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Un visiteur
1,0
Publiée le 22 avril 2010
Gros ratage. Un film qui n'exploite jamais ses thématiques (l'apparence, la peur, l'enfermement...) mais les frole à peine, se pare d'un outil scénaristique exaspérant (le deuil d'un enfant placé partout mais qui ne veut rien dire), rien n'est développé jusqu'au bout, reste des scènes d'actions qui tiennent parfois de l'absurde et qui sont assez jouissives (séquence de poursuite ou Willis écrase des clones par dizaine). Bref, un film à bonnes idées (son pitch principalement et les thèmes qui gravitent autour) qui n'exploite que ses scènes d'action, et elles ne sont pas si monstrueuses que ça.
Dommage ça aurait pu être vraiment un bon film vu les acteurs,mais rien de bien original.Juste bon à voir quand il n'y a rien d'autre et de plus 1h20mn c'est un peu court.
Un film fade au scénario se voulant allambiqué pour se donner l'air intelligent. Pseudos reflexions philosophiques sur l'humain et la technologie qui dépassent les platitudes déja ateintes par "BLade runner", autre navet du même tonneau.
Ton moralisateur, grands sentiments, message bebete, pseudo profondeur, intrigues poussives: toutes les ficelles d'un grands succes hollywoodiens qui imitent d'autres succes hollywoodiens.
Clones... Déjà pourquoi ce titre, puisqu'il ne s'agit pas ici de clones, mais de robots ! Encore une trouvaille de nos traducteurs en mal d'inspiration... Un peu comme le film d'ailleurs. Si l'idée de départ peut sembler bonne au premier abord, elle est ici assez mal exploitée, et de plus servie par une mise en scéne sans grande conviction. Au final, je ne suis pas vraiment rentré dans le film, et en suis sorti déçu. (non, ne me demandez pas comment j'ai pu sortir d'un endroit ou je ne suis pas vraiment rentré !)
clone ou pas bruce willis est toujours impeccable, encore une fois il sauve le monde mais le costume lui va bien. Bref une bonne petite science fiction qui vous tiens 1H30.
Clones, ou la science-fiction à son niveau le plus bas. Utilisant toutes les facilités du genre -pré générique nous racontant toute l'histoire au lieu de laisser parler les images, personnages archétypaux- ce nanar holywoodien est une pure déception. L'univers visuel est très peu intéressant, tout comme les personnages. Le scénario relève parfois quelques bons questionnements, sans malheureusement aller au-delà. Le reste est d'un classicisme pur et écoeurant. Et puis les scènes d'action... sont inexistantes (seulement deux petites courses-poursuites). Seul la présence de Bruce Willis justifie un semblant d'intérêt, valant au film son unique étoile.
Une très bonne idée de départ, malheureusement assez mal exploitée. L'ensemble se laisse regarder sans déplaisir mais le scénario devient confus/décevant/peu crédible dans la deuxième partie du film. C'est dommage, il y avait matière a faire un très bon film.
Bof, bof, bof... Dans le genre, I Robot est 100 fois meilleur! Ce film film aurait du plutôt s'appeler Ersatz tant il n'apporte rien... Il n'est pas mauvais mais la principale faute de gout réside dans le choix de l'acteur qui incarne l'inventeur des clones... C'est le même que celui qui joue le "père" des robots de I Robot... Et il est bien meilleur dans I Robot! Malheureusement pour Bruce Willis qui n'a pas aussi bien joué depuis longtemps, le film ne décolle jamais... Clones va rejoindre la longue liste des films qui n'ont pas été à la hauteur de l'attente qu'ils ont suscité.
Bouzi Bouzouf aime « Clones » de Jonathan Mostow avec notre ami Brice Wullus qui provoque l'hilarité dès sa première apparition avec un visage immaculé et inexpressif, et une jolie mèche blonde qui lui barre le front. Quelques minutes plus tard, le spectateur pousse un ouf de soulagement : ce Bruce frêle et efféminé (mais néanmoins sacrément redoutable comme le montre la séquence de la course-poursuite où il se transforme en un terrible rouleau-compresseur digne du T-1000 (Jonathan Mostow ne serait pas encore tout à fait sorti de « Terminator 3 » ?)), ce Bruce frêle et efféminé, donc, est en réalité un clone synthétique – qui pisse du sang vert – contrôlé à distance par le vrai Bruce Willis, que l'on retrouve alors en chair et en os avec sa calvitie, sa barbe et sa trogne de gros dur, laquelle prendra plus loin dans le film quelques coups bien violents, ce qui ne peut faire que plaisir à Bouzi Bouzouf qui considère qu'un Bruce Willis movie dans lequel celui-ci n'a pas la gueule amochée n'est pas un vrai Bruce Willis movie. Pour revenir à « Clones », ce film décrivant une société où les gens vivent leur vie par le biais d'un clone bien propret qui les représente, s'inscrit totalement dans la SF contemporaine post « Ghost in the shell » et post « Matrix » (on pourrait même remonter jusqu'à « Total Recall »), basée sur le dédoublement d'un homme qui, dans un autre espace, prend les traits d'une être virtuel ou artificiel. Les oeuvres s'appuyant sur cette dualité sont légion ces derniers temps : « Existenz », « Avalon », « Dollhouse », « Ultimate Game » et, bien sûr, « Avatar » (Bouzi Bouzouf a attendu vingt-neuf articles avant d'évoquer la grosse choucroute numérique de Cameron ; eh oui, c'est que Bouzi a été beaucoup moins impressionné que toi par celle-ci). Autres influences de « Clones » : « Minority Report » et « I, Robot », deux films prenant place également dans des sociétés futuristes aseptisées où l'omniprésence de la technologie est une menace pour l'homme.