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Artriste
123 abonnés
2 019 critiques
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3,5
Publiée le 24 décembre 2021
Avec Mort Ou Vif, Sam Raimi nous offre un western prometteur mais hélas pas totalement abouti. L'histoire nous fait suivre Ellen, une femme qui va venir dans une petite ville pour participer à un concours entre plusieurs tireurs avec comme récompense à la clé une énorme somme d'argent. Dès les premières secondes on se retrouve pris dans cette ambiance désertique. Malheureusement plus le temps passe et plus on se rend compte des limites de ce scénario. En effet on assiste à des duels ou un des deux protagonistes est éliminé à l’issue de ce face à face. Seulement, il s'agit d'un faux suspens car on sait très bien à l'avance à chaque fois qui va en sortir vivant vu que ça concerne les personnages principaux. Du coup l'enjeu en prend un coup, d'autant plus que vu que ce concours est organisé sous forme de tournois, une bonne partie du film se résume à ça. Au final, même si le long-métrage ne dure qu'une heure quarante cinq, il est extrêmement redondant. Malgré ce gros défaut cette histoire est agréable à vivre notamment en grande partie grâce à ses personnages tous plus charismatiques et caricaturaux les uns que les autres, interprétés par un casting de folie. Sharon Stone en impose au milieu de tous ces hommes, Gene Hackman campe une véritable ordure, Russell Crowe se fait martyriser et le jeune Leonardo DiCaprio incarne un Kid plein de fougue et d'arrogance. Les autres acteurs sont tout aussi convaincants et leur différents rôles ont de véritables gueules de types pas commodes, volontairement clichés. En plus de ça ils balancent des répliques cinglantes tout en fronçant les sourcils, accompagné d'un beau sourire édenté. Il faut dire que la réalisation de Sam Raimi sait iconiser ses personnages et apporter du rythme. Cette dernière utilise tous les codes du genre de façon moderne pour un résultat savoureux et riche en idées. L'esthétique est soignée et les décors sympas bien que limités. La b.o. pour sa part, fait le boulot même si on ne la retiendra pas au delà du générique. Paradoxalement on retiendra d'avantage les silences qui précèdent les coups de feux. La fin pour sa part s'avère de bonne facture. Au final, Mort Ou Vif est légèrement décevant au vu de son potentiel mais ça reste un bon film qui mérite le coup d’œil rien que pour ses têtes d'affiches prestigieuses.
Nul ne sait si ce western est une parodie ou s'il se prend au sérieux. Nul ne sait si Sharon Stone est une victime qui a soif de vengeance ou bien si elle nous délivre un numéro de charme. Nul ne sait si Di Caprio veut se débarrasser de son infâme père ou s'il nous fait une crise d'adolescence. Il y a pourtant une tripotée d'excellent acteurs dans ce western. Seul Gene Hackman tire son épingle du jeu dans son rôle de maitre de la ville, ultra corrompu, ignoble et flippant. Même Russel Crowe n'est pas à la hauteur. Je le trouve plutôt terne, ce qui n'est pas dans son habitude. Franchement ce western en équilibre entre parodie et drame est bien peu crédible et de plus il copie sans vergogne et avec peu de réussite les idées des grands classiques que sont "il était une fois dans l'ouest", "pour une poignée de dollar" ou "true grit". Avec "mort ou vif" mon intérêt pour les westerns était plus mort que vif.
Un Western pur et dur aux décors mythiques, parfaitement mis en scène par Sam Raimi, où l'on révolvérise plus qu'on ne parle. Il nous offre une Aventure ne vous laissant aucun répit. Le film démontre beaucoup de qualités : la BO en place et appropriée d'Alan Silvestri, le scénario de Simon Moore nous contant une histoire classique mais efficace. Le film brille particulièrement de par son casting avec un Russell Crowe phénoménal dans la peau du pasteur. Dans le rôle de John Herod, on retrouve avec délectation un excellent Gene Hackman dans un personnage inaccoutumé de méchant. L'inoubliable interprète de Max dans L'Epouvantail ou de Popeye dans French Connection est l'un de mes acteurs US préférés. Beaucoup de panache pour Leonardo DiCaprio alors très jeune, et Sharon Stone très convaincante en femme d'action.
Même s’il y a un côté répétitif, chaque duel (13 au total) a un style qui lui est propre car, en brillant technicien, Sam Rami nourri son hommage au grand Sergio Leone d’audacieux mouvements de caméra et d’un montage sophistiqué qui renforce l’aspect véritablement fun de l’exercice. Malheureusement, le revers de la médaille est que cela se fait au détriment de vrais émotions. Au cœur de ce western à (re)découvrir, Sharon Stone peine à convaincre alors que Gene Hackman domine lui cette relevée distribution en haïssable salaud. Russel Crowe y fait sa première et timide expérience US et Le Kid DiCaprio entame son irrésistible ascension.
Ce western est plus un jeu qu'un western. Une heure trente de tournoi de duel au pistolet avec un semblant d'intrigue de vengeance. Tous les personnages sont bien exagérés, et tous les clichés sont repris. Leonardo n'est pas crédible une seconde en The Kid, la scène d'intro avec Sharon en cheval à travers le cimetière est quand même pas mal, le tout est assez amusant.
Bon Western original par moment, parfois moins. Un bon réalisateur, une flopée de bons acteurs, une bonne actrice, que demander de plus ? l'histoire se suit sans déplaisir, on est captivé sans aucun temps mort. Je met 3 car il y a quelques facilités dans le scénario qui donnent l'impression de déjà vu, mais quand même… bon film.
Sam Raimi s'exerce au western avec ce "Mort ou vif" ; une erreur qui sera loin de trouver le charme de ses précédentes réalisations décalées ou encore de ses futurs projets nettement plus attrayants. Ni plus ni moins qu’un simple concours de duels, "Mort ou vif" deviendra un western d'un ennui extrême, malgré son joli casting.
Avec « Mort ou vif », sorti en 1995 sur nos écrans, Sam Raimi démontre qu'il sait faire autre chose que des films d'horreur sanguinolents. En effet, après le succès indiscutable de sa série « Evil dead », il amorce un virage artistique ultra serré pour se lancer dans la réalisation d'un western à la construction étonnamment classique. Le scénario (un peu minimaliste, c'est vrai) nous plonge au cœur d'un étrange « concours » dans lequel chaque participant doit affronter les autres au cours d'un duel au pistolet. Comme l'intrigue se déroule presque uniquement dans la rue principale d'un petit village de l'ouest américain, il est évident que le film fonctionne surtout grâce à sa galerie de personnages. Ces derniers ont tous des motivations bien différentes et il est amusant d'essayer de découvrir pourquoi ils participent à ce jeu fort dangereux. Il faut dire que la distribution est alléchante avec de grands noms comme Gene Hackman, Leonardo DiCaprio ou encore Russel Crowe (pardonnez du peu!)... Mais c'est bien la belle Sharon Stone qui est la plus inattendue dans un film de ce genre. Elle y campe, avec une certaine assurance, la plus charmante « cow-girl » de l'histoire du cinéma. Enfin, la petite histoire de vengeance que l'on devine en toile de fond finit d'emporter mon adhésion pour ce film tout à fait sympathique que j'ai pris plaisir à redécouvrir.
Drôle de western d'un Sam Raimi indécis, qui semble ne pas savoir quoi préférer de la parodie ou du premier degré. Ça donne un style bien à part, plaisant par l'originalité de la mise en scène, toute en accélérations et en effets cartoonesques, et au contraire aberrant par l'extrême simplification des enjeux. Mitigé, à l'image du casting 5 étoiles ; Sharon Stone est si moyenne que Raimi se sent obligé de la foutre à poil pour justifier sa présence, Crowe n'apporte pas le miracle qu'il aurait fallu à un personnage fadasse et ultra-stéréotypé, Di Caprio ne s'est, clairement, pas encore fait la main, et seul le très grand Gene Hackman éclabousse de son aura ce "Mort ou vif". Inclassable, mais pas abouti sur tous les tableaux.
J’adore ce western signé Sam Raimi (une première pour lui dans le genre). Pour une fois l’héroïne est une femme. Une femme qui tient la dragée haute à ses homologues masculins. C’est d’ailleurs mon film préféré avec Sharon Stone. Ici, elle est implacable à défaut d’être toujours sexy, western oblige. Le film est construit comme un jeu vidéo à plusieurs niveaux avec son boss de fin (l'excellent Gene Hackman). Ce tournoi sous forme de duels à mort s'avère passionnant. L’issue du duel entre le personnage incarné par Gene Hackman (le favori vraiment ignoble) et spoiler: son fils campé par Leonardo DiCaprio est spoiler: poignante . Bref, voilà un western décomplexé avec des plans visuellement inédits, assez éloigné des poncifs du genre malgré une histoire de vengeance classique.
Un excellent western!!! De l'action, d'excellents acteurs (Sharon Stone, Russell Crowe et Leonardo DiCaprio à leurs débuts), des rebondissments, de la belle musique, de superbes décors et un scénario époustouflant! On ne s'ennuie pas une seconde, on voudrait que cela dure plus longtemps, on est tenu en haleine jusqu'à la dernière seconde! A voir!!!
Sam Raimi est davantage fait pour les films de super-héros que pour le western! C'est un essai qui partait d'une bonne intention, mais on voit très vite qu'il ne maîtrise pas le genre tant les clichés et les personnages stéréotypés sont mal utilisés: des gestes brutaux testostéronnés, aux tentatives de répliques cultes en passant par des renversements de situation abracadabrantesques, TOUT est plus digne d'un fil parodique que d'un véritable western. Dommage, il y a de très bons acteurs (Gene Hackman, DiCaprio) qui auraient pu faire la différence!
J'ai du mal à mettre une mauvaise note à ce film qui a été un des premiers films d'action de mon enfance. Mais il faut admettre que ce film rassemble tous les plus gros clichés du Western et les ficelles sont grosses mais grosses ! Aucune surprise donc mais je reste nostalgique en revoyant tous ces personnages hauts en couleurs : la sulfureuse Sharon Stone, Léo the Kid, Russel Crowe le révérend ou Gene Hackman le grand méchant.
En 1995, Sam Raimi signait son 6ème long-métrage avec "The quick and the dead", qui accompagnait la vague de renouveau du western dans cette première moitié des années 90. Une oeuvre qui semble chercher son style, hésitant entre parodie et premier degré, western spaghetti ou plutôt classique. Ainsi, Raimi parsème son film d'effets de mise en scène parfois proches du cartoon, alors que les enjeux et les personnages sont eux archétypaux. "The quick and the dead" pourra intriguer par son casting, avec une Sharon Stone au sommet de sa popularité après "Basic instinct" (mais peu à l'aise ici), un Gene Hackman fidèle à lui même en salaud intégral, et les (quasi) débutants à Hollywood, le très jeune Leo DiCaprio et le néo-zélandais Russel Crowe. Pour le reste, un western pas foncièrement mauvais mais sans véritable intérêt.
Ce western de Sam Raimi (pourtant) m'a laissé plus que perplexe. Parfois tellement raté que le style vire au parodique. C'était peut-être voulu. Et puis le scénario manque tout de même franchement d'envergure, mis à part un rebondissement vers le dernier quart d'heure (le meilleur moment du film), en se basant uniquement sur une succession de duels aux pistolets assez mal filmés par ailleurs. Question décors, c'est également assez léger. Est-ce que la distribution haute en couleur sauve le film ? La réponse est non : si Gene Hackman assure, que Russel Crowe s'en tire honorablement amlgré un rôle casse gueule, Sharon Stone n'est pas plus convaincante que cela et Di Caprio fait vraiment trop jeune.