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Wagnar
80 abonnés
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4,0
Publiée le 30 novembre 2019
Je crois qu'on ne pourra jamais faire mieux en terme de comédie vampirique. Les gags fonctionnent toujours et ne sont jamais lourds. Les décors sont très beaux et rappellent beaucoup ceux de la Hammer. Oui, d'ailleurs, on peut voir ce film comme une parodie des films de vampires Hammer. Les clichés de ces films sont tournés en dérision comme par exemple le jeune premier qui devient un benêt obsédé sexuel ou le chasseur de vampires ici traité comme un cinglé. Bref, on rigole et on savoure avec plaisir cette franche réussite.
J'ai eu envie de le voir après avoir vu la comédie musicale que j'ai tout simplement adoré, Cependant j'ai beaucoup moins apprécié le film, qui prend un très gros coup de vieux , la comédie musicale est plus vivante , les décors et les costumes sont magnifique, le film est beaucoup moins marrant mais cela reste l'oeuvre originale est je l'ai vraiment aimé.
Une parodie subtile des films de vampire. Si Polanski privilégie l'humour, il n'en néglige pas pour autant la peur et l'horreur suscitées par les vampires, ce qui donne un film oscillant entre l'hommage aux chefs d'oeuvre du genre et détournement des situations obligées du style. Esthétiquement très beau, notamment lors d'un clin d'oeil prononcé à l'expressionnisme allemand, "Le bal des vampires" possède des décors à la fois somptueux et kitschs, à l'image du paysage extérieur peint en studio. On y retrouve aussi de nombreux clins d'oeil à ses courts-métrages : une scène de voyeurisme ("Rire de toutes ses dents"), un bal ("Cassons le bal"), des miroirs ("Deux hommes et une armoire"), ainsi... qu'une luge ("Les mammifères"), mais à chaque fois en mieux. Pour sa seule vraie incursion dans la comédie, Polanski affiche une belle réussite, à la fois derrière et devant la caméra, son duo avec Jack MacGowran fonctionnant parfaitement.
Excellent film de Polansky , mise en scène parfaite, bon travail! L'originalité du film est agréable et malgré que ce film est vieux, il se laisse encore bien regardé. Le film est conçu comme un conte magistral où vampires et êtres-humains se trouvent avec subtilité et intelligence pour parachever avec noirceur suprême !
Cela va sûrement vous étonner mais ce film est celui de mon enfance. Effectivement, même si la première fois il m'a fait peur, je le regardais ensuite très souvent. Cela faisait donc quelques années que je ne l'avais pas vu et je m'y suis remis ce soir et je dois dire que je suis toujours autant conquis ! Réalisé par Roman Polanski et sorti en 1967, ce film est en quelque sorte une parodie de tous les films de vampires de l'époque et cela fonctionne très bien. Le scénario met en scène le professeur Abronsius et son assistant, Alfred, parti en Transylvanie pour chasser les vampires et une fois là-bas, ils doivent sauver la fille des aubergistes des griffes du compte Von Krolock. Rien qu'au niveau des personnages, le film est excellent surtout celui du professeur qui est tout simplement délirant. L'humour y est bien présent mais n'est pas mis là grossièrement, c'est à dire que c'est un humour assez fin mais qui possède de très bons gags notamment toutes les gaffes du professeur, la course poursuite et le personnage du vampire dandy homosexuel qui est génial. Il y a évidemment la scène finale qui est magnifique (le fameux bal) et qui est elle aussi bourrée d'humour. Malgré ce côté humour, le film possède tout de même certains côtés effrayant de part le fait que les vampires soient impressionnants notamment la scène où le compte descend de la petite fenêtre pour aller mordre Sarah. Pour ce qui est des décors, ils sont eux-aussi magnifique surtout ceux du château et des chambres remplies de toiles d’araignées, tout y est soigné et de même pour les costumes qui sont sublimes. Même la B.O réalisée par Krzysztof Komeda est superbe et colle très bien au film. Du côté des acteurs, nous avons donc Jack MacGowran, Roman Polanski, Freddy Mayne et sous oublier la très regrettée Sharon Tate dans les rôles principaux qui jouent tous très bien. "Le Bal des Vampires" est donc une œuvre extraordinaire, pleine d’inventivité qui se laisse regarder à chaque fois avec toujours le même plaisir.
Film à l’esthétique bien soignée , mêlant ingénieusement frisson et éclat de rire. Parfois un peu maladroit mais Polanski s'en tire fort bien. Dans la catégorie parodie (et à l'exception faite des films de Mel Brooks) on aura rarement vu mieux que ce Bal des Vampires. On retrouve d'ailleurs ce style slapstick, cette exagération de la violence physique, de quoi rendre le film encore plus attrayant ! Force est de constater que le long-métrage n'a pas tellement souffert des affres du temps, il reste très moderne dans sa conception, si bien scénaristique que scénique, lui permettant de garder une fraîcheur dingue.
UN INCONTOURNABLE POUR CEUX QUI AIMENT LE BOUDIN FRAIS !
Ça commence bien : le lion de la MGM se transformant en petit monstre vert laissant perler une goutte de sang le long de ses longues ratiches…. Et le générique nous met dès le début au parfum: "Toute ressemblance avec des contemporains vivants… Ou morts… Ou avec des firmes existantes ne serait que pure coïncidence."
Les vampires arrivent ! Les vampires sont là ! Ne sentez vous pas près de votre cou leur haleine assoiffée ? Quoiqu’en dise les utopistes, ces pauvres incrédules, les vampires sont partout et viennent sucer le sang de nos enfants ! Voyez ces rouges beuveries, ces orgies d’hématies ! Tout ça pour le fer qu'elles contiennent! Le métal!!! Et voici que ces vampires infâmes s’en prennent maintenant à tout ce qui est en cuivre !
Regardez les prostituer leurs pauv...res enfants ou les obliger à la mendicité pour pouvoir s’acheter des pipettes dernier cri !
Ces vampires, non content de soumettre à la saignée notre pauvre pays, rejoignent les hordes de colorés pour s’emparer de nos femmes et profiter de nos belles acquisitions sociales, pour nous ôter le boudin de la bouche… Les brebis rendues exsangues, les chats devenus anémiques, les chiens sacrifiés, les oiseaux desséchés sont maintenant légions…
Pensez à toutes ces femmes otages des hordes exogènes qui procurent à ces ignobles barbares leur petit déjeuner d’hémoglobine !
Ne leur tendez pas la jugulaire, ne leur proposez pas la fémorale… MAIS... N’ayez pas peur Maritime, Valse, Frigide Boutin et plein d’autres, armés de leurs hallebardes tricolores, criant masquez «ce sein que je ne saurais voir », veillent sur vous… Ils s’avancent le crucifix en main !
Les vampires sont entrés dans la ville ! Un charter les ramènera bien vite chez eux !
Refusez tous ces barbares assoiffés qui détruisent nos valeurs ! Ne vous soumettez pas à leurs rituels démoniaques et archaïques… Laissez vous guider par les « Jeanne d’Arc » modernes : Maritime et Frigide ! Le monde homogène, consanguin dont ils rêvent sera notre! On vivra dans la félicité le béret sur la tête, la baguette sous le bras et le kil de rouge dans la poche! Et le sang pur sera préservé !
Un petit film de vampires, ma foi bien sympathique. Ce qui reste à l’esprit est avant tout les décors chaleureux, l’atmosphère envoûtante et les personnages drôles (j’ai bien aimé celui du professeur Abronsius.) Les prises de vues sont typiques de Polanski avec le sentiment de regarder quelque chose de vieux tant les images sont parfois très rétros. Cela pourrait en rebuter quelques-uns. Le film prend un certain temps à démarrer mais au final ça reste agréable, réussi et ne laisse pas indifférent. Un petit mot sur le thème musical qui est magistralement exécuté et qui correspond parfaitement à l’ambiance du métrage.
Un film culte? C'est vrai que l'univers decalé prête à sourire.. parfois mais l'accumulation de gags est lassant à la longue. Et ce ne sont pas les acteurs ou les décors qui vont sauver le film. (Sauf peut-être Sharon Tate délicieuse). Un film qui à bien bien vieilli.
Quatrième long-métrage de Roman Polanski, Le Bal des Vampires est certainement l'un de ses plus réussis et surtout les plus drôles. Alors habitué à des œuvres violentes et intrigantes, le metteur en scène franco-polonais s'immisce dans le fantastique et plus particulièrement le film de vampires, brisant les codes du genre en y apportant une grosse dérision, faisant de son film une véritable comédie burlesque désopilante. Une auberge éloignée dans les Carpathes, un château pas loin, de mystérieux habitants peu accueillants, une magnifique fille et deux chasseurs de vampires amateurs : ainsi commence la mésaventure. Ici, les vampires sont d'un ridicule hilarant : l'un est par exemple juif (la vue d'une croix ne lui fait donc aucun effet), l'autre homosexuel (le fils du Comte, dévoilant ses charmes dans une scène à mourir de rire) et les suivant clairement mondains. Face à eux, les quasi-incompétents Jack MacGowran, vieux briscard déjanté, et Roman Polanski himself, son trouillard d'élève, oubliant de secourir son ami et n'arrivant guère à tuer des suceurs de sang. L'ambiance du film baigne constamment dans l'étrange, les situations burlesques étant légion comme cette course-poursuite entre nos deux chasseurs et un vampire leur passant devant ou encore les discussions animalières avec le Comte Von Krolock (Ferdy Mayne, délectable). De passages sans cesse drôles en scènes d'action trépidantes, Le Bal des Vampires bénéficie aussi d'une excellente interprétation (Polanski ajoute également une touche sexy avec la présence de sa future femme Sharon Tate, à tomber), de dialogues succulents ainsi que de magnifiques décors tels que le château, sa crypte ou encore tout simplement les plaines enneigées de Transylvanie. En gardant un même rythme durant presque deux heures, cette parodie des films de vampires est un must-see à s'en déchirer les zygomatiques, l'acteur-réalisateur s'en donnant à cœur joie pour écorcher le genre à sa manière. Inlassable et ce, malgré ses quarante ans d'âge.
Polanski mélange horreur et comédie dans cette œuvre qui reprend les codes traditionnels du film de vampire, tels qu'on pouvait les retrouver dans les films de la Hammer, pour les détourner. Si l'ensemble est assez lent, et que l'on ne rit pas vraiment aux éclats, il faut souligner plusieurs idées très originales pour l'époque (les pastiches de vampireries étaient rares, voire inexistants), tels que des vampires athées, ou homosexuels. Par ailleurs, le film est remarquable sur le plan graphique, avec de très beaux décors, et une ambiance visuelle qui joue efficacement sur les nuances de gris et bleu. Enfin, Jack MacGowran est amusant en vieux professeur distrait, face à Roman Polanski en jeune assistant timide, et la magnétique Sharon Tate, qui ne tournera encore que quelques films avant son sinistre assassinat.
Parodie de films de monstres, "Le Bal des Vampires" a pourtant toutes les qualités requises pour en faire un modèle du genre : son esthétique gothique savoureuse – très belle photographie –, ses personnages hauts en couleur, sa musique envoûtante... Et cet humour exquis ! On ne rit peut-être pas tout le temps mais il y a tant d'idées irrésistibles dans ce long-métrage qu'on ne peut que passer un excellent moment. À coup sûr on se souviendra de cette bourgade transylvanienne enneigée peuplée d'indigènes atypiques, de ces déambulations frénétiques sur les remparts du château et du couple délicieusement candide formé par Sharon Tate et Roman Polanski. Fin et poétique, un grand moment de divertissement intelligent !