Tim Burton nous livre à travers cette évocation de la vie d'Ed Wood, l'un des plus mauvais réalisateur de tous les temps, une déclaration d'amour au cinéma. Un film excellent, le noir et blanc rend très bien, du grand cinéma.
Ah ce film est un ovni dans le monde cinématographique, un peu comme le cinéaste dont il raconte l'histoire... mais cependant très intéressant et les interprétations de Lugosi et Wood sont plus que convaincantes.
Ce film est un curieux paradoxe : la mise en scène est très moyenne mais le personnage central est absolument hors du commun. En plus, l'interprétation de Johnny Depp ne vaut pas franchement le détour. Le véritable Ed Wood serait-il maudit au point de rendre ce film bien peu intéressant ?
Tim Burton veut à son tour mettre son grain de sel dans la polémique Ed Wood, et cherche à nous expliquer comment le pauvre bougre fut un piteux réalisateur, poissard, moche et vraiment pas aidé, pour ceux qui ne le sauraient pas encore, en profitant au passage de l'occasion pour l'humilier en déployant toutes ses capacités de génie cinétique. C'est minable.
Excellent film sur la vie Ed Wood ! Meme si il n'avait peut-etre pas le talent d'un grand realisateur , il avait la Passion pour le cinema ! Et cela est surement la choses la plus importante que l'on soit bon ou mauvais comme realisateur . Pour moi meilleur film de Tim Burton ( je ne suis pas fan de l'univers de Burton ) ! Les images sont manfiques ! Et pour terminer Johnny Depp est SPECTACULAIRE !
Bon film d'auteur et biopic, il retrace le parcours du pire réalisateur ( dommage pour lui, les merdes se vendent bien maintenant). Depp magnifique. Les autres aussi. Burton signe un chef d'oeuvre.
Vraiment parfait. Depp et Landau sont excellents et justes. La rencontre de ce réalisateur rejeté et de cette immense star déchue est tout simplement attachante et passionnante. Le reste du casting est aussi bon et Burton nous concocte avec tout ça un vrai petit chef-d'oeuvre.
Biopic rendant hommage à celui considéré comme étant le plus mauvais réalisateur de tous les temps, Ed Wood est un film qui réussit son pari, à savoir celui de le réhabiliter quitte à légèrement enjoliver la réalité. L'histoire nous fait donc suivre le parcours de cet homme pendant deux heures durant lesquels on va découvrir ses nombreux talents. Le récit va se concentrer sur une partie précise de va vie, à savoir la période ou il va se lier d'amitié avec Béla Lugosi et tourner certains longs-métrages. On va d'ailleurs assister aux tournages des différentes scènes de ses films ce qui nous permet de voir ses méthodes de travail pour le moins originales, se contentant d'une unique prise à chaque fois. Ce personnage d'Ed Wood à la recherche de son identité est attachant grâce à sa détermination et sa belle humanité. Mais il n'est pas le seul car tous les autres protagonistes qui l'entourent sont tout aussi appréciables. Il faut dire que le joli casting interprétant ces rôles est particulièrement agréable. Johnny Depp, Martin Landau, Patricia Arquette, Sarah Jessica Parker, Bill Murray ou encore Lisa Marie. Ils sont tous excellents. Les relations qu'ils entretiennent véhicules des émotions notamment à travers les trois femmes gravitants autour de lui. Visuellement, Tim Burton nous offre une réalisation soignée plutôt sobre mais efficace mettant en avant des décors plaisants. Le parti pris du noir et blanc apporte la touche finale à cet hommage. La b.o. pour sa part accompagne bien l'ensemble même si elle n'est pas plus marquante que cela. Reste une fin convenable venant mettre un terme à cette œuvre honorifique. En conclusion, Ed Wood est un film méritant d'être découvert, à l'image de la personnalité incomprise qu'il reconsidère à travers celui-ci.
On va s'éviter l'éternelle ritournelle du "Tim Burton parle en miroir de lui-même lorsqu'il traite d'Ed Wood", vu et revu des milliers de fois. Je préfère pour ma part concentrer ma critique sur d'autres aspects du long-métrage et en particulier la photographie.
Je ne comprends pas comment ce film n'a pas pu gagner un Oscar pour sa photographie. L'Oscar du meilleur maquillage était mérité. Incontestablement, Martin Landau n'a pas non plus volé son Oscar du meilleur second rôle tant il a incarné brillamment Bela Lugosi, lui apportant une émotion pudique pour décrire sa fin de vie.
Mais même pas une simple nomination pour la photographie ? Stefan Czapsky a pourtant réussi un chef d'œuvre dans son domaine avec sa maîtrise des jeux de lumières et du noir et blanc.
Certaines scènes jouent même avec la déformation des ombres pour livrer de très beaux plans. Sans Czapsky, le film n'aurait pas du tout la même trempe.
Resterait toujours cet hommage enthousiasmant à Ed Wood, sans jugement mais au contraire avec beaucoup d'affection, et aux films de la Hammer.
Resterait également une interprétation par Depp sans faute.
Mais le film passe dans une autre sphère grâce à sa forme. Et c'est à ce technicien que je souhaitais rendre hommage.
Tim Burton ici nous montre l'histoire vraie et tragique d'Edward Davis, le réalisateur le plus mauvais des années 50 ici interprété par Johnny Depp qui prend parfaitement son rôle à cœur. On nous retrace sa vie intime, sa passion pour le cinéma qui pourtant ne le met pas au devant de sa célébrité, son acharnement auprès de producteur et d'acteurs pour les associés à ses films. Sa rencontre et amitié avec le Dracula de tous les temps, Bela. Une mise en scène et des costume soignée. Un film en noir et blanc donne ce coté rétro pour nous resituer dans son époque et son contexte. Quelques faiblesse dans ce film notamment ces longueurs par moment mais qui ne perturbe pas vraiment notre sensibilité à cette histoire. Un mélange de burlesque et de tristesse. Un Burton toujours aussi de qualité.
Avec Ed Wood, son sixième film, Tim Burton s'attaque à un genre nouveau : la biographie. Et pas n'importe quelle biographie, celle du légendaire Ed Wood, considéré comme le plus mauvais réalisateur de tous les temps. Ce film marque la deuxième collaboration de Tim Burton avec son acteur fétiche, Johnny Depp, qui livre une prestation absolument géniale d'Ed Wood. Le reste du casting est très bon également mais la meilleure prestation revient à Martin Landau (récompensé par un Oscar du meilleur second rôle pour l'occasion) qui campe un magistral Béla Lugosi. L'utilisation du noir et blanc est excellente, cela renforce encore plus l'histoire, et on sent que Tim Burton avait beaucoup d'admiration pour ce personnage d'Ed Wood. Un film à part dans la filmographie du réalisateur mais qui vaut grandement le coup d'œil car ce film a été fait par un passionné sur un passionné, aussi excentrique et loufoque soit-il.
Mis à part la présence de Johnny Depp au casting, cet étrange biopic en noir et blanc apparaît comme une référence à part dans la filmographie de Tim Burton. On reconnaît la préférence du réalisateur pour les extravertis, pour le reste tout est vrai, rien ne sort d'une quelconque imagination, si ce n'est de celle farfelue du réalisateur Ed Wood, nommé pire réalisateur de tous les temps après sa mort. D’une part Burton nous donne toutes les données nécessaires pour comprendre ce sobriquet humiliant mais d’un autre côté nous permet de développer une empathie quasi inévitable dans sa description et l’interprétation pleine de sincérité de Johnny Depp. En un mot : le pauvre. Cette histoire m'a inspiré beaucoup, beaucoup de peine (surtout quand on apprend comme à finis l’artiste), car observer ce joyeux luron faire son métier avec une passion fulgurante est très attristant. Oui tout va très vite, surtout sa façon de tourner… un peu moins l'intrigue en elle-même ! Même s'il a eu un regain de popularité dans les années 80/90, on comprend quand même que ce brave Ed Wood a vécu sans reconnaissance critique et du public, ce qui a fini par atteindre ce qui semblait être un éternel optimisme propre à lui-même présenté dans le film. Sans développer une quelconque passion ni envie de découvrir ses films, on apprend quelques infos (un film sur les transgenres dans les années 50 à Hollywood, amazing), c'est plutôt touchant.