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inspecteur morvandieu
40 abonnés
2 480 critiques
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1,0
Publiée le 12 mai 2024
L'ironie du titre ne se retrouve pas dans le film, lequel n'a rien d'une comédie et encore moins d'une étude de moeurs. L'adultère consommé séparément par Bruno et Fabienne (Vincent Cassel et Karine Viard) sanctionne, pour lui, des désirs particuliers, et, pour elle, comme un passage à vide. Le temps d'un jour et d'une nuit, leur vie conjugale semble s'offrir une pause ou une trêve qui s'achèvera au petit matin. La faiblesse du film tient d'une part à la pauvreté psychologique des personnages, qu'on a dès lors bien du mal à indentifier; et d'autre part, à la médiocre envergure du sujet. Dans ce milieu de jeunes bourges, on parle sexe sans beaucoup de retenue, et la réalisatrice Christine Pascale s'imagine peut-être nous apprendre qu'il existe, dans le couple, des fantasmes inassouvis. A cet égard, la longue scène ou le jeune époux s'en remet aux pratiques spoiler: d'une maison très spécifique parait aussi insignifiante que convenue. On cherche vainement, dans ce film qui se flatte sans doute de dépasser certains tabous et de "parler moderne", la moindre personnalité, quelque signification parabolique spoiler: (cette obscure histoire de trafic de drogue?) ou tout au moins un discours original et ambitieux.
Un film sur les bobos désoeuvrés de Paris: argent, drague, sexe, drogue..... Un film de bobo, sur les bobos, pour le microcosme narcissique des bobos . Pour de trop nombreux cinéastes ratés, il semblerait que ce milieu-là, qui est le leur, représente toute la population française. Ces réalisateurs ont-ils un jour fourré leur nez dans un milieu autre ??? Un scénario sans queue ni tête, une affaire de drogue qui tombe comme un cheveu sur la soupe et finit comme elle a commencé; une séance grand guignolesque de sado-masochisme qui arrive on ne sait pourquoi; et bien entendu des gens qui s'envoie en l' air comme on lance une lettre à la poste. L' impression que laisse ce film est pitoyable et on peut se demander pourquoi et comment des "metteurs en scène" (entre guillemets car il s' agit surtout de bidouilleurs de pellicules) osent proposer de telles crottes.. Certes, le jeu des acteurs est honorable mais un navet bien joué reste un navet.
Ce film ne peut pas être regardé sans un pincement au cœur quand on sait qu’il s’agit du dernier travail de sa réalisatrice, Christine Pascal qui se suicidera peu de temps après l’échec de cette chronique amoureuse parisienne un peu décousue mais pas dénuée de charme qui permet à deux jeunes comédiens de fourbir leur armes . A côté d’eux Richard Berry compagnon de route de Christine Pascal (« La garce » et « Le petit prince a dit ») assure comme souvent apporte son charme suave et troublant. Au cours d’une longue journée d’attente de résultat d’un concours, un couple d’architectes va expérimenter l’adultère. Christine Pascal avec « Adultère mode d’emploi » tente le difficile exercice d’esplorer un peu tous les genres sans jamais vraiment opter pour l’un d’eux d’où une légère impression de fouilli qui nuit à la fluidité du récit. Des interrogations et même un certa ine désillusion sur la sincérité des relations au sein du couple se font jour même si la fin du film se veut assez optimiste malgré l’once de cynisme que l’on peut lire dans cette réconciliation
Les histoires adultérines de Fabienne et Bruno pourraient laisser de marbre si elles n'étaient pas interprétées par des comédiens aussi crédibles que Karin Viard et Vincent Cassel... La réalisatrice Christine Pascal cerne plutôt bien son sujet mais ne nous apprend pas grand-chose sur les relations humaines... A voir essentiellement pour les interprètes...
Un sujet épineux,traité avec intelligence et génie. Le réalisateur sait éviter la facilité et le voyeurisme. Un grand film à la hauteur de ses comédiens tous fantastiques.