Si vous avez besoin qu'on vous dise qu'il ya des inégalités entre hommes et femmes, allez-y, si vous avez envie d'aller plus loin, d'essayer de comprendre d'où ces inégalités sont venues, si elles sont légitimes, contournables : passez votre chemin !
c'est prétentieux, décousu, vide. J'ai été tellement déçu que je ne sais pas trop par où commencer.
Le sujet est pourtant passionnant et essentiel mais le réalisateur nous pond une espèce de mêle-tout désordonné où jamais il ne semble se poser la question du "pourquoi?". Ici, on a droit à des statistiques sur la violence faite aux femmes en veux-tu, en voilà, sans jamais chercher à aller plus loin que la simple constatation ou le simple témoignage.
Je pensais avoir matière à réfléchir en sortant de la séance, et bien non.
Malgré certains témoignages poignants, le docu se perd en plainte larmoyante, amalgames risibles, conclusions de CE2 et effets cinématographiques indigents qui n’ont rien à faire dans un docu.
Les anti-féministes sont tristement caricaturaux, coupés au montage pour être rendus encore plus ridicules... Pire, jamais on ne définit ce que signifierait l'égalité ! Est-ce évident ? L'égalité sociale ? Dans la sphère amicale, du couple, des institutions ?
Pourtant, le début est intéressant, le rapport de l’homme à son pénis. Ce besoin de reconnaissance et de conquête symbolisée par son entrejambes. Ce besoin primal de se sentir presque animal. C’est bien ça le fond du problème. Que faire de cette violence naturelle ? Et bien Patric Jean s’en fout et il préfère mettre des effets cinématographiques, sinon, ce ne serait pas un artiste et les gens vont râler d’avoir payé pour voir un film qui n’en est pas un ! La fin est d'ailleurs consternante, l'homme contemplant son oeuvre, la domination de l'artiste sur les pauvres gens qui boivent ce qu'on leur donne à regarder bref, le contraire de ce qu’il semble vouloir dire pendant 1h30 à savoir que la domination est une entrave à la liberté.
Affligeant.