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Un visiteur
1,5
Publiée le 20 mai 2011
j'ai beaucoup apprécié les couleurs et le soin apporté aux décors, très minutieux, surtout le début du film dans l'auberge, qui répond bien aux clichés qu'on a dans la tête sur les Carpates au XIXe siècle. Après, aïe, aïe, aïe, ça patine méchamment dans le goulash (plat hongrois, pas roumain, mais il y a beaucoup de hongrois en Roumanie, alors bon). La malheureuse Sharon Tate, beauté très sixtie fauchée en pleine gloire, en a fait fantasmer plus d'un, ce qui explique sans doute la réputation à travers les âges de ce gentil naveton, au rythme d'une lenteur affligeante et indigne d'un film qui lorgne vers le registre comédie parodique.
un sommet du cinéma des années 90.l'histoire est passionnante alors qu’il y a tous les clichés !le film ne fait pas peu,à part la dernière scène:si on réfléchit bien,il y a des tas d'autre choses qui se produiront !Polanski dirige bien la mise en scène,le professeur est épatant,l'"assassinée" est séduisante mais pas très talentueuse.les décors sont incroyables.déclic:tout simplement,le rire.beaucoup de gens l'ont oubliés mais c'était avant tout une comédie !on ne rit qu'un fois.on n'est plus le même public.toutefois,en drame et fantastique,Polanski remplit amplement le contrat et signe un sommet .pardon,je l'ai déjà dit.enfin,la musique,qui mérite d'avoir les même honneurs que "le grand bleu" et "les choristes".
Une parodie subtile des films de vampire. Si Polanski privilégie l'humour, il n'en néglige pas pour autant la peur et l'horreur suscitées par les vampires, ce qui donne un film oscillant entre l'hommage aux chefs d'oeuvre du genre et détournement des situations obligées du style. Esthétiquement très beau, notamment lors d'un clin d'oeil prononcé à l'expressionnisme allemand, "Le bal des vampires" possède des décors à la fois somptueux et kitschs, à l'image du paysage extérieur peint en studio. On y retrouve aussi de nombreux clins d'oeil à ses courts-métrages : une scène de voyeurisme ("Rire de toutes ses dents"), un bal ("Cassons le bal"), des miroirs ("Deux hommes et une armoire"), ainsi... qu'une luge ("Les mammifères"), mais à chaque fois en mieux. Pour sa seule vraie incursion dans la comédie, Polanski affiche une belle réussite, à la fois derrière et devant la caméra, son duo avec Jack MacGowran fonctionnant parfaitement.
Un film délirant, aux décors somptueux et aux acteurs loufoques, qui ne vous laisse aucun moment d'ennui. On comprend que Polanski s'est inspiré de tous ces films de la Hammer et a rajouté sa touche personnelle avec un humour spécial. On ne peut que féliciter le directeur de la photographie car les plans sont tous très travaillés et renforce l'aspect sinistre des lieux. Bien que tout fonctionne on ne peut pas non plus sur-estimer le film, il reste très bon mais n'est pas un grand chef d'oeuvre.
Début assez attractif, l'histoire est bien. Les décors sont bien faits, les costumes aussi. j'aime le professeur et son assistant !! Seul point négatif : un peux vieux et long.
Pour son quatrième long-métrage, Roman Polanski (secondé, là encore, par Gérard Brach) décide mettre en chantier une version burlesque des fameux films de la Hammer. A première vue, l'idée semble saugrenue mais l'humour (surtout quand il est noir) constitue une composante assez proéminente dans les premiers films du metteur en scène (comme dans les suivants d'ailleurs). De cette association des genres (burlesque et épouvante) résulte un film en demi-teinte, un peu poussif dans sa recherche effrénée du moindre effet comique, carrément réussi sur le plan formel (décors, costumes, maquillage). Si le récit n'évite pas les longueurs, la dernière demi-heure est extrêmement enlevée et contient les meilleurs gags du film.
Assez loufoque , le bal des vampires est une sorte de pastiche des films de vampires. L'une des rares incursions de polanski dans le domaine de la comédie avec le médiocre "quoi ?" et le plus appréciable "pirate"
Hum... Je suis partagé... D'un côté, ce film est un des cousins reconnus de la Hammer, autant pour la beau des lieux que pour le soin de la mise en scène. Les détails sont soignés, les acteurs plutôt talentueux, et on a une certaine fraîcheur due à la légèreté du ton de l'histoire. Mais cette légèreté se fait parfois trop sentir. Notamment lors des multiples séquences de gags (faisant sourire, ou pas), qui peuvent s'avérer vite lourdes dans leurs tentatives maladroites de rafraîchir le genre. Au moins, on est rassuré par un certain respect de Roman Polanski pour le mythe vampirique (les vampires ont plutôt la classe, exception faite du fils du comte, qui cabotine un peu trop pour sa race (ce n'est pas parce qu'il est homo qu'il peut s'autoriser de tels excès de mouvements). Une conclusion amusante. Mais des personnages principaux trop excités (et à certains moments cons comme des manches à balais). Intéressant, mais pas vraiment pour moi...
Une parodie de film de vampires qui a vieilli mais qui conserve un certain charme. Le Bal Des Vampires ressemble sur certains aspects aux films de la Hammer mais se distingue de ceux-là en incorporant un humour burlesque. On y trouve aussi pas mal d'imperfections sur le plan de la réalisation, probablement volontaires. L'image du vampire est également modernisée, celui-ci vit désormais en communauté et sa personnalité peut s'écarter de celle du vampire traditionnel. Roman Polanski joue lui-même l'un des deux rôles principaux. Pour le plaisir des yeux, Sharon Tate, qui allait être sa femme, joue le rôle d'une charmante villageoise à la chevelure de feu. Tragiquement, elle fut assassinée trois ans plus tard par la secte de Charles Manson ! En attendant, sortez vos gousses d'ail et vos crucifix, le monstre pourrait rôder...
Même si beaucoup de spectateurs considèrent cette parodie de Dracula comme une comédie culte c’est parce que Roman Polanski fut, en 1967, le premier réalisateur à détourner les codes récurrents repris dans le classique de Tod Browning ainsi que dans les productions de la Hammer. Malheureusement, le plus drôle dans ce film ne vient absolument de ses quelques gags mais bien du caractère ultra-kitsch des décors et des costumes ainsi que du jeu outrancier des acteurs, avec en tête Polanski et son épouse la sculpturale Sharon Tate qui s’avèrent être risibles malgré eux. La seule originalité scénaristique de ce film d'horreur grotesque est en fait d’avoir fait du compte vampire un stéréotype poussif d’homosexuel, une idée reprise quelques années plus tard avec bien plus d’extravagance et d’humour dans The Rocky horror picture show. Cette bonne idée n’est ici pas été suffisamment poussée dans son penchant comique pour rendre l’ensemble réellement amusant et moins encore impérissable.
Tout le monde parle de ce film comme un monument du cinéma... Moi je l'ai trouvé très ennuyant, le pire c'est qu'il est censé être drôle... Je vais essayer de le revoir pour me faire une meilleure opinion...
Il n'est pas simple à critiquer "ce bal des vampires" car en définitive c'est l'un des premiers ovnis cinématographiques. Complètement décalé, complètement loufoque, complètement barré ; le bal des vampires scotche du début à la fin et le métrocolor rajoute à l’ambiance... Pour finir, le plus troublant, c'est comment Roman Polanski réussit à faire tenir ce film debout. Le mariage hasardeux du vampire et du loufoque fonctionne comme une machine bien huilé. Très impressionnant.
Des décors un peu dépassés, mais les images glauques et l'imagination débordante de Roman Polanski, font du Bal des Vampires, une oeuvre très plaisante, alternant très bien entre le loufoque et un ton horrifique efficace. Situations drôles, mise en scène travaillée, des comédiens épatants, une véritable comédie parodique des films vampiriques, qui n'a rien à envier aux plus grands du genre.
Kitsch dans le bon sens du terme car Le Bal Des Vampires est avant tout un vibrant hommage aux classiques littéraires du genre, mais aussi burlesque et satirique. Un cocktail détonnant qui nous est servi par un Polanski plein de talent, aussi bien devant que derrière la caméra.