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landofshit0
280 abonnés
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3,0
Publiée le 28 février 2018
En voyant ce film j'avais l'impression de voir un scénario inspiré par le cinéma de De palma. Mais le film d'Argento a été fait avant obsession et autres films à l'intrigue étrange comme l'aime à le faire De palma,on retrouve même dans ce film le split screen si cher à De palma. Mais en voyant la date de sortie de ce 4 mouches de velours gris il est difficile de dire qu'Argento a pompé De palma,pourtant tout semble avoir été emprunté au cinéaste américain. Il faut certainement plus voir du coté d'Antonioni et de son Blow-up pour l'inspiration.
L'intrigue de cet homme qui se sent persécuté par un mystérieux homme au chapeau et à la gabardine qui le suit depuis plusieurs semaines est un bon départ,mais contrairement à De palma, Aregento balance les éléments comme ça,il ne prend pas vraiment soin de son intrigue,car la première chose qui vient à l'esprit c'est, est ce que l'homme accidentellement poignardé est mort? Bon on comprend que l'homme qui est à l'origine du coup de couteau soit paniqué puisqu'il est responsable de la mort de l'homme qui le suivait. Enfin il ne tente même pas de voir si l'homme est réellement mort,ou s'il peut le sauver. Mais surtout comment fait-il le rapprochement le lendemain matin en lisant le journal entre un corps retrouvé dans le fleuve et le corps de sa victime, puisqu'il a tué l'homme dans un théâtre? Il n'y a aucun rapport entre les deux morts. Le film contient toute fois des choses réussit comme ce sentiment angoissant d'étouffement lors de la poursuite de la bonne,mais là encore Argento fait les choses trop abruptement. Puisque l'on passe du jour à la nuit dans le même endroit en 1 seconde,c'est le fameux mode interrupteur,jour/nuit. Le montage du film est trop brutal on dirait presque celui présent dans les films de Fulci,on passe d'un truc à l'autre sans véritablement de liens,c'est malheureusement une constante du film. Du coup j'ai cherché qui avait monté le film est il s'agit de Françoise Bonnot,qui a montée des films d'Henri Verneuil,de Costa-Gavras etc...bon c'est loin d’être une mauvaise monteuse,donc c'est clairement les indications d'Argento qui sont le problème de ce coté. L'image est soignée,tout comme la lumière et les cadrages qui sont plutôt réussi,mais il y a aussi de mauvaises idées de plans, comme lorsque le vase vient heurter le crane du complice de l'homme masqué,ou encore la tête qui frappe les marches qui pour le coup ressemble à ce qu'a fait Fulci dans Quella villa accanto al cimitero. Ou encore lors du parcours en voiture avec Jean pierre Marielle,Argento à fait retirer la portière de la voiture histoire d'avoir plus de place pour filmer,mais on voit clairement que Marielle à du mal à se tenir. Mais le pire du film concerne la musique de Morricone c'est une catastrophe,Argento l'a super mal utilisé il place des fois un petit bout qu'il coupe presque instantanément, et puis elle est placée n'importe comment sur les scènes,c'est un vrai gâchis. D'ailleurs Morricone n'a absolument pas apprécié l'utilisation qu'a fait Argento de sa musique et on le comprend en voyant le résultat. Et le final est loin d’être bon,il donne vraiment l'impression qu'Argento ne savait pas comment terminer tout ça. Si 4 mouches de velours gris a de bonnes idées visuelles et d'autres comme celle de l’œil,le film contient bien trop de maladresses pour arriver à fonctionner pleinement du début à la fin.
Dernier volet de la Trilogie Animale. On sent encore une fois que Dario Argento expérimente son cinéma en attendant de trouver la maturité. Il place cette fois en acteur de l'histoire un jeune homme directement responsable d'un meurtre et non un témoin clé obsédé par l'affaire, une démarche qui aurait pu être meilleure si l'acteur principal n'était pas aussi inexpressif et si son personnage n'était pas un insensible que l'on n'a pas envie de prendre en pitié. On remarquera cette fois malgré un rythme et une enquête similaire aux deux précédents films que Argento inclus une profondeur psychologique au film, ce qui compensera sa qualité par rapport aux autres grâce à un twist vraiment surprenant malgré le fait qu'on y soit habitué et une fin plus recherchée.
Le moins bon de la trilogie"animaliere" de Dario Argento.Même si la réalisation est parfaitement maîtrisée on regrettera le manque de profondeur de l'intrigue et une fin finalement assez prévisible.Malgré la présence assez savoureuse de deux interprètes prestigieux en second rôle (Spencer et Marielle) qui donne un peu de saveur à l'ensemble, le jeu du couple vedette n'est pas vraiment à la hauteur.Si on ajoute à tout cela une BO assez fade, on obtiendra un produit honnête mais assez mineur dans la filmographie du maitre italien.
Des trois films de la trilogie animale de Dario Argento, celui-ci se situe un cran en-dessous selon moi. Un peu moins de recherche esthétique, et une atmosphère un peu plus légère que lors de ses deux précédents giallo ne permettent pas à "Quatre mouches de velours gris" de dépasser le stade de simple thriller. J'ai été également un peu déçu par le final, et le mobile de tout ça. Néanmoins, les scènes de meurtres sont toujours aussi bien faites, exécutées de main de maître. Alors ne boudons pas notre plaisir devant ce qui reste un bon Argento.
Il semblerait que plus je regarde du Argento, moins je l'apprécie. Je continuerais certes, mais je crois que rien ne dépassera Les Frissons de l'angoisse, son meilleur film pour beaucoup, et au regard du peu que je lui ai vu, c'est incontestable. Je disais souvent après avoir vu Les Frissons de l'angoisse, qu'Argento, c'était un peu comme si Urasawa avait fait du cinéma à la place de mangas. Et franchement je crois qu'effectivement c'est Argento est l'une de ses premières sources d'inspiration. Je disais ça par rapport à l'ambiance qui s'en dégageait, un truc très angoissant, très psychologique, avec du mystère et une lumière très particulière, anxiogène avec ses noirs très bouchés dans des lieux très connotés comme des bibliothèques, des laboratoires, des écoles, etc. Mais avec ce film on voit un type masqué, un SDF qui s'appelle Dieu, des musiciens, le tout avec des thématiques liées à l'enfance, ce qui n'est pas sans rappelé 20th CB. Bref, petite divagation pour dire que j'y crois dur comme fer à cette corrélation artistique.Le film en lui-même se laisse voir, mais ne m'a jamais complètement emballé, certaines scènes sont beaucoup trop longues, la tension n'est pas si palpable qu'Argento le voudrait. Toutefois le scénario est plus cohérent que d'autres de ses films, encore que... et l'ambiance visuelle plus aboutie, ou plus proche, du moins, de la maîtrise dont il est capable. Reste qu'on y retrouve les tics de mise-en-scène que je n'apprécie pas (caméra subjective, scènes de meurtre surfaites, etc.) ainsi que ceux du scénario (psychologie de comptoir, discours théorique amené en fin de film comme un cheveux sur la soupe, révélations poussives, etc.). Alors qu'on se le dise c'est un bon Argento, au moins il n'agace pas, mais lui ayant vu tellement mieux j'aimerais un de ces quatre retrouver l'intensité que dégagent ses films lorsqu'il est au sommet.
Pas le meilleur Argento, mais une conclusion d’assez bonne qualité pour la fameuse trilogie animale, en dépit d’une baisse qualitative ici. Une baisse due peut-être d’abord à des acteurs principaux moins convaincants que dans les deux autres épisodes de la trilogie. Malgré a priori des noms plus connus, le duo Brandon-Farmer ne fonctionne pas très bien, et indépendamment les deux interprètes ne sont pas très enthousiasmants. Brandon est trop placide, et Farmer tend à l’inverse à cabotiner de trop, notamment dans la fin trop théâtralisée. Ici il faudra principalement se rabattre sur les seconds rôles bien meilleurs, portés par des acteurs de qualité. Marielle qui s’amuse comme un beau diable en homosexuel de pacotille, Spencer très à l’aise dans un rôle taillé sur mesure, dans l’ensemble c’est mieux. Le scénario souffre de quelques longueurs, et globalement l’ensemble est moins entrainant que L’Oiseau au plumage de cristal par exemple. L’idée de l’optogramme est excellente, la fin est plutôt bonne malgré un dénouement un poil facile tout de même, mais le métrage peine à vraiment décoller et à emporter le morceau. Il n’y a pas de gros moments forts où l’on peut s’étonner, s’émouvoir, en dépit de quelques passages excentriques d’un bel effet comme celui avec Spencer. Visuellement on retrouve heureusement l’excellence de la mise en scène d’Argento, toujours très soigneux dans son travail de l’image, de la réalisation. Le film est sophistiqué, raffiné, profitant toujours d’une ambiance prenante, même si les décors et la photographie sont plus neutres que dans L’Oiseau au plumage de cristal, plus dans la veine sobre du Chat à neuf queue. Mais on sent tout de même toute la magie du réalisateur, et le film reste raffiné, malgré un tout petit budget, dont on regrettera cependant l’absence d’une bande son très notoire. Globalement la trilogie animale se termine quand même sur une note correcte, mais on sent un petit essoufflement malgré tout, après un Chat à neuf queue déjà un peu en-dessous de L’Oiseau au plumage de cristal. 3.
"Quatre mouches de velours gris" (1973) rediff sur Arte le 01.11.2015 Quelle mouche a donc piqué la chaîne de reprogrammer ce vieux navet ? Mystère...Deux choses m'avaient poussé à regarder cette histoire : d'une part j'adore la batterie, et donc à fortiori, les solos de batteurs. Mais on est bien loin des "Shadows". Et puis Jean-Pierre Marielle. Mais bon, à part ça cette histoire soporifique ne m'a guère captivé ! Je n'ai pas aimé du tout ! Vite : l'insecticide ! willycopresto
Mise en scène superbe, mouvements de caméra géniaux, musique angoissante signée Ennio Morricone, costumes et décors délicieusement kitsch... parviennent sans difficulté à masquer l'invraisemblance du scénario de ce giallo signé Dario Argento, qui mêle avec bonheur horreur, humour et érotisme. Avec en prime un Jean-Pierre Marielle excellent dans un second rôle comique et surprenant.
Si le cinéma de Dario Argento n'a clairement plus grand intérêt depuis maintenant plusieurs années, il faut reconnaître qu'il a longtemps eu son petit truc à lui, un côté « auteur macabre » très ancré 70's et à l'esthétique reconnaissable entre mille. « Quatre mouches de velours gris » n'est certes pas son meilleur film, mais représente néanmoins bien ce sentiment. Enquête finalement assez classique mais au style très caractéristique dans sa réalisation, excès volontaires, meurtres sanglants mais pas trop, Argento fait du Argento sans se transcender, mais avec application et un réel sens de l'image. Enfin, il peut compter sur quelques seconds rôles inattendus et réussis, Bud Spencer et surtout Jean-Pierre Marielle, sans oublier un final plutôt percutant, confirmant l'assez bonne impression générale. Rien d'indispensable donc, mais une curiosité où les amateurs de « giallo » devraient se retrouver aisément.
Dario Argento nous pond avec "4 mouches de velours gris" un giallo haletant porté par une musique sublime, du suspens, de l'humour (et quelques clichés sur les homosexuels). Ce film est un véritable choc visuel, on s'en prend plein la vue, avec des prises de vue très inattendues, des plans très rapprochés (comme le plan filmé depuis l'intérieur de la guitare au début). Les cauchemars du héros font croître l'angoisse du spectateur au fur et à mesure du film, jusqu'à l'apogée finale. D'ailleurs, la dernière scène est visuellement grandiose, la succession des plans au ralenti et leur coordination avec la musique tient du divin (rien que pour ces dernières images, ce film vaut largement le coup d'être vu). Pourquoi "seulement" 4,5/5 alors ? Parce que le dénouement est trop inattendu (ce qui peut sembler paradoxal pour un film à suspens). Il m'a semblé un peu trop artificiel et m'a laissé une vague impression de déjà-vu (spoiler: le méchant qui était là depuis le début et qui déballe sa vie au héros avant de le tuer est un topique très récurrent au cinéma ).
Quatre mouches de velours gris est un très bon Giallo de Dario Argento qui clôt la Trilogie animalière de Dario Argento aprés L'Oiseau au plumage de cristal et Le Chat à neuf queues... Ou on trouve des acteurs comme Michael Brandon qui joue Roberto Tobias, Mimsy Farmer (excellente) qui joue Nina Tobias, son épouse, Bud Spencer qui joue Diomede, dit Dio (Dieudonné, dit "Dieu" en version Francaise) et Jean-Pierre Marielle (excellent) qui joue le détective privé (travesti et homosexuel) Gianni Arrosio... et une excellent musique très expérimentale d'Ennio Morricone... A noter que les mains du tueur sont celles de Luigi Cozzi (le coscénariste du film et le futur réalisateur de beau nanars comme Starcrash : Le Choc des étoiles...)... Ce très bon giallo (le troisieme du cinéaste) est l'un des meilleurs du genre... a voir absolument pour sa mise en scéne et ses second roles haut en couleurs.
Ce dernier volet "animalier" est intéressant mais définitivement moins maîtrisé que "L'oiseau au plumage de cristal". Comme pour "Le chat à neuf queues", il brouille les pistes, il multiplie les cadrages et les décors sophistiqués, mais il souffre de sacrées baisses de régime. Le scénario révèle ses indices avec parcimonie... Mais au final, rien d'extraordinaire. Le film se regarde malgré tout avec plaisir.
Pas grand chose à dire: c'est passionnant, une petite touche d'humour, la musique est bonne et la fin au ralenti est très réussie . Un des meilleurs du maître Dario Argento.
Troisième et dernier volet de la « trilogie animalière » du réalisateur italien Dario Argento, « Quatre mouches de velours gris » est une conclusion honnête à défaut d'être totalement innovante. Le réalisateur reprend tous les ingrédients déjà utilisés dans les volets précédents pour nous livrer un film techniquement bien maîtrisé et toujours très étrange. Un peu plus sanglant et « dérangé » que les autres, on y retrouve également une touche d'humour pas toujours bien utile dans un film de ce genre (fallait-il vraiment que le personnage campé par Jean-Pierre Marielle soit si burlesque?). Essoufflement de la formule oblige, la fin s'avère un peu plus prévisible et surtout globalement moins convaincante que celles des opus précédents. Mais on retient quand même un film somme toute correct, venant parachever une première trilogie de giallos de bonne facture. La seconde trilogie du maestro sera plus tournée horreur pure.
Si ce film a des qualités elles ne sont de toute évidence ni dans le scénario ni chez les acteurs , mais plutôt en terme d'idées visuelles , esthétiques , parfois les vieux giallo d'Argento me satisfont à tous les niveaux , ici ce n'est pas le cas ; Comme d'habitude la toute dernière scène est balèze