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Marc L
329 abonnés
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4,0
Publiée le 19 juin 2014
On pouvait s'attendre à encore mieux de la part de Tim Burton, mais ce film est tout de même excellent, par l'intelligence de son noir et blanc et cette idée très drole et originale d'avoir voulu faire un film sur le plus mauvais metteur en scène de tous les temps. Johnny Depp est incroyable comme a l'accoutumé mais se fait un peu voler la vedette par Martin Landau, fabuleux dans le role de Bela Lugosi. Très recommandable tout de même. 15/20
Vraiment parfait. Depp et Landau sont excellents et justes. La rencontre de ce réalisateur rejeté et de cette immense star déchue est tout simplement attachante et passionnante. Le reste du casting est aussi bon et Burton nous concocte avec tout ça un vrai petit chef-d'oeuvre.
Magnifique film sur l'un des réalisateurs les plus... "spéciales" ?... de l'histoire ! Mise en scène incroyable, jeux d'acteurs exceptionnel, noir et blanc magnifique (bien que très sombre mais en accord avec le style de l'époque). A mon avis le meilleur film de Tim Burton (avec Mr Jack)
Profitez en pour découvrir la filmographie d'Ed Wood ! Ça vaut la peine !
Le film qui m'a fait aimer le cinéma. C'est avec ce film que Tim Burton m'a donné envie de faire du cinéma et qu'il m'a fait aimé les films de monstres en noir et blanc des années 30. Pourquoi ? Parce que tout au long du métrage, on partage la passion d'Edward David Wood Jr, nommé "pire réalisateur de tout les temps". Ed Wood est un réalisateur passionné et Burton arrive a nous le montré dans son film. Il projette son admiration personnel pour Vincent Price à travers celle d'Ed Wood pour Bela Lugosi. C'est un film personnel et passionné que Burton signe ici avec des acteur incroyablement bluffant au point qu'on en oublis que c'est un film. La scène de rencontre entre Ed Wood et Orson Welles est ma scène préféré, elle m’émeut terriblement. Johnny Depp est littéralement Ed Wood et vous fera aimer un cinéma nouveau encore incompris de nos jour. Que dire de plus, ce film est parfais en tout points; acteurs, réalisation, scénario, musique... Ce film est pour moi la plus grande réussite de Tim Burton et un des plus grand film que j'ai vu à ce jour. Un véritable chef-d'oeuvre du septième art.
Finalement ce film est un hommage drôle certes, mais surtout émouvant à un cinéaste qui malgré tout, s'obstinait, faisant preuve de courage, à imposer ses idées envers et contre tous!
Comme quoi Burton n'est pas bon qu'à faire du fantastique. Si le personnage d'Ed Wood n'avait pas existé, il l'aurait inventé. Remarquablement bien interprété par Johnny Depp (qui est un bon acteur et il le prouve), Ed Wood est un personnage tout à fait burtonien et c'est la force du film. Car il a réussi à faire d'un mec raté la parfaite représentation du personnage typique de son univers, et ça c'est fort. Du coup, l'histoire du bonhomme est à la fois instructive mais aussi touchante, j'aime particulièrement la scène dans le train fantôme où Ed a trouvé une deuxième femme, la lumière s'éteint et ne se rallumera que lorsque celle-ci lui aura fait comprendre qu'elle se moque de ses extravagances vestimentaires (contrairement à son ancienne femme). Je trouve ça beau et ingénieux. Au rayon des bonnes choses, on a plein de moments exquis comme le générique d'intro (que Burton soigne décidément à chaque fois, sauf dans ses films les plus récents pour une raison...), avec une sorte de narrateur qui n'en est pas vraiment un mais plutôt une sorte de présentateur télé qui nous présente (sig) la vie d'Ed Wood. Et puis malgré tout le film dit quelque chose sur ses industriels d'Hollywood prêt à sortir n'importe quelle merde du moment qu'elle a du succès. Et puis ça reste très amusant tout le long grâce à la malice de Johnny Depp et la prestation touchante de Martin Landau. Certes la musique se fait parfois un peu trop pompeuse et dramatique, mais la mise en scène est jolie, la photo élégante et le film se finit sur un happy ending complètement improbable tellement réjouissant. Peu importe le talent qu'avait Ed Wood, le voir achever Plan 9 en pensant faire le chef-d'oeuvre ultime je trouve ça beau. Et puis la rencontre de Ed avec son idole, Orson Welles est complètement fantaisiste mais c'est une sacrée bonne idée. Alors certes tout n'est pas irréprochable, mais ce film respire suffisamment la sincérité et l'envie de bien faire qu'on ne peut résister à la démarche de Burton. Le vrai coup de maître aura été de faire un film tout aussi personnel que Edward Scissorhands (si ce n'est plus) à partir d'un biopic sur la vie d'un réalisateur de nanars intersidéraux. Du coup, c'est très réussi. Du bon travail.
Un film de Tim Burton sur le réalisateur surnommé dans la profession comme le pire cinéaste de l'histoire du cinéma d'Hollywood, ça fait longtemps que je n'avais pas vu "Ed Wood" et j'en gardais pourtant un bon souvenir. En le revoyant, on sent la bonne volonté de Tim Burton de crée un univers fantaististe comme il l'a souvent fait dans sa filmographie, le problème, c'est le scénario trop simpliste qui suit le réalisateur Ed Wood qui trouve tout réussit en faisant des séquences de montages ratées sur les longs métrages qu'il réalise, qui a des idées farfelues qui lui sort de la tete à chaque lieux et personnes qu'il croise, personnellement, je trouve que tout ça manque de réalisme alors que c'est une histoire vraie. Il y a cependant des petits clins d'oeils qui raviront les fans du vieil Hollywood comme la présence de Bela Lugosi vieillissant et oublié ou la rencontre avec Orson Welles. Johnny Depp n'a pas peut de se ridiculiser jusqu'à se travestir pour le role titre et soulignons la bonne performance de Martin Landau. Un Tim Burton decevant.
Ed Wood de Tim Burton, tourné en noir et blanc, est la biographie du réalisateur Edward Wood Jr considéré aujourd hui comme "le plus mauvais réalisateur de tous les temps". Pour apprécier pleinement le film il faut déjà connaitre un peu le personnage et ses oeuvres (cf consulter Escale à Nanarland numéro 36). Incarné par un Johny Depp en grande forme on assiste au tournage de 3 films (si on peut appeler ça film...) connus du réalisateur : Glen or Glenda, La Fiancée du Monstre et Plan 9 from Outer Space (son chef d oeuvre perso...). Et on a droit à son lot de situations comiques, de bricolages en tout genres et d anecdotes farfelues (il y en a un paquet...). Le personnage d ed Wood est à l image de ses propres films, étrange, mais on éprouve au final de la sympathie pour ce type qui se révèle passionné et sensible. Pour ses films il a sa liste d acteurs fétiches ( de véritables bras cassés au passage...) et on découvre une belle relation d amitié avec Bela Lugosi , acteur malheureux en fin de règne. Mais le meilleur moment est sa rencontre avec son idole, le plus grand réalisateur de tout les temps : Orson Welles ( ironie du sort, se compare plusieurs fois a lui, et inquiet "je n ai toujours pas fait de grand film alors qu à 27 ans Orson Welles avait déjà fait Citizen Kane": bon courage mon gars... ). Welles enverra un message absolu aux artistes souvent contraints par leur société de production "Il faut se battre pour imposer ses visions, sinon à quoi bon consacrer sa vie à réaliser les rêves des autres ?" Qu importe les critiques, ed wood imposera les siennes !! D ailleurs Tim Burton, amateur lui même d étrange, de fantastique, de bizarre, ne s identifie t il pas plus a Wood qu a Welles ?? Tim Burton, qui signe un film très personnel, élève Ed Wood au rang de réalisateur culte. Bravo Monsieur Wood...euh Monsieur Burton je veux dire !!!!
Un personnage bien particulier ce Ed Wood, Johnny Depp l'a rendu très sympathique et drôle. Heureusement pour le cinéma, on n'a pas de réalisateur comme lui, sinon l'industrie serait en voie d'extinction.
Excellente fiction sur le plus mauvais réalisateur du cinéma. Dans ce film, on y découvre pas vraiment le vrai Ed Wood, c'est plus un compte un conte sur lui, une interprétation. En plus d'être un hommage à cet homme pour le moins particulier, on plonge dans un univers vraiment attachant, porté par Johnny Depp qui plus à faire ses preuves, mais aussi et surtout par Martin Landau qui nous fait aisément passer du rire aux larmes avec son interprétation torturée de Bela Lugosi. La relation entre les deux personnages est d'ailleurs extrêmement bien mise en scène. Le style graphique du film peut ne pas plaire à certains, certes, mais procure à ce Ed Wood un cachet fort intéressant. Malgré tout, ce film comporte quelques ombres, comme l'absence de Dany Elfman à la musique, le choix de ne traiter qu'une part infime de la vie d'Ed Wood, le léger manque de profondeur de Lugosi ou encore le choix de présenter Ed Wood plus comme un illuminé qu'un homme sans moyens qui n'a jamais réellement compris le cinéma. Cela dit, Bill Muray, la mise en scène, Vincent Donifrio et les dialogues sont simplement savoureux.
Burton rend attachant Ed Wood passionné mais incompétent, racolant toujours pour obtenir quelques deniers nécessaires à la réalisation de ses projets et s'entourant de techniciens et d'acteurs tantôt loufoques, tantôt incompétents. Il paraît vraisemblable que le réalisateur mettait indirectement en lumière ses débuts lors desquels il fallut certainement faire preuve de remarquables capacités d'imagination et de passion inextinguible afin de gravir les échelons; les débutants du 7è art savent de quoi il retourne. Finalement, on assiste à un film en noir et blanc plaisant mais qui ne laissera pas de souvenir immémorial.
Film biographique d'une partie de la carrière et de la vie d'Edward D. Wood Jr, nommé à vie "pire réalisateur de tout les temps". On le suit de la création de son film "Glen or Glenda" et sa rencontre avec Bela Lugosi, jusqu'à la projection en première de son "plus grand film": Plan 9 from outer space". Un film en noir et blanc, qui laisse transparaitre le respect et la sympathie de Burton pour cet homme qui n'a cessé de croire en son travail, et de tout faire pour réaliser ses films. Une leçon de cinéma, de l'autre coté du succès et des chefs d’œuvres de grands studios. On souris quand on voit la relative vision de Wood sur son travail, avec son panache sans nom pour dire "CUT" après une prise et passer à la scène suivante sans crainte sur le ratage relatif du plan réalisé. Un personnage à part, qui est maintenant héros d'un grand film. Presque un comble.