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Xavi_de_Paris
299 abonnés
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3,5
Publiée le 2 mars 2016
Des trois films de la trilogie animale de Dario Argento, celui-ci se situe un cran en-dessous selon moi. Un peu moins de recherche esthétique, et une atmosphère un peu plus légère que lors de ses deux précédents giallo ne permettent pas à "Quatre mouches de velours gris" de dépasser le stade de simple thriller. J'ai été également un peu déçu par le final, et le mobile de tout ça. Néanmoins, les scènes de meurtres sont toujours aussi bien faites, exécutées de main de maître. Alors ne boudons pas notre plaisir devant ce qui reste un bon Argento.
Troisième film d’Argento, qui s’amuse comme un fou avec sa caméra. Il s’amuse d’ailleurs tellement qu’il laisse son scénario se diluer complètement entre fausses pistes grotesques et personnages secondaires caricaturaux. On se moque assez vite de connaître l’identité du tueur et on se raccroche péniblement au kitsch giallesque du réalisateur, qui fait quand même des étincelles à chaque scène de meurtre (sauf deux ou trois effets de montage foireux). A voir pour admirer la capacité d’Argento à planter et exploiter un décor. Pour le reste, bof.
Pas encore sortie en dvd en France, ce troisième opus de la trilogie animalière est réussi par la tension, la révélation finale et ses acteurs (têtes connues). Il y a comme toujours la belle partition de Morricone, plusieurs meurtres et une scène finale au ralenti qui a son effet.
"Quatre mouches de velours gris" (1973) rediff sur Arte le 01.11.2015 Quelle mouche a donc piqué la chaîne de reprogrammer ce vieux navet ? Mystère...Deux choses m'avaient poussé à regarder cette histoire : d'une part j'adore la batterie, et donc à fortiori, les solos de batteurs. Mais on est bien loin des "Shadows". Et puis Jean-Pierre Marielle. Mais bon, à part ça cette histoire soporifique ne m'a guère captivé ! Je n'ai pas aimé du tout ! Vite : l'insecticide ! willycopresto
Un peu à part dans le giallo italien et surtout pour son réalisateur Dario Argento qui pour une fois n est pas une simple histoire de meurtrier. Belle mise en scène avec des plans très travaillés une curiosité supplémentaire revoir Jean Pierre Marielle dans un rôle assez improbable.
Dernier volet de la Trilogie Animale. On sent encore une fois que Dario Argento expérimente son cinéma en attendant de trouver la maturité. Il place cette fois en acteur de l'histoire un jeune homme directement responsable d'un meurtre et non un témoin clé obsédé par l'affaire, une démarche qui aurait pu être meilleure si l'acteur principal n'était pas aussi inexpressif et si son personnage n'était pas un insensible que l'on n'a pas envie de prendre en pitié. On remarquera cette fois malgré un rythme et une enquête similaire aux deux précédents films que Argento inclus une profondeur psychologique au film, ce qui compensera sa qualité par rapport aux autres grâce à un twist vraiment surprenant malgré le fait qu'on y soit habitué et une fin plus recherchée.
L'un des films les poins réussis de la filmographie de Dario Argento... M'enfin c'est pas pour cela que c'est mauvais, c'est même assez loin de l'être ! Les acteurs sont franchement tres bons, et la mise en scene, comme toujours avec monsieur Argento, de qualité. La bande-originale est également bonne, le dénouement inattendu... Mais malgré tout ca, il faut avouer que ce film est un tantinet moins passionnant que les autres films de ce réalisateur.
Mise en scène superbe, mouvements de caméra géniaux, musique angoissante signée Ennio Morricone, costumes et décors délicieusement kitsch... parviennent sans difficulté à masquer l'invraisemblance du scénario de ce giallo signé Dario Argento, qui mêle avec bonheur horreur, humour et érotisme. Avec en prime un Jean-Pierre Marielle excellent dans un second rôle comique et surprenant.
Si ce film a des qualités elles ne sont de toute évidence ni dans le scénario ni chez les acteurs , mais plutôt en terme d'idées visuelles , esthétiques , parfois les vieux giallo d'Argento me satisfont à tous les niveaux , ici ce n'est pas le cas ; Comme d'habitude la toute dernière scène est balèze
4 652 abonnés
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1,5
Publiée le 2 mars 2021
Dario Argento essaie d'utiliser la caméra de façon inventive et ludique mais même tous les gadgets du monde n'auraient pas pu sauver ce thriller atrocement ennuyeux. L'histoire est assez lente et bavarde. Le personnage principal interprété par un Michael Brandon ennuyeux réagit à la situation dans laquelle il s'est mis avec une légère inquiétude et une grande stupidité. Les actions des différents personnages de soutien n'ont pas non plus de sens et à l'exception de quelques scènes bien faites inspirées d'Hitchcock le film n'est pas captivant et on ne se soucie pas vraiment du sort de ses personnages. C'est plutôt désagréable et inutile comme le plan répété d'une décapitation qui préfigure la fin arbitraire du film. Il y a des personnages qui sont censés être drôles et qui sont juste ennuyeux. L'intrigue inintéressante évolue lentement et devient de plus en plus ridicule atteignant un véritable point bas lorsque le meurtrier est révélé et explique ses motifs et ils sont tout aussi peu convaincants. Quatre mouches de velours gris a une séquence finale étonnante mais en attendant vous avez peut-être déjà perdu toute patience...
Il semblerait que plus je regarde du Argento, moins je l'apprécie. Je continuerais certes, mais je crois que rien ne dépassera Les Frissons de l'angoisse, son meilleur film pour beaucoup, et au regard du peu que je lui ai vu, c'est incontestable. Je disais souvent après avoir vu Les Frissons de l'angoisse, qu'Argento, c'était un peu comme si Urasawa avait fait du cinéma à la place de mangas. Et franchement je crois qu'effectivement c'est Argento est l'une de ses premières sources d'inspiration. Je disais ça par rapport à l'ambiance qui s'en dégageait, un truc très angoissant, très psychologique, avec du mystère et une lumière très particulière, anxiogène avec ses noirs très bouchés dans des lieux très connotés comme des bibliothèques, des laboratoires, des écoles, etc. Mais avec ce film on voit un type masqué, un SDF qui s'appelle Dieu, des musiciens, le tout avec des thématiques liées à l'enfance, ce qui n'est pas sans rappelé 20th CB. Bref, petite divagation pour dire que j'y crois dur comme fer à cette corrélation artistique.Le film en lui-même se laisse voir, mais ne m'a jamais complètement emballé, certaines scènes sont beaucoup trop longues, la tension n'est pas si palpable qu'Argento le voudrait. Toutefois le scénario est plus cohérent que d'autres de ses films, encore que... et l'ambiance visuelle plus aboutie, ou plus proche, du moins, de la maîtrise dont il est capable. Reste qu'on y retrouve les tics de mise-en-scène que je n'apprécie pas (caméra subjective, scènes de meurtre surfaites, etc.) ainsi que ceux du scénario (psychologie de comptoir, discours théorique amené en fin de film comme un cheveux sur la soupe, révélations poussives, etc.). Alors qu'on se le dise c'est un bon Argento, au moins il n'agace pas, mais lui ayant vu tellement mieux j'aimerais un de ces quatre retrouver l'intensité que dégagent ses films lorsqu'il est au sommet.
Troisième et dernier volet de la trilogie animalière de Dario Argento, "Quatre mouches de velours gris" est une nouvelle fois un thriller horrifique de grande qualité réalisé par celui qui est devenu le maître du giallo depuis "L'oiseau au plumage de cristal". Le film est construit comme les deux précédents dans la mesure où l'objectif du long-métrage est de découvrir l'identité d'un tueur en série. Pour cela, Argento délivre une intrigue originale d'où le point de départ est un odieux chantage que subit le personnage principal interprété par Michael Brandon et qui va servir de base à l'évolution de l'enquête. Contrairement à "L'oiseau au plumage de cristal" et à "Le chat à neuf queues", "Quatre mouches de velours gris" ne s'apparente pas à un film policier mais oscille entre thriller, film noir et horreur sans jamais se spécialiser. Ce film penche toutefois plus sur les scènes de meurtres que les deux précédents avec l'utilisation de multiples objets dont l'arme blanche, seringues et autres. Dario Argento s'aventure une nouvelle fois dans la folie et les perversions humaines et comme à son habitude, les décrit sans complaisance. Le réalisateur n'hésite pas à intégrer dans son film des personnalités marginales ce qui pour l'époque était assez osé et prouvait une nouvelle fois que le metteur en scène tenait à afficher tous les comportements humains malgré les moeurs qui étaient alors extrêmement rigides. Le scénario est riche, dense, certes moins complexe, moins imposant et brillant que son illustre prédecesseur mais une nouvelle fois Argento livre une oeuvre angoissante, bien ficelée et vient apporter la preuve que ses thrillers sont construits selon un modèle similaire mais ne se ressemblent jamais. Dans ce long-métrage, ce n'est pas tant l'enquête qui importe mais l'analyse psychologique brillante effectuée par le maître italien. Le final entre en parfaite logique avec le déroulement de l'intrigue et vient dévoiler l'assassin le plus impensable. Un bon Argento.
Le moins bon de la trilogie"animaliere" de Dario Argento.Même si la réalisation est parfaitement maîtrisée on regrettera le manque de profondeur de l'intrigue et une fin finalement assez prévisible.Malgré la présence assez savoureuse de deux interprètes prestigieux en second rôle (Spencer et Marielle) qui donne un peu de saveur à l'ensemble, le jeu du couple vedette n'est pas vraiment à la hauteur.Si on ajoute à tout cela une BO assez fade, on obtiendra un produit honnête mais assez mineur dans la filmographie du maitre italien.
Un des mes films préférés d'Argento... C'est vraiment un bon film qui plaîrat sans doute aux amateurs de "vieux" films d'horreur, comme tous les films de Dario Argento, il y a une esthétique particuliére, notamment en ce qui concerne le corps féminin, les jeux de lumiére.. L'intrigue est toujours passionante, Argento est définitivement un grand maître dans son genre !