se bagarre avec les sous-fifres (en second plan), pendant que Downey Jr se tape le gaillard de 2m20 au premier plan.
Et puis vous savez, on veut faire une suite, du coup on installe bien un suspens… ah oui, on nous dit que Moryarty va pas tarder à débarquer. Et vous savez quoi, chères fans de Sherlock Holmes qui se sont sentis insultés, vous allez devoir attendre la suite avant de le voir ! Quand c’est bien fait dans Batman Begins avec le Joker, c’est énorme, t’as envie de voir la suite. Mais quand tu sais que la suite va être pareil, et que le seul argument est qu’il y a le personnage le plus populaire de l’univers en plus, t’as pas l’impression que les producteurs se foutent de ta gueule ? Nan, t’as pas l’impression ? Tu trouves que je suis trop méchant et que j’en demande trop ? Je sais que je peux paraitre violent mais franchement, ce système commence vraiment à m’exaspérer !
Donc, non, je ne pense pas que je vais voir la suite, je pense que je vais plutôt regarder la série, lire les livres, regardez quelques films, et m’arrêter là… Parce que ce truc, ça n’est pas Sherlock Holmes, c’est du Downey Jr dans un Londres du XIXem siècle. Et ce truc, ça a été fait par Guy Richie, qui je rappel, a fait Snatch (j’adore Snatch). Et j’espère sincèrement que c’est pas sa faute. J’espère sincèrement que c’est la faute des producteurs. Mais peut-être (et visiblement) une grande partie du public passe un bon moment. Désolé… Je ne comprends pas.

Une bonne surprise que ce Sherlock Holmes. Le Londres victorien est mystérieux à souhait, l'intrigue, nerveuse et originale, est sans temps mort, et cette version modernisée du héros de Doyle est vraiment un diverstissement agréable ... On attend la suite avec Moriarty !

Je reste toujours aussi indécis concernant la manière de traiter le personnage de Sherlock Holmes. Je ne connais pas bien Sherlock Holmes ni Watson, mais j'ai eu l'impression qu'en leur donnant cette dimension très "actuelle", ça dénaturait les personnages de Conan Doyle. Si quelqu'un qui s'y connait dans cette littérature pouvait me confirmer que ce film de Guy Ritchie ne pose pas de problème vis-à-vis du héros littéraire, ça m'aiderait à ôter ce doute. En fait, je crois que j'aurais adoré ce film au plus haut point si le personnage principal en avait été un autre et s'il ne désignait pas explicitement Sherlock Holmes. Qui plus est, dans mon esprit Holmes est bien plus grand que Watson (ce qui est peut-être faux), donc j'ai eu du mal à m'habituer au choix des acteurs. Néanmoins, le film est une pure beauté visuelle, la réalisation est vraiment marquante et la plupart des scènes sublimes. Les magnifiques ralentis donnent un souffle épique au film (les explosions qui se produisent à un moment juste à côté de Sherlock Holmes, quel pur bonheur ! De même pour les anticipations de combat de Holmes avec la voix off efficace, du grand cinéma). Qui plus est, et même si j'ai toujours des doutes sur la bonne adaptation des personnages d'un point de vue "combat", j'ai été subjugué par l'adaptation sur grand écran de la logique de Sherlock Holmes. Robert Downey Jr est génial dans son rôle, généralement très drôle, très classe, impressionnant. Je ne sais pas comment l'expliquer mais à le voir jouer ce rôle, on ressent clairement toute l'intelligence et la logique de Sherlock Holmes, et c'est très fort. Bref, un excellent film qui verra une suite à la fin du mois. Je me laisserai peut-être tenter.

Eliligible au titre de la plusgrosse arnaque mais aussi la plus grosse daube de l'année, un film qui est un ratage mais aussi une énorme tromperie sur la marchandine. Coan Doyle doit se retourner dans sa tombe quand il voit ce qu'on a osé faire de son oeuvre. Sherlock holmes est devenu une espèce de héros des temps modernes, genre super souri (oui oui !) Le film n'est que vulgarité là où on attendait la classe british. raccoleur, idiot, et vain. a fuir, tellement c'est stupide.

C'est en 2009 que Guy Ritchie a pour mission de dépoussiérer le fameux duo créé par Sir Arthur Conan Doyle, et nous emmène en pleine époque victorienne pour y suivre un Holmes qui va devoir partir sur les traces d'un magicien occulte.

Je n'ai jamais ouvert un bouquin mettant en avant Sherlock Holmes, ne connaissant que le personnage via l'excellent La Vie privée de Sherlock Holmes de l'immense Billy Wilder, c'est donc sans attente (ou quelconque respect) particulière que je me suis lancé dans cette adaptation par Guy Ritchie. Alors, si cet opus déçoit tout de même sur certains points, il n'en reste pas moins ce que j'étais venu chercher, à savoir un cocktail d'aventure, action et humour plutôt bien ficelé et nous transportant bien dans cette si fascinante et magnifique époque victorienne.

Si Guy Ritchie commet par moments quelques fautes de goûts, excès et maladresses, il arrive tout de même à trouver le ton juste et proposer un bon équilibre entre enquête, aventure, un soupçon de fantastique, action, humour avec une petite touche so british pour accompagner le tout. L'action reste quand même le terrain de jeu du cinéaste britannique dont l'introduction, nous permettant de nous mettre directement dans le bain, puis la façon de mettre en avant un Holmes sachant très bien se battre et nous emmenant peu à peu vers le dénouement final, m'a un peu rappelé certains opus de James Bond. C'est pourtant par lui que vient la principale réussite de l'oeuvre, à savoir un personnage d'Holmes totalement barré, excentrique, se retrouvant dans de nombreuses situations bien compliquées, ne tombant pas dans le pastiche et incarné avec jubilation par un excellent Robert Downey Jr. (d'ailleurs l'ensemble du casting est impeccable et sachant se fondre dans le paysage).

L'autre aspect réussi de ce Sherlock Holmes vient de son cadre où Ritchie sublime une magnifique époque victorienne, ayant une certaine science du détail et usant avec brio des effets spéciaux qu'il a à sa disposition. Sans être transcendant, notamment vis-à-vis de l'histoire qui s'efface un peu aux profils des personnages, il se montre efficace, gérant bien son récit et peignant une intéressante galerie de personnages tournants autour du célèbre duo, faisant oublier ses quelques effets de styles un peu superflus. Il se montre assez dynamique, ne nous laissant guère de répit et sachant finalement bien nous embarquer pour cette aventure sombre aux côtés de Watson et Holmes.

Bref, c'est finalement une belle surprise où, malgré quelques effets parfois un peu lassants, Guy Ritchie nous emmène dans une magnifique Angleterre victorienne pour y suivre les aventures d'un extravagant Sherlock Holmes.

Avec une même base, on peut faire une merde comme Arsène Lupin ou un excellent divertissement comme ce film. Un film en costumes loin d'être poussiéreux, une belle alchimie entre Jude Law et Robert Downey Jr.

Ce long métrage est une adaptation cinématographique du personnage de roman de Sir Conan Doyle : Sherlock Holmes.
Dans cette énigme il va être confronté à des forces obscures incarnées par Lord Lockwood entre science, magie noires et société secrète.
Ce film réalisé par Guy Ritchie est bourrée de scènes d’action dans le Londres des années 1880, ce qui li donne un certain charme.
C’est surtout l’interprétation libre de Robert Downey Jr qui donne toute la dimension au film. On est loin de l’interprétation gentleman. On est face à un personnage d’une intelligence certaine et aux capacités déductives importantes, mais aussi torturé et bagarreur.
Son acolyte, le docteur Watson n’est pas en reste d’ailleurs.
En somme on est face à un long métrage du type blockbuster, très bien réalisé et interprété avec un parti pris certain qui pourrait déplaire à certains spectateurs.
Une réussite.

Un bon film, marqué par une histoire rythmée, et de très bons acteurs.

Un film exceptionnel: des acteurs superbes avec une intrigue qui nous tient en haleine jusqu'au bout!

Quel plaisir de découvrir un Sherlock Holmes, homme d'action aux allures de junkie, qui n'a cependant rien perdu de son esprit de déduction et d'anticipation. Robert Downey Jr interprète un détective drôle et plein d'esprit avec un flegme so british (le comble pour un acteur New Yorkais) et un hommme désordonné et dérangé dans la vie de tous les jours. A l'inverse d'un Watson toujours droit dans ses bottes, la raison incarnée par Jude Law. Quel plaisir de le voir étrangler un type en lui assurant : "Laissez-moi faire, je suis médecin !" C'est particulièrement jouissif de les voir se comporter et se disputer comme un vieux couple, et l'alchimie entre les deux interprètes saute aux yeux. Côté scénario, là aussi c'est excellent : le film verse un peu dans le fantastique avant de faire triompher la raison. Tout coule de source, mais en réservant au spectateur sa part de mystère. Le méchant est un grand méchant, excellent challenge pour Holmes, et pourtant le vrai méchant (Moriarty) ne s'est pas encore révélé et agit dans l'ombre. On ne le voit jamais complètement : excellente façon d'induire un second volet que l'on attend avec impatience. Enfin, le film fait la part belle au Londres du XIXème magnifiquement représenté et superbe cadre pour cette enquête. En bref : une superbe ambiance pour un pur divertissement !

C’est un film à grand spectacle efficace. 2h10 sans aucun temps mort qu’on ne voit pas passer, pas de longueur, pas de dialogues poussifs. La musique est agréable et pas (trop) envahissante. La réalisation de Guy Ritchie est nerveuse et pour tout dire franchement réussie, les scènes d’actions sont intenses mais pas trop tape à l’œil. Les décors sont impressionnants et la reconstitution de Londres de la révolution industrielle est très soignée. Le scénario est peut-être un peu tortueux, le méchant (qui ressemble curieusement à Goebbels, avec ses cheveux plaqués et son imperméable de cuir) usant de magie noire pour dominer le monde, ce n’est pas une idée neuve, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais tout ce qui pourrait paraître surnaturel finit toujours par s’expliquer par la logique et le raisonnement scientifique, comme toujours chez Sherlock Holmes, l’intelligence finit par venir à bout du mal et de l’obscurantisme. Pas très original mais ça fait du bien par les temps qui courent ! Mais ce qui fonctionne surtout, c’est le couple Holmes/Watson incarné par deux acteurs épatants. Jude Law est parfait en Docteur Watson jeune, amoureux plein de classe, un rien paternel avec Holmes, pince sans rire mais qui ne dédaigne pas à faire le coup de poing. Un sacré coup de jeune pour ce héros d’habitude dépeint débonnaire et un peu rabat-joie. Et Robert Downey Junior, cet acteur formidable qu’Hollywood décide enfin à employer à la hauteur de son talent (il était temps !) incarne un Sherlock à la fois drôle, sexy (Les filles, il y a une scène où il est torse nu… whaouh !), très attachant, mêlant force physique et intelligence, il est assez irrésistible je dois bien l’avouer ! On est loin de la capeline à carreaux et de la loupe, ce Sherlock Holmes franchement moderne va peut-être redonner une deuxième jeunesse à l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle.

N'ayant rien à avoir avec le vrai Sherlock Holmes, ce film fait la part belle aux gamineries et aux bouffonneries. Aux oubliettes le Londres sombre et menaçant, on est ici dans un petit film sans conviction, pour les petits et les grands, en famille. Scénario prévisible, acteurs peu convaincants. On s'ennuie ferme. Ou comment peut-on gâcher un si fort potentiel et pondre un film débile, dans le seul but de faire du fric.

Un bon film pop corn, en bonne et due forme.
Il comblera aisément votre dimanche soir, avec son lot de blagues, de bastons et d'effets ralentis.
Les 2 personnages sont bien interprétés. Les acteurs apportent leur patte personnelle sans pour autant surjouer.
L'histoire est intéressante et la "magie noire" de Lord Blackwood, contrée par la science de Sherlock Holmes colle bien à l'époque.

Mon imaginaire issu de mes lectures l'avait construit plus vieux et moins énergique, mais ce Sherlock Holmes très charismatique est excellent. Un très grand duo du cinéma est né avec ces Watson&Holmes survoltés.

Il n’est pas rare que les héros de la littérature populaire soient utilisés à toutes les sauces par le cinéma. Zorro, ou Tarzan en sont les exemples les plus frappants. Sherlock Holmes quant à lui a été moins bousculé par les scénaristes, sans doute à cause du respect que tout à chacun porte au célèbre détective anglais. Malgré tout, Billy Wilder en avait fait un homosexuel en 1970 et Thorn Eberhardt un alcoolique patenté en 1988 (avec un prodigieux Michael Caine). Il fallait bien que la légende soit à nouveau revisitée au XXIème siècle. C’est Guy Ritchie cinéaste branché surtout réputé pour avoir été le mari de Madonna qui s’y colle. L’époque étant aux effets spéciaux, Holmes s’est mis aux arts martiaux et a donc pris un sacré coup de jeune sous les traits de Robert Downey Jr. L’autre évolution remarquable vient de Watson qui sous les traits de Jude Law prend un air charmeur qui le place à des années lumières du personnage un peu falot interprété dans les années 40 par Nigel Bruce. On pouvait donc craindre le pire de cette version sur vitaminée. La surprise est plutôt bonne, Guy Ritchie sachant rester fidèle aux grands traits de caractères des deux personnages évitant ainsi le crime de lèse-majesté qui lui aurait attiré immanquablement les foudres des holmésiens de la terre entière. On prend donc un certain plaisir à suivre les aventures des deux compères et l’on doit saluer l’entreprise de Ritchie qui n’aurait pas fait avancer la cause en nous servant une version supplémentaire exactement fidèle au canon.