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    Quatre mouches de velours gris
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    3,6
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    43 critiques spectateurs

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    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    261 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2016
    Des trois films de la trilogie animale de Dario Argento, celui-ci se situe un cran en-dessous selon moi. Un peu moins de recherche esthétique, et une atmosphère un peu plus légère que lors de ses deux précédents giallo ne permettent pas à "Quatre mouches de velours gris" de dépasser le stade de simple thriller. J'ai été également un peu déçu par le final, et le mobile de tout ça. Néanmoins, les scènes de meurtres sont toujours aussi bien faites, exécutées de main de maître. Alors ne boudons pas notre plaisir devant ce qui reste un bon Argento.
    Extremagic
    Extremagic

    57 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2016
    Il semblerait que plus je regarde du Argento, moins je l'apprécie. Je continuerais certes, mais je crois que rien ne dépassera Les Frissons de l'angoisse, son meilleur film pour beaucoup, et au regard du peu que je lui ai vu, c'est incontestable. Je disais souvent après avoir vu Les Frissons de l'angoisse, qu'Argento, c'était un peu comme si Urasawa avait fait du cinéma à la place de mangas. Et franchement je crois qu'effectivement c'est Argento est l'une de ses premières sources d'inspiration. Je disais ça par rapport à l'ambiance qui s'en dégageait, un truc très angoissant, très psychologique, avec du mystère et une lumière très particulière, anxiogène avec ses noirs très bouchés dans des lieux très connotés comme des bibliothèques, des laboratoires, des écoles, etc. Mais avec ce film on voit un type masqué, un SDF qui s'appelle Dieu, des musiciens, le tout avec des thématiques liées à l'enfance, ce qui n'est pas sans rappelé 20th CB. Bref, petite divagation pour dire que j'y crois dur comme fer à cette corrélation artistique.Le film en lui-même se laisse voir, mais ne m'a jamais complètement emballé, certaines scènes sont beaucoup trop longues, la tension n'est pas si palpable qu'Argento le voudrait. Toutefois le scénario est plus cohérent que d'autres de ses films, encore que... et l'ambiance visuelle plus aboutie, ou plus proche, du moins, de la maîtrise dont il est capable. Reste qu'on y retrouve les tics de mise-en-scène que je n'apprécie pas (caméra subjective, scènes de meurtre surfaites, etc.) ainsi que ceux du scénario (psychologie de comptoir, discours théorique amené en fin de film comme un cheveux sur la soupe, révélations poussives, etc.). Alors qu'on se le dise c'est un bon Argento, au moins il n'agace pas, mais lui ayant vu tellement mieux j'aimerais un de ces quatre retrouver l'intensité que dégagent ses films lorsqu'il est au sommet.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 180 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2016
    Pas le meilleur Argento, mais une conclusion d’assez bonne qualité pour la fameuse trilogie animale, en dépit d’une baisse qualitative ici.
    Une baisse due peut-être d’abord à des acteurs principaux moins convaincants que dans les deux autres épisodes de la trilogie. Malgré a priori des noms plus connus, le duo Brandon-Farmer ne fonctionne pas très bien, et indépendamment les deux interprètes ne sont pas très enthousiasmants. Brandon est trop placide, et Farmer tend à l’inverse à cabotiner de trop, notamment dans la fin trop théâtralisée. Ici il faudra principalement se rabattre sur les seconds rôles bien meilleurs, portés par des acteurs de qualité. Marielle qui s’amuse comme un beau diable en homosexuel de pacotille, Spencer très à l’aise dans un rôle taillé sur mesure, dans l’ensemble c’est mieux.
    Le scénario souffre de quelques longueurs, et globalement l’ensemble est moins entrainant que L’Oiseau au plumage de cristal par exemple. L’idée de l’optogramme est excellente, la fin est plutôt bonne malgré un dénouement un poil facile tout de même, mais le métrage peine à vraiment décoller et à emporter le morceau. Il n’y a pas de gros moments forts où l’on peut s’étonner, s’émouvoir, en dépit de quelques passages excentriques d’un bel effet comme celui avec Spencer.
    Visuellement on retrouve heureusement l’excellence de la mise en scène d’Argento, toujours très soigneux dans son travail de l’image, de la réalisation. Le film est sophistiqué, raffiné, profitant toujours d’une ambiance prenante, même si les décors et la photographie sont plus neutres que dans L’Oiseau au plumage de cristal, plus dans la veine sobre du Chat à neuf queue. Mais on sent tout de même toute la magie du réalisateur, et le film reste raffiné, malgré un tout petit budget, dont on regrettera cependant l’absence d’une bande son très notoire.
    Globalement la trilogie animale se termine quand même sur une note correcte, mais on sent un petit essoufflement malgré tout, après un Chat à neuf queue déjà un peu en-dessous de L’Oiseau au plumage de cristal. 3.
    willycopresto
    willycopresto

    121 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    "Quatre mouches de velours gris" (1973) rediff sur Arte le 01.11.2015
    Quelle mouche a donc piqué la chaîne de reprogrammer ce vieux navet ? Mystère...Deux choses m'avaient poussé à regarder cette histoire : d'une part j'adore la batterie, et donc à fortiori, les solos de batteurs. Mais on est bien loin des "Shadows". Et puis Jean-Pierre Marielle. Mais bon, à part ça cette histoire soporifique ne m'a guère captivé ! Je n'ai pas aimé du tout ! Vite : l'insecticide !
    willycopresto
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    83 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Mise en scène superbe, mouvements de caméra géniaux, musique angoissante signée Ennio Morricone, costumes et décors délicieusement kitsch... parviennent sans difficulté à masquer l'invraisemblance du scénario de ce giallo signé Dario Argento, qui mêle avec bonheur horreur, humour et érotisme. Avec en prime un Jean-Pierre Marielle excellent dans un second rôle comique et surprenant.
    Caine78
    Caine78

    6 263 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2015
    Si le cinéma de Dario Argento n'a clairement plus grand intérêt depuis maintenant plusieurs années, il faut reconnaître qu'il a longtemps eu son petit truc à lui, un côté « auteur macabre » très ancré 70's et à l'esthétique reconnaissable entre mille. « Quatre mouches de velours gris » n'est certes pas son meilleur film, mais représente néanmoins bien ce sentiment. Enquête finalement assez classique mais au style très caractéristique dans sa réalisation, excès volontaires, meurtres sanglants mais pas trop, Argento fait du Argento sans se transcender, mais avec application et un réel sens de l'image. Enfin, il peut compter sur quelques seconds rôles inattendus et réussis, Bud Spencer et surtout Jean-Pierre Marielle, sans oublier un final plutôt percutant, confirmant l'assez bonne impression générale. Rien d'indispensable donc, mais une curiosité où les amateurs de « giallo » devraient se retrouver aisément.
    Maxime S
    Maxime S

    14 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2015
    Dario Argento nous pond avec "4 mouches de velours gris" un giallo haletant porté par une musique sublime, du suspens, de l'humour (et quelques clichés sur les homosexuels).
    Ce film est un véritable choc visuel, on s'en prend plein la vue, avec des prises de vue très inattendues, des plans très rapprochés (comme le plan filmé depuis l'intérieur de la guitare au début). Les cauchemars du héros font croître l'angoisse du spectateur au fur et à mesure du film, jusqu'à l'apogée finale. D'ailleurs, la dernière scène est visuellement grandiose, la succession des plans au ralenti et leur coordination avec la musique tient du divin (rien que pour ces dernières images, ce film vaut largement le coup d'être vu).
    Pourquoi "seulement" 4,5/5 alors ? Parce que le dénouement est trop inattendu (ce qui peut sembler paradoxal pour un film à suspens). Il m'a semblé un peu trop artificiel et m'a laissé une vague impression de déjà-vu ( spoiler: le méchant qui était là depuis le début et qui déballe sa vie au héros avant de le tuer est un topique très récurrent au cinéma
    ).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2014
    Quatre mouches de velours gris est un très bon Giallo de Dario Argento qui clôt la Trilogie animalière de Dario Argento aprés L'Oiseau au plumage de cristal et Le Chat à neuf queues... Ou on trouve des acteurs comme Michael Brandon qui joue Roberto Tobias, Mimsy Farmer (excellente) qui joue Nina Tobias, son épouse, Bud Spencer qui joue Diomede, dit Dio (Dieudonné, dit "Dieu" en version Francaise) et Jean-Pierre Marielle (excellent) qui joue le détective privé (travesti et homosexuel) Gianni Arrosio... et une excellent musique très expérimentale d'Ennio Morricone... A noter que les mains du tueur sont celles de Luigi Cozzi (le coscénariste du film et le futur réalisateur de beau nanars comme Starcrash : Le Choc des étoiles...)... Ce très bon giallo (le troisieme du cinéaste) est l'un des meilleurs du genre... a voir absolument pour sa mise en scéne et ses second roles haut en couleurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 mai 2014
    Ce dernier volet "animalier" est intéressant mais définitivement moins maîtrisé que "L'oiseau au plumage de cristal". Comme pour "Le chat à neuf queues", il brouille les pistes, il multiplie les cadrages et les décors sophistiqués, mais il souffre de sacrées baisses de régime. Le scénario révèle ses indices avec parcimonie... Mais au final, rien d'extraordinaire. Le film se regarde malgré tout avec plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 avril 2014
    Pas grand chose à dire: c'est passionnant, une petite touche d'humour, la musique est bonne et la fin au ralenti est très réussie . Un des meilleurs du maître Dario Argento.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    49 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2014
    Troisième et dernier volet de la « trilogie animalière » du réalisateur italien Dario Argento, « Quatre mouches de velours gris » est une conclusion honnête à défaut d'être totalement innovante. Le réalisateur reprend tous les ingrédients déjà utilisés dans les volets précédents pour nous livrer un film techniquement bien maîtrisé et toujours très étrange. Un peu plus sanglant et « dérangé » que les autres, on y retrouve également une touche d'humour pas toujours bien utile dans un film de ce genre (fallait-il vraiment que le personnage campé par Jean-Pierre Marielle soit si burlesque?). Essoufflement de la formule oblige, la fin s'avère un peu plus prévisible et surtout globalement moins convaincante que celles des opus précédents. Mais on retient quand même un film somme toute correct, venant parachever une première trilogie de giallos de bonne facture. La seconde trilogie du maestro sera plus tournée horreur pure.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 avril 2014
    Si ce film a des qualités elles ne sont de toute évidence ni dans le scénario ni chez les acteurs , mais plutôt en terme d'idées visuelles , esthétiques , parfois les vieux giallo d'Argento me satisfont à tous les niveaux , ici ce n'est pas le cas ; Comme d'habitude la toute dernière scène est balèze
    cylon86
    cylon86

    2 340 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2014
    Ce film a beau être un des moins connus de son réalisateur, il reste tout de même de qualité, au même titre que les deux premiers volets de la trilogie animalière qu'Argento clôt ici. Avec "Quatre mouches de velours gris", le cinéaste s'amuse à plonger le batteur de rock Roberto Tobias au cœur d'une histoire remplie de paranoïa et de meurtres. Alors que Tobias a accidentellement tué quelqu'un, une autre personne l'a prise en photo au moment du crime et s'amuse à jouer avec ses nerfs, resserrant peu à peu l'étau autour de lui. Si le scénario est parfois confus, la mise en scène d'Argento ajoute ce qu'il faut de tension pour maintenir le spectateur à son siège jusqu'au final, déconcertant mais très vicieux. A noter la présence de Jean-Pierre Marielle dans le rôle d'un détective homosexuel qui n'a jamais résolu une seule de ses affaires.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    79 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2013
    Le dernier volet de la « trilogie animale » est l’œuvre la plus méconnue de Dario Argento dans notre contrée (notamment à cause de gros soucis de distribution). C’est d’autant plus dommage que ce film est l’un des plus personnels du maitre de l’horreur. Dario, alors en plein divorce, nous livre sa vision morbide d’un couple qui se déchire. La ressemblance frappante entre le réalisateur et l’acteur principal renforce cette analogie. Son mal-être et sa confusion imprègnent littéralement la pellicule et rendent ce film assez marquant malgré quelques errances scénaristiques et un mélange comédie/horreur auquel j’adhère assez peu.
    Max Rss
    Max Rss

    179 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2013
    Voici le dernier opus de la trilogie animalière de Dario Argento, le maître du giallo. En temps normal, il vaut mieux regarder les volets d’une série de films dans l’ordre chronologique. Ici pas besoin, car les trois films composant cette série n’ont pas de liens entre eux, si ce n’est quelques idées. Ici, tout commence lors de la répétition d’un groupe de rock. Puis une mouche (ou un moustique) vient se coller sur le visage du batteur pour aller ensuite se poser sur la cymbale de sa batterie. Un homme avec des lunettes, vêtu de noir et portant un chapeau observe. Le batteur le suit et le tue accidentellement, il est pris sur le fait et devient par la suite la victime d’un maître chanteur qui s’en prend peu à peu aux membres de son entourage. Argento fait fort. En effet, «Quatre mouches de velours gris» est un très bon thriller. De manière très efficace, Argento instaure une atmosphère très oppressante. Aucun des protagonistes n’est en sécurité, peu importe l’endroit où il se trouve. Rien de tel pour jouer avec les nerfs du spectateur. Pour ce faire, le cinéaste italien fait montre de son savoir faire: sa caméra est très souvent en mouvement, suit les personnages pas à pas pour ensuite se figer lorsqu’il y a un meurtre. Argento utilise également tout un tas d’artifice pour créer cette ambiance malsaine. Il multiplie les plans qu’il raccorde de façon très nerveuse et emploie tout un attirail de bruitages, comme le claquement d’une porte, les bruits de pas sur le sol, ou celui d’un objet qui tombe. Le suspense est maintenu jusqu'à la fin, même si quelques indices sont semés par ci par là. Voila un thriller digne de ce nom qui regorge de trouvailles, aussi bien dans la mise en scène que dans le déroulement de l’histoire à l'image de la séquence finale qui risque de surprendre plus d'un.
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