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Un visiteur
1,0
Publiée le 1 novembre 2009
Il y a quelques fulgurances qui se perdent malheureusement dans une certaine médiocrité. Au début un passage excellent quand le héros joue de la batterie et se trouve importuné par un moustique :-)
Remarquable par sa réalisation virevoltante qui transforme de menus détails en éléments inquiétants, joue d'effets de caméra ou de focalisations et s'appuie sur une entêtante partition d'Ennio Morricone pour asseoir une atmosphère nerveuse, ce giallo lorgne davantage vers le thriller psychologique que la pure horreur - quoi que les scènes de meurtre portent la marque du maitre italien! Sans briller particulièrement, hormis Bud Spencer, le casting satisfait, d'autant que l'évolution des protagonistes demeure ténue, l'emphase portant sur la fantasmagorie paranoïaque ou cauchemardesque que failles ou insécurités avivent. Une nouvelle preuve du talent d'Argento!
Un très bon Argento, à ses débuts réussis avec une très belle mise en scène et un solide casting (des seconds rôles plaisants comme Bud Spencer ou Marielle). Enfin une musique de Morricone qui donne le ton. Tout est millimétré.
Ce dernier volet "animalier" est intéressant mais définitivement moins maîtrisé que "L'oiseau au plumage de cristal". Comme pour "Le chat à neuf queues", il brouille les pistes, il multiplie les cadrages et les décors sophistiqués, mais il souffre de sacrées baisses de régime. Le scénario révèle ses indices avec parcimonie... Mais au final, rien d'extraordinaire. Le film se regarde malgré tout avec plaisir.
Voilà le film de Dario Argento introuvable actuellement sur le marché du dvd pour des problèmes de droits... Effectivement, ce n'est pas son meilleur film, loin de là..., il est à rapprocher du "chat à neuf queues"... mais, il y a un gros bémol, dans celui ci l'enquête est moins prenante et les meurtres moins bien orchestrés... Jean Pierre Marielle n'a pas trop sa place dans l'univers du cinéaste et l'humour de certaines scènes est mal venu... A voir cependant pour qui aime le giallo.
Un musicien d'un groupe pop se fait harceler par un mystérieux agresseur. Ce qui enchante de prime abord, c'est de se trouver plongé dans l'atmosphère du début des années 1970, le décor, les vêtements ... La réalisation est fluide et fait penser à Hitchcock dans "sueurs froides". Le suspens est bien tenu mais la révélation finale déçoit un petit peu.
Dernier film de la trilogie animalière, ce Quatre mouches de velours gris conclut de manière plus qu'honorable le premier pan de la carrière d'Argento. L'histoire est assez originale et il faut le dire, assez drole et teinté d'une musique funk assez plaisante. On perçoit déja les fulgurances des futurs films d'Argento: plans de caméra virtuoses ("le langage par image" qu'Argento emprunte à Leone), décors insolites (théatre inondé par des confettis et autres accessoires de fête, parcs avec des arbres aux formes dissymétriques...) , psychologie du tueur évoqué à travers des souvenirs oniriques. Les meurtres sont bien orchestrés(bien que peu nombreux), pas aussi violents et baroques qu'ils le deviendront par la suite mais le suspense est la. Quelques points faibles néanmoins: quelques longueurs, un rythme pas toujours soutenu, meurtres peu nombreux et une intrigue qui piétine un peu. Mais c'est defauts sont mineurs, il serait dommage de se priver ce fantastique giallo , au vu des dernières réalisations pitoyables du maitre,.
Je ne connais pas du tout l’univers de ce réalisateur et j’avoue que j’ai été intrigué par le titre. J’ai trouvé le style assez intéressant et les disparitions mortelles très douces en vérité. Il ne cherche pas à mettre du sang partout mais à créer une ambiance mystérieuse et angoissante. Et pour ça c’est réussi. La fin est également inattendue
Cette suite et fin de la « trilogie animalière » de Dario Argento est pour moi le volet le moins convaincant. On retrouve le défaut principal du film précédent, à savoir une intrigue policière à la cohérence toute relative, et qui avance timidement. Ici, le héros est un jeune batteur, qui commet involontairement un homicide. Sauf qu’il a été vu, et que le témoin psychopathe compte bien le faire chanter. Mais notre héros, incarné par un Michael Brandon inégal, alterne des moments où la pression se ressent, et d’autres où il parait étonnement placide ! Jusqu’à une conclusion où, comme souvent dans les giallos, l’identité et les motivations du meurtrier sont capillotractées. Avec au passage un humour qui détonne avec le reste, dont Jean-Pierre Marielle (!) en détective privé malchanceux et efféminé. Néanmoins, tout comme les deux giallos précédents de la trilogie, les audaces formelles sont là. Si la BO d’Ennio Morricone demeure discrète, la mise en scène met le paquet sur plusieurs séquences. Un générique malin qui joue autour des instruments de musique et du montage sonore. Des scènes de meurtres bien amenées et baroques, avec des gros plans et de la première personne. Dont certaines images qui pré-dessinent des meurtres de « Profondo Rosso ». Et une utilisation maligne des lumières et des décors oppressants. Pour amateurs de giallo.
En voyant ce film j'avais l'impression de voir un scénario inspiré par le cinéma de De palma. Mais le film d'Argento a été fait avant obsession et autres films à l'intrigue étrange comme l'aime à le faire De palma,on retrouve même dans ce film le split screen si cher à De palma. Mais en voyant la date de sortie de ce 4 mouches de velours gris il est difficile de dire qu'Argento a pompé De palma,pourtant tout semble avoir été emprunté au cinéaste américain. Il faut certainement plus voir du coté d'Antonioni et de son Blow-up pour l'inspiration.
L'intrigue de cet homme qui se sent persécuté par un mystérieux homme au chapeau et à la gabardine qui le suit depuis plusieurs semaines est un bon départ,mais contrairement à De palma, Aregento balance les éléments comme ça,il ne prend pas vraiment soin de son intrigue,car la première chose qui vient à l'esprit c'est, est ce que l'homme accidentellement poignardé est mort? Bon on comprend que l'homme qui est à l'origine du coup de couteau soit paniqué puisqu'il est responsable de la mort de l'homme qui le suivait. Enfin il ne tente même pas de voir si l'homme est réellement mort,ou s'il peut le sauver. Mais surtout comment fait-il le rapprochement le lendemain matin en lisant le journal entre un corps retrouvé dans le fleuve et le corps de sa victime, puisqu'il a tué l'homme dans un théâtre? Il n'y a aucun rapport entre les deux morts. Le film contient toute fois des choses réussit comme ce sentiment angoissant d'étouffement lors de la poursuite de la bonne,mais là encore Argento fait les choses trop abruptement. Puisque l'on passe du jour à la nuit dans le même endroit en 1 seconde,c'est le fameux mode interrupteur,jour/nuit. Le montage du film est trop brutal on dirait presque celui présent dans les films de Fulci,on passe d'un truc à l'autre sans véritablement de liens,c'est malheureusement une constante du film. Du coup j'ai cherché qui avait monté le film est il s'agit de Françoise Bonnot,qui a montée des films d'Henri Verneuil,de Costa-Gavras etc...bon c'est loin d’être une mauvaise monteuse,donc c'est clairement les indications d'Argento qui sont le problème de ce coté. L'image est soignée,tout comme la lumière et les cadrages qui sont plutôt réussi,mais il y a aussi de mauvaises idées de plans, comme lorsque le vase vient heurter le crane du complice de l'homme masqué,ou encore la tête qui frappe les marches qui pour le coup ressemble à ce qu'a fait Fulci dans Quella villa accanto al cimitero. Ou encore lors du parcours en voiture avec Jean pierre Marielle,Argento à fait retirer la portière de la voiture histoire d'avoir plus de place pour filmer,mais on voit clairement que Marielle à du mal à se tenir. Mais le pire du film concerne la musique de Morricone c'est une catastrophe,Argento l'a super mal utilisé il place des fois un petit bout qu'il coupe presque instantanément, et puis elle est placée n'importe comment sur les scènes,c'est un vrai gâchis. D'ailleurs Morricone n'a absolument pas apprécié l'utilisation qu'a fait Argento de sa musique et on le comprend en voyant le résultat. Et le final est loin d’être bon,il donne vraiment l'impression qu'Argento ne savait pas comment terminer tout ça. Si 4 mouches de velours gris a de bonnes idées visuelles et d'autres comme celle de l’œil,le film contient bien trop de maladresses pour arriver à fonctionner pleinement du début à la fin.
Un thriller psychologique sanglant er teinté d'humour, avec un scénario intrigant mais avec des longueurs, servi par une mise en scène baroque et une interprétation correcte, avec surtout les improbables Bub Spencer et Jean-Pierre Marielle.
Troisième long métrage que je vois du cinéaste Italien, maître du Giallo, Dario Argento après le terrifiant "Phenomena" et " L'oiseau au plumage de cristal". "Quatre mouches de velours gris" est dans la même veine mais un cran en dessous à cause du second degré avec un peu d'humour sur certains passages, mais qui a une bonne intrigue. L'histoire d'un musicien batteur d'un groupe qui se voit pris dans un piège pour soit-disant assassinat d'un homme avec un témoin mystérieux qui l'a pris l'acte en photo. L'homme se voit persécuter par quelqu'un et perdre quelques personnes de son entourage tués, mais qui fait ça ? "Quatre mouches de velours gris" s'inscrit dans la continuité de "L'oiseau au plumage de cristal", qui a rendu Dario Argento célèbre, par la mise en scène qui y ressemble à la fois propre, efficace et angoissante avec ici un peu de légèreté avec les apparitions amusantes de Bud Spencer et Jean-Pierre Marielle. Il y a un bon scénario qui nous interroge sur les personnages et l'identité du tueur. Il y a aussi la musique d'Ennio Morricone efficace et crispante au cinéma de Dario Argento. Les comédiens sont impeccables. A voir.
Troisième film réalisé par Dario Argento, Quatre mouches de velours gris est un exemple type du giallo vu par ce cinéaste. Ce qui lui importe le plus est le travail sur la forme cinématographiquespoiler: (caméra suivant les lignes téléphoniques ; jeu sur la dilatation du temps dans la séquence où Amelia attend sur un banc dans laquelle le rythme est volontairement lent afin de créer le suspense ; split-screen ; ralenti lors de la mort de Nina…) parfois sous la forme d’hommagespoiler: (la chute de Dalia dans l’escalier fait automatiquement penser à celle d’Arbogast dans Psychose) ou d’effet de miroir sur le cinémaspoiler: (la fausse mort de Marosi manipule Roberto comme le réalisateur manipule le spectateur) au mépris de la crédibilité des actionsspoiler: (le passage du jour à la nuit se fait en une seconde lorsque Amelia s’éloigne de son banc) comme des personnagesspoiler: (Arrosio est une caricature d’homosexuel) . Cependant, il faut être vraiment fan de gialli pour être totalement enthousiasmé par ce film assez lent et très bavard où Argento est loin de la violence d’un Suspiria (le résultat est très peu sanglant) et où on retrouve certains visages inattendus dans cet univers (Jean-Pierre Marielle, Bud Spencer…). On est loin des meilleures œuvres d’un cinéaste à la filmographie très inégale.
Ce film a beau être un des moins connus de son réalisateur, il reste tout de même de qualité, au même titre que les deux premiers volets de la trilogie animalière qu'Argento clôt ici. Avec "Quatre mouches de velours gris", le cinéaste s'amuse à plonger le batteur de rock Roberto Tobias au cœur d'une histoire remplie de paranoïa et de meurtres. Alors que Tobias a accidentellement tué quelqu'un, une autre personne l'a prise en photo au moment du crime et s'amuse à jouer avec ses nerfs, resserrant peu à peu l'étau autour de lui. Si le scénario est parfois confus, la mise en scène d'Argento ajoute ce qu'il faut de tension pour maintenir le spectateur à son siège jusqu'au final, déconcertant mais très vicieux. A noter la présence de Jean-Pierre Marielle dans le rôle d'un détective homosexuel qui n'a jamais résolu une seule de ses affaires.
Après "Un chat à neuf queues" déjà plus décevant que "L'Oiseau au plumage de cristal", Dario Argento vient clore sa trilogie animalière avec ce film, sorti en 1971, qui est, comme le précédent, pas mal mais sans plus. Je dirai que celui-ci et le précédent du réalisateur, sont, pour l'instant, les plus sobres qu'il ai fait et que j'ai pu voir. À la fois dans l'histoire mais aussi dans la mise en scène, je trouve que le réalisateur use bien moins de son style et de ce qui fait son charme. Malgré tout, la mise en scène reste tout de même très bonne, c'est indéniable, et on repère la patte du réalisateur, notamment dans l'écriture des personnages. Effectivement, dans presque tous ses films, nous avons un personnage homosexuel, ici dans la peau d'un détective privé qui ne manque pas d'ailleurs de faire remarquer que son homosexualité ne l'empêche pas de faire correctement son travail et d'affronter le danger, et puis spoiler: un personnage féminin fort, ici dans la peau de l'assassin (comme très régulièrement chez le réalisateur) . Malgré tout, j'ai eu du mal à accrocher à l'histoire. Enfin je trouve que le scénario, par rapport aux autres films du réalisateur, n'est pas assez immersif, on a du mal à rester accrochés à cette histoire qui n'est pourtant dans l'ensemble pas trop mal. Je pense que cela vient aussi du jeu d'acteur qui est trop mou dans l'ensemble. J'ai en effet eu beaucoup de mal avec Michael Brandon et Mimsy Farmer que je trouve trop froids et blasés et qui ne passent pas assez d'émotions. En revanche, j'ai beaucoup apprécié le jeu de Jean-Pierre Marielle et de Bud Spencer (casting plutôt hétéroclite et surprenant d'ailleurs). "Quatre mouches de velours gris" n'est donc pas mauvais mais pas non plus le plus marquant du réalisateur.