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    Le Prince de New York
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 662 abonnés 12 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2024
    Il faut bien connaître la rue et ses bas-fonds pour se lancer dans un sujet aussi fort que celui-ci! Et qui d'autre que Sidney Lumet (si ce n'est Willem Friedkin qui aurait pu signer ce film) pouvait rèaliser "Prince of the City" (1981), d'après le scènario de Jay Presson Allen! Une histoire vraie (et cela en fait l'intèrêt) qui met en scène un inspecteur de la police de New York s'exposant au fur et à mesure du rècit à des situations incroyablement dangereuses...jusqu'à trahir ses partenaires brûlès dans le processus! On est tout de suite mordu par ce film de Lumet qui nous colle à l'ècran pendant près de 3h où la corruption de la police est passèe au crible en ne tombant jamais dans le manichèisme! C'est de loin la plus grande performance du regrettè Treat Williams qui joue constamment avec la folie, les tripes et la peur au ventre! Ce qui paraît incroyable c'est que l'acteur n'ait obtenu aucune nomination aux Oscars 1982 pour ce rôle très physique...
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    6 abonnés 542 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2023
    Sidney Lumet compose un film puissant sur la corruption de la police New-Yorkaise. Treat Williams, personnage principal, est un des princes de la ville, avec son équipe de policiers dédiées au narcotiques. Il est au cœur des pratiques, légales ou illégales, mises en oeuvre par lui même ou ses collègues policier. Mais il y a une commission qui enquête sur la corruption de la police et le sollicite. C'est le point de départ. Le reste du film consiste à suivre Treat Williams lors de ses échanges avec les enquêteurs, ses collègues, sa posture par rapport à cette démarche anti-corruption, et toutes les conséquences qu'il y aura.
    La grande force du film est dans son scénario. Une multitude de personnages gravitent autour de Treat Williams. Le film maintien une clarté et une lisibilité de ces différents personnages : les collègues policiers de Treat Williams, les différents procureurs qui le suivent au cours des différentes années, sa famille, les malfrats. Le film est impressionnant. Et le personnage de Treat Williams garde un certains mystère ou hermétisme, ce qui fait que nous ne pouvons pas facilement anticiper ses comportements. Ce qui est plutôt bien car cela oblitère toute possibilité de savoir dans quel sens va évoluer l'histoire.
    Une des qualités du film sont ses décors naturels de la ville de New-York de la fin des années 70, ainsi que le style vestimentaire des personnages.
    Surfeurfou974
    Surfeurfou974

    10 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2023
    J’avais entendu parler de Sidney lumet comme un réalisateur exceptionnel, notamment dans sa capacité à décrire de manière presque scientifique, les environnements ou des communautés, comme celui qui fait l’objet de ce film à savoir les services de police anti narcotiques. Le film est très long, très très long, beaucoup trop long, mais on ne s’ennuie jamais. Cependant l’histoire est profonde et touchante, même si, contrairement à toute autre film policier, il n’y a ni poursuites, ni cascades , ni intrigues l’un des principaux thèmes abordés est est l’importance de la parole donnée aux amis, le sous texte politique reste l’élément principal du film puisqu’il met en lumière l’absence de soutien de l’institution aux Agent De Police qui cherche à les traquer, plus qu’elle ne traque les dealers de la rue , cependant je trouve que le film aurait très bien pu tenir en 1h30 plutôt que 2h47 !
    David Chollet
    David Chollet

    5 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2023
    Un film dans la veine réaliste chère à Lumet avec une plongée très progressive dans la vie d'un policier de New York passée - presque au sens propre - au détecteur de mensonge et un clin d’œil final à 12 hommes en colère. Très intéressant.
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    " Prince of the City " : un Drame coécrit et mis en scène par Sidney Lumet où, dans le rôle principal de Danny, Treat Williams réalise une belle prestation de comédie. Ce film trop long nous conte une sombre histoire truffée de pièges et de trahison. Contrairement au scénario Oscarisé de "Un après-midi de chien", ce film nous propose un Polar froid, avec peu d'affect, tourné comme un documentaire procédurier, un reportage sur les milieux de la mafia et de la brigade des STUP Newyorkaise.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2022
    S'il y a bien un défaut à reprocher à ce film, c'est éventuellement sa longueur (2h40) - et un doublage VF calamiteux, mais bon, comme je ne regarde les films quasiment qu'en VOST, ça importe peu pour moi.
    Sinon ? C'est assurément un des meilleurs films de Lumet, qui en parlait, il me semble, comme de son meilleur, en tout cas de celui dont il était le plus fier, son chouchou. Adapté d'un roman de Robert Daley basé sur des faits réels, le film, comme un autre Lumet ("Serpico" en 73), aborde le cas de la corrpution dans la police, et d'un flic mouchard. Treat Williams y trouve sans doute le rôle de sa vie. Les autres acteurs sont bons, assez peu connus, exceptés Jerry Orbach, Bob Balaban et Lance Henriksen.
    Visuellement, le film a un petit peu vieilli, rien de grave. Le New York qu'il montre est sensiblement le même que celui des films de Scorsese et d'Abel Ferrara (glauque, essentiellement nocturne). Marrant : un film de Ferrara possède un titre similaire ("The King Of New York") et une affiche similaire. Voilà pour l'anecdote inutile.
    Un très grand film méconnu, à (re)découvrir urgemment.
    A noter que l'édition DVD française est sur deux disques, le film y est coupé en deux parties de durées terriblement inégales (106 et 54 minutes - le boîtier indique 82 minutes pour la seconde partie, c'est une erreur), ce qui ne gâche pas trop le visionnage, mais est idiot : tout peut tenir sur un seul disque, surtout que les bonus y brillent par leur absence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 juillet 2019
    LE PRINCE DE NEW-YORK est un film de Sidney Lumet. Et donc forcément un bon, voire un trés bon film. Comme ça ! D'office !
    Ici, Lumet aborde un thème abordé quelques années auparavant avec Serpico : celui de la corruption au sein de la police new-yorkaise. Mais ici, le personnage principal n'est plus un preux chevalier voulant laver plus blanc que blanc mais quelqu'un de l'intérieur, un flic qui bosse dans environnement où les mouvements d'argent existent, où tout est tantôt gris clair ou gris foncé.....
    Notre flic donc est pris de remords quand il se rappelle la solennité de ses engagements d'origine. Il veut avant expliquer ce qu'il fait et ce qu'il est. Mais, ce faisant, il devra s'impliquer. Et impliquer les siens.
    Tiré d'une histoire vraie, Lumet a tenu à être aussi extérieur que possible à l'histoire en dépeignant des scènes très proche de la réalité. Pas de fusillades, pas de poursuites, pas d'explosion. On est ici dans le plus banal et morne des quotidiens qui soit.
    C'est long (2h30 presque) parfois très long. Mais ça n'enlève rien aux mérites du film. Sérieux et professionnalisme. Comme ça l'a été durant toute la carrière de Sidney Lumet.
    Indispensable donc.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2019
    C'est un film à charge, vu sa durée de près de 3h.
    C'est une critique de la police: ça se passe au NYPD mais cela aurait pu être au LAPD où partout ailleurs dans le monde.
    Le film n'est pas facile, c'est presque comme pour une oeuvre d'art pour laquelle il faut être initié par quelqu'un afin d'en comprendre les subtilités.
    Je dois dire que c'est donc difficile à suivre: le film est découpé en chapitres, mais cela ne rend pas les choses plus faciles.
    De plus il y a beaucoup de personnages, qui gravitent autour du héros ou anti-héro.
    C'est donc vraiment difficile à suivre et j'ai plus ou moins décroché.
    Le film aurait sûrement mérité une version longue et une version normale écourtée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Le film date de 81 mais réunit toutes les caractéristiques du thriller des années 70 : durée et ambition XXL, scénario alambiqué, atmosphère de corruption et de paranoïa, spleen généralisé avec quelques percées d’hystérie, grisaille new-yorkaise, pluie et trench coats, etc. Malheureusement, tout ça vire par moments à la caricature du Nouvel Hollywood, surtout avec Treat Williams qui est en mode Actors studio et en fait des caisses dans le rôle principal. Le film va trop vite pour toutes les intrigues et sous-intrigues qu’il contient. En même temps, il est trop long pour le thème qu’il développe (pour résumer, on aurait pu appeler ça « Breaking good »). Ça m’a fait penser à Blue collar, mais en moins bon. Heureusement, Lumet est un grand réalisateur et la mise en scène, le montage et la photographie sont un vrai bonheur. Bilan mitigé donc.
    pierrre s.
    pierrre s.

    425 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    'Au royaume des balances, le flic est roi.' Même si on comprend bien que Lumet cherche à dénoncer un système qui se mord la queue. Son film est trop long, et parfois trop lent, pour qu'on puisse vraiment s'y plonger.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2024
    Sidney Lumet affirmait que "Le Prince de New York" était son film le plus abouti. Celui au sein duquel il estimait avoir réussi à ne pas laisser transparaître un point de vue, laissant le spectateur complètement libre d'orienter son opinion. Qui connaît bien la filmographie de Lumet sait que le réalisateur depuis ses débuts fracassants en 1957 avec "Douze hommes en colère", s'interroge sur le fonctionnement des institutions régaliennes ou démocratiques de son pays, principalement la police ("The Offence", "Serpico", "Le Prince de New York", "Contre-enquête") et la justice ("Douze hommes en colère», «The verdict") mais aussi les médias ("Network") ou la politique ("Point Limite", "A bout de course", "Les coulisses du pouvoir"). S'il fait des incursions plus ou moins heureuses dans différents genres cinématographiques, c'est bien dans les films posant question qu'il donne son meilleur, sachant entremêler ses préoccupations humanistes avec le suspense indispensable pour se rallier les faveurs des studios et des spectateurs.
    Lumet qui n'écrit jamais ses scénarios (il fera deux exceptions pour "Contre-enquête" et pour "Jugez-moi coupable"), se délecte d'histoires montrant l'inévitable corruption qui infiltre toutes ces institutions ayant en charge le bon fonctionnement de l'État démocratique. Pris dans l'engrenage ou voulant en dérégler leur fonctionnement pervers, l'homme seul se heurte tout d'abord à ses propres contradictions puis à l'instinct de survie d'un système basé sur un darwinisme des plus prosaïques. L'histoire de Robert Leuci qui avait dénoncé la corruption qui sévissait au sein de l'unité d'élite en charge des affaires de drogues du New York City Police Department ne pouvait donc que l'intéresser.
    D'abord entre les mains de Brian De Palma, le projet n'a pas mis longtemps à atterrir dans celles de Lumet qui était sans aucun doute le réalisateur ad hoc pour adapter à l'écran le livre de Robert Daley (ancien commissaire du même service) qui relate les confessions intimes de Robert Leuci. On peut penser que "Le Prince de New York" n'est qu'une simple redite pour Lumet, le thème évoqué semblant très proche de celui de "Serpico" sorti huit ans plus tôt. Il faut alors se dire que Lumet y a certainement vu l'occasion d'offrir une vision plus complexe du phénomène de la corruption. Là où Serpico (Al Pacino) pouvait être vu comme une sorte de chevalier blanc, Robert Leuci renommé pour l'occasion Danny Ciello (Treat Williams) est lui-même au cœur du système ce qui interroge forcément sur ses motivations et sur les difficultés supplémentaires qu'il devra surmonter pour dénoncer ses propres camarades de travail.
    C'est d'ailleurs autour de l'évolution psychique de Ciello que Lumet articule son propos, le film étant régulièrement scandé par des maximes en surimpression relatant les états d'âme de l'inspecteur dans la phase qui va suivre. Par exemple après qu'il a été approché par le procureur en charge de l'affaire (Peter Friedman) et qu'il commence à porter un mouchard pour piéger ses interlocuteurs habituels, se fait jour une période palpitante où l'adrénaline est à son maximum décrite par Ciello de la manière suivante : "C'est un jeu, j'aime ça !". Juste derrière alors qu'il tentera vainement d'écarter ses partenaires de l'enquête, il dira : " Personne ne prend plus soin que moi de ses partenaires". Par ce procédé astucieux renforcé par un travail d'orfèvre sur la lumière avec son nouveau chef opérateur Andrzej Bartowiak, Lumet suit pas à pas la

    progression psychologique de son héros qui doit affronter en permanence son propre regard accusateur sur ce qu'il est train de faire.
    Certains ont déploré le manque de notoriété de Treat Williams et peut-être aussi son manque de charisme. Ce choix de casting n'est surtout pas innocent de la part de Lumet qui voulait à travers cet acteur relativement anonyme impliquer au maximum le spectateur dont Lumet souhaitait qu'il se pose en permanence la question : "Qu'aurais-je fait à sa place ?". Lumet était très satisfait du "Prince de New York" certainement parce qu'il lui avait permis de se situer au point d'équilibre du débat et de saisir au plus près grâce au témoignage de Robert Leuci, l'ambiguïté qui habite chacun d'entre nous. Trois heures de métrage qui ont paru longues à certains critiques montrent un Sidney Lumet en maîtrise totale de son art qui a parfaitement retenu la leçon d'efficacité du "French Connection" de William Friedkin (1971) qui avait frappé par son style documentaire. Cette filiation n'est sans doute pas étrangère au sujet du "Prince de new York". En effet plusieurs des collègues dénoncés par Robert Leuci avaient participé activement au démantèlement du réseau de la "French connection" qui était le sujet central du film de Friedkin.
    Cette gloire soudaine leur avaient permis d'imposer leurs propres règles de fonctionnement qui leur avaient valu le surnom de Princes de New York. On retiendra l'image de la fin du film montrant Danny Ciello devenu instructeur, faisant face stoïquement à un étudiant qui se lève comme va bientôt le faire le spectateur du film, refusant d'être initié par une "balance". Une dernière fois Lumet opiniâtre, nous rappelle que son film comme son cinéma de manière plus générale a pour vocation de nous faire réfléchir sur notre propre positionnement moral face à ces dérives presque consubstantielles au fonctionnement de la démocratie.
    Top of the World
    Top of the World

    66 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2015
    Comme dans "Serpico", Sidney Lumet traite de la corruption au sein de la police new-yorkaise, sauf qu' ici, le flic qui la dénonce est lui-même corrompu. L’ambiguïté présente est donc passionnante puisque jusqu'au bout, la question se pose: Danny Ciello est-il un héros ou un salaud ? Il est toutefois dommage que l'acteur choisi pour incarner le personnage ne soit pas à la hauteur de sa complexité. En effet, Treat Willams tente, semble-t-il, de compenser son manque de charisme (n'est pas Pacino qui veut !) par un cabotinage agaçant. On peut aussi regretter que l'intrigue mette du temps à véritablement passionner. Sa mise en place est un peu laborieuse, le scénario touffu déstabilisant d'abord le spectateur. Mais finalement, grâce à la mise en scène réaliste et dynamique du cinéaste, à l'ampleur du récit et à la pertinence des choix moraux évoqués, le film gagne en tension et s'avère assez fascinant dans sa dernière partie. Pas si mal pour un "petit" Lumet !
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2013
    Le quotidien d’un flic d’une brigade anti-drogue à New York. Un polar ample et ténébreux de Sydney Lumet au scénario réaliste et fouillé.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    325 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juillet 2013
    Le durée du film, la quantité nombreuses de personnages, la complexité du système judiciaire américain dont les nuances peuvent éventuellement nous échapper de ce coté de l'atlantique, font que j'ai un peu décroché par moment. Dommage car la première partie, qui met en scènes écoutes et filatures est plutôt intéressante. J'ai au final, la désagréable impression d'être passé à coté d'un très bon film...
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2013
    Seul film de Sidney Lumet qu'il a lui-même coécrit, "Le Prince de New York" est une passionnante plongée au cœur du monde impitoyable du monde policier et juridique de New York où le policier Danny Ciello se voit manipuler et forcer à dénoncer aussi bien ses collègues que toutes les méthodes qu'il a dû utiliser au sein de sa brigade, comme celles de donner de la drogue à leurs indics toxicomanes. La loi de la rue contre la Loi avec un grand L, voilà ce que confronte Lumet, montrant bien l’incompatibilité des deux. Ciello, flic honnête avec quelques passifs, commence à dénoncer pour coincer un avocat véreux mais se retrouve pris dans une spirale infernale. Le film fourmille d'intrigues et de personnages et il faut s'accrocher pour bien tout suivre mais cela vaut le coup, tant l'ensemble est d'une force incroyable, ne laissant jamais la démonstration prendre le pas sur le reste, la mise en scène étant froide au possible pour coller au plus près du propos. Malgré sa durée de 2h40, le film n'a aucun de mou et prend aux tripes tant il nous dévoile les rouages d'un système qui ne fonctionne pas. Et dans la peau de Danny Ciello, personnage complexe au possible, Treat Williams trouve son plus grand rôle.
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