un bon petit film. j'aime quand c'est une pure fiction sans aspect "moralisatrice". Un film qui divertit efficacement sans chercher à "éduquer" le spectateur. On regrettera simplement la fin peu un peu trop prévisible et attendue.
Bof ... C'est du déja vu et c'est cousu de fil blanc !!! BRUCE tu vieillis, renouvelles toi ... Et encore heureux que ce gros lard de BESSON ne figure pas dans la production de ce film, il en aurait fait un navet pour wesh wesh des quartiers nords de Marseille.
excellent film de science fiction largement meilleur que la daube district 9 ça fait du bien une caméra fixe et non tremblotante comme dans district 9 ou transformers.En tout cas un film génial qui se permet meme de nous faire refléchir sur la course à la perfection .
Un thriller d'anticipation tout à fait honnête qui remplit son cahier des charges (action et effets spéciaux) mais qui n'apporte rien de neuf tant il enfonce des portes ouvertes dans ce qu'il dénonce (les dérives de la technologie et la société de consommation) et dans la manière de le faire.
Long-métrage mêlant science-fiction, action et thriller, Clones est une belle promesse sur le papier mais une frustration dans les faits tant la réalisation de Jonathan Mostow avait du potentiel. L'histoire se déroule dans une société futuriste ou les humains ne sortent plus de chez eux. En effet, l'immense majorité utilisent des clones pour faire les tâches quotidiennes, ce qui a permis de faire baisser la criminalité jusqu'à quasiment disparaître. Seulement, un crime va avoir lieu et l'arme utilisée et une menace pour tous, c'est pourquoi un agent va enquêter pour retrouver le criminel. Ce scénario nous plonge immédiatement dans son univers parfaitement crédible et s'avère prenant lors de son premier acte. Seulement, malgré sa durée de moins d'une heure et demie, le film paraît long car la suite de l'intrigue perd en intérêt au fil des minutes en penchant trop du côté action au point d'en oublier son propos. Et cela est franchement désolant tant les thématiques traitées sont passionnantes et questionnent, sans répondre à toutes les interrogations, quand aux technologies et au mode de vie futur. Tout ces sujets sont amenés et abordés via des personnages appréciables, interprétés par une distribution de qualité entre Bruce Willis, Radha Mitchell et Rosamund Pike pour ne citer que les trois plus importants. Les rôles secondaires sont assurés par une distribution tout à fait convenable. Les relations entretenues par tous ces protagonistes manquent tout de même de procurer de l'émotion malgré l'enjeu. On s'attardera d'avantage sur les dialogues échangés très intéressants. Sur la forme, la réalisation de Jonathan Mostow ne brille pas vraiment, notamment dans les scènes d'actions peu esthétiques. Heureusement, l'univers et les effets spéciaux de qualité permettent à cette mise en scène d'être acceptable. Cependant, l'univers manque cruellement d'une exploration à plus grande échelle. La b.o. est elle hélas totalement insignifiante. Ses compositions sont franchement banales et manquent clairement d'impact et de personnalité. Tout le contraire de la fin particulièrement réussie et mémorable, venant mettre un terme à Clones, qui, en conclusion, est un long-métrage valant le coup d'œil pour sa vision du futur même si ce n'est pas un grand film dans son genre cinématographique.
Gentil petit film, intéressant sur le scénar avec sur cette idée classique de déshumanisation liée à trop de technique (ici les clones). En réalité une métaphore de notre monde actuel qui vit de plus en plus par procuration, dans une virtualité (y compris locale) qui ne pense ni l'avenir ni le passé ni l'humanité, mais juste sa propre existence individuelle nombrilo-centrée : le moyen le plus sur pour passer à coté de sa vocation vraie et éteindre les étoiles. Sinon faibles moyens, et pas très profonde la réflexion mais bon, ça se regarde.
Clonerie et clownesquerie ! Je me m'y attendais, fallait bien que je me farcisse ce film en boite de conserve déjà vide avant même de l'avoir consommé. Jonathan Mostow que je déteste quasi définitivement sa filmographie à part Breakdown. Pour Clones voilà qui se retrouve avec John Brancato aux commande du scénario, qui est autre que le créateur de la série rasoir Medium. Résultat, Clones malgré son casting plutôt alléchant sur le plan féminin notamment avec Radha Mitchell, je reste bien sur ma faim de fil et de fer, loin de l'excellent I Robot de Proyas. Bruce Willis tient à l'écran une forme tout aussi risible que dans Le Chacal à l'époque.
Un film d’anticipation étonnamment suranné alors qu’il date de la fin des années 2000. A l’image de la société déshumanisée qu’il décrit le film donne l’impressions d’être factice. C’est dommage car il y a ici ou là quelques bonnes choses. Par exemple un Bruce Willis concerné (ce qui était déjà rare à l’époque), une vision assez terrifiante de l’apparence physique qui s’uniformise et l’apathie qui semble être devenue la caractéristique principale de l’être humain. Mais comme je le disais, l’ensemble est trop bancal et mal fichu, les incohérences du scénario trop nombreuses pour en faire quelque chose de notable.
Ma quatrième incursion dans la filmographie inégale mais divertissante de Jonathan Mostow pour un thriller de science-fiction anticipative bien peu trépidant et franchement quelconque. Une vision futuriste qui m'a fait penser au film d'Alex Proyas "I, robot" avec sa peinture d'une société en apparence heureuse mais rongée de l'intérieur, une réflexion sur l'acceptation de la douleur humaine tant physique que psychologique. Un long-métrage totalement desservi par une écriture brouillonne, des péripéties et de retournements de situation extrêmement mal amenés, un Bruce Willis qui se contente du minimum, des seconds rôles tout aussi mal exploités. Un ensemble dont je n'attendais rien, aussitôt vu, aussitôt oublié.
A mi-chemin entre "I Robot" (pour la place du robot dans la Société) et "Minority Report" (pour l’impact sur la criminalité et le héros traumatisé par la perte d’un enfant), "Clones " avait tout pour réussir avec un pitch original (vivre sa vie à travers un clone pour ne plus avoir à sortir de chez soi) propice aux faux-semblants ainsi qu’à une véritable réflexion sur la nature humaine. Mais, après un début prometteur, le film retombe très vite dans l’action movie basique avec son scénario ultra-prévisible (le coupable est très facilement identifiable), son intrigue parallèle sans intérêt (Greer qui veut revoir sa femme sans clone) et ses scènes d’action stéréotypées (avec la fameuse scène du compte à rebours qui s’arrête juste avant 0). Quant aux acteurs, ils viennent gentiment cachetonner avec un Bruce Willis déjà vu en flic meurtri (et au clone chevelu assez risible), les belles Rahda Mitchell et Rosamund Pike, Vingh Rhames en gourou à rasta ou encore James Cromwell en inventeur banni (un rôle qu’il tenait déjà dans "I Robot"). Autre problème : la durée trop courte du film (1h23) qui, conjuguée à la structure du scénario, risque de dérouter pas mal de spectateurs puisque, lorsque Bruce Willis prend enfin les commandes de l’enquête sans son clone (en gros, on découvre enfin à l’écran ce qu’on est venu voir…), il reste à peine 20 minutes de bobine ! Cependant, même s’il ne marquera pas la filmographie de sa star, "Clones" reste un petit thriller futuriste pas désagréable aux effets spéciaux impeccables et au rythme soutenu qui se regarde aussi vite qu’il s’oublie. Jonathan Mostow confirme malheureusement qu’il ne vaut guère mieux que son statut de yes-man actuel.