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cylon86
2 566 abonnés
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3,0
Publiée le 23 janvier 2014
Ce film a beau être un des moins connus de son réalisateur, il reste tout de même de qualité, au même titre que les deux premiers volets de la trilogie animalière qu'Argento clôt ici. Avec "Quatre mouches de velours gris", le cinéaste s'amuse à plonger le batteur de rock Roberto Tobias au cœur d'une histoire remplie de paranoïa et de meurtres. Alors que Tobias a accidentellement tué quelqu'un, une autre personne l'a prise en photo au moment du crime et s'amuse à jouer avec ses nerfs, resserrant peu à peu l'étau autour de lui. Si le scénario est parfois confus, la mise en scène d'Argento ajoute ce qu'il faut de tension pour maintenir le spectateur à son siège jusqu'au final, déconcertant mais très vicieux. A noter la présence de Jean-Pierre Marielle dans le rôle d'un détective homosexuel qui n'a jamais résolu une seule de ses affaires.
Le dernier volet de la « trilogie animale » est l’œuvre la plus méconnue de Dario Argento dans notre contrée (notamment à cause de gros soucis de distribution). C’est d’autant plus dommage que ce film est l’un des plus personnels du maitre de l’horreur. Dario, alors en plein divorce, nous livre sa vision morbide d’un couple qui se déchire. La ressemblance frappante entre le réalisateur et l’acteur principal renforce cette analogie. Son mal-être et sa confusion imprègnent littéralement la pellicule et rendent ce film assez marquant malgré quelques errances scénaristiques et un mélange comédie/horreur auquel j’adhère assez peu.
Voici le dernier opus de la trilogie animalière de Dario Argento, le maître du giallo. En temps normal, il vaut mieux regarder les volets d’une série de films dans l’ordre chronologique. Ici pas besoin, car les trois films composant cette série n’ont pas de liens entre eux, si ce n’est quelques idées. Ici, tout commence lors de la répétition d’un groupe de rock. Puis une mouche (ou un moustique) vient se coller sur le visage du batteur pour aller ensuite se poser sur la cymbale de sa batterie. Un homme avec des lunettes, vêtu de noir et portant un chapeau observe. Le batteur le suit et le tue accidentellement, il est pris sur le fait et devient par la suite la victime d’un maître chanteur qui s’en prend peu à peu aux membres de son entourage. Argento fait fort. En effet, «Quatre mouches de velours gris» est un très bon thriller. De manière très efficace, Argento instaure une atmosphère très oppressante. Aucun des protagonistes n’est en sécurité, peu importe l’endroit où il se trouve. Rien de tel pour jouer avec les nerfs du spectateur. Pour ce faire, le cinéaste italien fait montre de son savoir faire: sa caméra est très souvent en mouvement, suit les personnages pas à pas pour ensuite se figer lorsqu’il y a un meurtre. Argento utilise également tout un tas d’artifice pour créer cette ambiance malsaine. Il multiplie les plans qu’il raccorde de façon très nerveuse et emploie tout un attirail de bruitages, comme le claquement d’une porte, les bruits de pas sur le sol, ou celui d’un objet qui tombe. Le suspense est maintenu jusqu'à la fin, même si quelques indices sont semés par ci par là. Voila un thriller digne de ce nom qui regorge de trouvailles, aussi bien dans la mise en scène que dans le déroulement de l’histoire à l'image de la séquence finale qui risque de surprendre plus d'un.
Quatre mouches de velours gris est incontestablement le meilleur film de la "trilogie animalière" de Dario Argento. Notamment grâce à l'inventivité dont il fait preuve pour filmer des scènes de meurtres d'une beauté graphique renversante (la scène dans le théâtre au début du film). Le suspens est maintenu jusqu'au bout, et malgré quelques baisse de rythme vers le milieu du film et une fin un peu trop alambiqué à mon gout, "Quatres mouches de velours gris" reste un excellant Giallo.
Ça y est !!! Enfin un giallo que j’apprécie, celui ci réalisé par Argento est bien mieux pour moi que ceux qu'il a réalisé par la suite dans le genre fantastique / horreur. Ici on est dans du pur suspense, librement inspiré par le maitre Hitchcock dont il est avec DePalma un fan absolu, on peut d'ailleurs noter de grandes ressemblances entre les 2 metteurs en scènes tant au niveau des thèmes ( voyeurisme, paranoïa ) que de la mise en scène. L'histoire est des plus classiques : un homme se fait prendre en photo alors qu'il est en train de tuer l'individu qui le suivait depuis 2 jours, il se fait ensuite harceler par cet individu mystérieux. On peut alors apprécier le superbe exercice de style qu'il confère à ce film, exerçant un véritable suspense lors des scènes de meurtre, inventant un style à part entière : le style Argento.
Ultime giallo animalier de Dario Argento 4 Mouches de velours gris préfigure en un certain point les outrances visuelles du classique Profondo Rosso tout en racontant une intrigue à la fois complètement alambiqué et de plus en plus captivante au fur et à mesure. Fait de bric et de broc ce troisième volet jaune dérègle les perspectives de la narration cinématographique pour mieux faire montre de ses fulgurances scopiques. Une certaine idée du regard traverse cette petite pépite méconnu du maître du baroque italien, regard incarné par les figures obsessionnelles d'Argento : des personnages fonctionnels et témoins pour la plupart, peu développé par l'écriture scénaristique de Dario ; des thème musicaux géniaux composés de nappes rythmiques expérimentales et de mélodies entêtantes ( Ennio Morricone signe là un véritable bijou pour les oreilles ! ) ; des audaces à la pelle, parfois maladroites certes mais au service d'un récit forcément déviant ( couleurs d'une beauté insolente faisant hiatus avec le grotesque de certains personnages, Jean-Pierre Marielle principalement...). Si 4 Mouches de velours gris ménage un peu laborieusement son crescendo la prestation finale de Mimsy Farmer séduit haut la main. Très bon film !
Un musicien d'un groupe pop se fait harceler par un mystérieux agresseur. Ce qui enchante de prime abord, c'est de se trouver plongé dans l'atmosphère du début des années 1970, le décor, les vêtements ... La réalisation est fluide et fait penser à Hitchcock dans "sueurs froides". Le suspens est bien tenu mais la révélation finale déçoit un petit peu.
Dernier film de la trilogie animalière, ce Quatre mouches de velours gris conclut de manière plus qu'honorable le premier pan de la carrière d'Argento. L'histoire est assez originale et il faut le dire, assez drole et teinté d'une musique funk assez plaisante. On perçoit déja les fulgurances des futurs films d'Argento: plans de caméra virtuoses ("le langage par image" qu'Argento emprunte à Leone), décors insolites (théatre inondé par des confettis et autres accessoires de fête, parcs avec des arbres aux formes dissymétriques...) , psychologie du tueur évoqué à travers des souvenirs oniriques. Les meurtres sont bien orchestrés(bien que peu nombreux), pas aussi violents et baroques qu'ils le deviendront par la suite mais le suspense est la. Quelques points faibles néanmoins: quelques longueurs, un rythme pas toujours soutenu, meurtres peu nombreux et une intrigue qui piétine un peu. Mais c'est defauts sont mineurs, il serait dommage de se priver ce fantastique giallo , au vu des dernières réalisations pitoyables du maitre,.
Un bon argento a l'ancienne.A l'epoque ou ces scenarios etaient soignés,je le conseille vivement pour ceux qui ont aimés l'oiseau au plumage de crystal et le chat a neuf queues,c'est du meme resort. Dommage qu'aujourd'hui il se soit un peu égaré avec the card player,terza madre ou le fantome de l'opera.....c'est a l'ancienne qu'on l'aime Mister Dario
Un des mes films préférés d'Argento... C'est vraiment un bon film qui plaîrat sans doute aux amateurs de "vieux" films d'horreur, comme tous les films de Dario Argento, il y a une esthétique particuliére, notamment en ce qui concerne le corps féminin, les jeux de lumiére.. L'intrigue est toujours passionante, Argento est définitivement un grand maître dans son genre !
Pas encore sortie en dvd en France, ce troisième opus de la trilogie animalière est réussi par la tension, la révélation finale et ses acteurs (têtes connues). Il y a comme toujours la belle partition de Morricone, plusieurs meurtres et une scène finale au ralenti qui a son effet.
L'un des films les poins réussis de la filmographie de Dario Argento... M'enfin c'est pas pour cela que c'est mauvais, c'est même assez loin de l'être ! Les acteurs sont franchement tres bons, et la mise en scene, comme toujours avec monsieur Argento, de qualité. La bande-originale est également bonne, le dénouement inattendu... Mais malgré tout ca, il faut avouer que ce film est un tantinet moins passionnant que les autres films de ce réalisateur.
Voilà le film de Dario Argento introuvable actuellement sur le marché du dvd pour des problèmes de droits... Effectivement, ce n'est pas son meilleur film, loin de là..., il est à rapprocher du "chat à neuf queues"... mais, il y a un gros bémol, dans celui ci l'enquête est moins prenante et les meurtres moins bien orchestrés... Jean Pierre Marielle n'a pas trop sa place dans l'univers du cinéaste et l'humour de certaines scènes est mal venu... A voir cependant pour qui aime le giallo.
Il y a quelques fulgurances qui se perdent malheureusement dans une certaine médiocrité. Au début un passage excellent quand le héros joue de la batterie et se trouve importuné par un moustique :-)