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Plume231
3 932 abonnés
4 639 critiques
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1,0
Publiée le 9 novembre 2012
Un des premiers films avec Charlot, "Charlie et le parapluie" est très représentatif des premiers courts de tendance médiocre, la faute à un jeu d'acteurs excessif et surtout à un scénario qui n'existe pas tout simplement, du comédien et/ou réalisateur. Heureusement que la qualité des courts de l'artiste s'améliorera considérablement vers 1916-1917 avant qu'il devienne avec le long le génie que l'on connait.
Pour l'intérêt historique, avec la perspective de voir un mythe en devenir. Ici, Charlot, pour ses débuts, n'est qu'un personnage parmi d'autres d'une production burlesque à l'époque d'un genre tourné à la pelle par Hollywood. Il apparait plus débraillé que jamais, pas forcément sympathique, mais a déjà des problèmes avec l'autorité. Pour le reste, c'est évidemment archi daté : longs plan fixes, acteurs grimaçants à l'extrême, gags répétitifs et très puérils (tarte dans la gue*** - coups de pied au c***- etc). Le cinéma était alors un art tout neuf, et ça se voit.
J'aime bien le personnage de Charlot mais il manque sa personnalité dans ce court-métrage non réalisé par Chaplin. Les gags sont ici limités, les acteurs se contentent de sautiller sans arrêt et de recevoir des coups de pieds au c... Franchement moyen.
L’année 1914 marque le début de la carrière cinématographique de Charles Chaplin, alors que le 7ème art n’en est encore qu’à ses débuts. Il faut reconnaître que nous sommes loin du génie de ce drôle de petit homme survolté, loin de son grand pouvoir de création qu’on lui connaîtra par la suite. Et à en lire les quelques avis qui ont été écrits ici, il semble que cette constatation soit relativement unanime. Cela dit, on dirait que les internautes cinéphiles avancent un point de vue moderne quant à ce court-métrage, ce qui est selon moi une erreur. Bien sûr que la mise en scène laisse à désirer, avec cette subtilisation du parapluie qui ne peut pourtant pas passer inaperçue. Bien sûr que le montage est mauvais, avec ce changement de plan qui fait disparaître d’un seul d’un seul le vagabond nonchalamment adossé à une palissade. Mais nous sommes en 1914, ne l’oublions pas. Je conçois que le scénario est très maigre, surtout avec la redondance des gags qui en deviennent affreusement répétitifs. Mais le cinéma n’en était encore qu’à ses balbutiements. Le personnage du vagabond, qui deviendra célèbre au fil des années qui suivront, n’en est qu’à sa troisième péripétie, et Charles Chaplin (encore seulement acteur à ce moment-là) qu’à son cinquième film. Alors oui, quand on connait la qualité de sa filmographie qui suivra, "Charlot et le parapluie" est mauvais. Notamment dans le jeu d’acteur de Ford Sterling, exagéré à outrance à grands coups de mimiques grimacières, ce qui place définitivement cette comédie dans le genre burlesque. Le seul moment plaisant est quand Charlot s’éclate de rire quand il voit son rival se faire corriger par la personne convoitée, ou encore quand il s’y croit lorsqu'il se retrouve seul avec le fameux parapluie : là c’est du Chaplin tout craché. Sinon, il est vrai qu’il n’y a pas grand-chose à sauver, pas même la partition musicale qui accompagne ce court-métrage, car le piano sert et ressert sans arrêt le même thème.
« Charlot et le parapluie » (Betwen showers) est un Court métrage réalisé par Henry Lehrman en 1914. La présence de Charles Chaplin rehausse heureusement le ton de cette Comédie burlesque dont Le scénario manque un peu de densité. Le pitch : Un voleur malicieux subtilise le parapluie d'un policier occupé à compter fleurette…
Quatrième film où apparaît Chaplin en tant qu’acteur, Charlot et le parapluie n’est rien d’autre qu’une farce burlesque comme on en tournait à la douzaine à l’époque. Le personnage de Charlot se fixe peu à peu mais il n’est pas encore définitif puisqu’il manque ici la canne. Manque aussi la sympathie du personnage, toujours aussi peu souriant au début, qui pointe toutefois en fin de film lorsqu’il triomphe du voleur qui lui disputait le cœur de la dame…
Court métrage où Charlie Chaplin participe en tant qu'acteur et dont le seul intérêt est de le voir interpréter pour la première fois son célèbre personnage du vagabond. Le reste est en effet est assez médiocre à cause d'un scénario inexistant, un surjeu constant de l'acteur principal (le voleur de parapluie), de soucis de mise en scène (non les planches ne tombent pas sur les pieds et donc non le jeu d'acteur ne suffit pas !) et de problème de montage très flagrant.
Ce court métrage a une moins bonne qualité technique que les autres. Cela reste du burlesque assez typique avec un acteur jouant à l'excès qui va se battre avec Charlot. Les deux sont assez malhonnêtes et se disputent pour une dame et un parapluie volé au début à un policier. Le titre anglais Between Showers signifie entre les averses. Il y a de la cohérence dans cette histoire mais surtout des disputes peu subtiles.