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    La Domination masculine
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    52 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2009
    Ce film est à voir absolument. Il ouvrira, j'espère, les yeux à ceux et celles qui pensent que le féminisme est dépassé et que l'égalité hommes/femmes est acquise...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 juillet 2013
    La première minute, on a tout compris, c'est juste une promo et comme le dit le chirurgien c'est assez simple...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Un film qui s'en tiens à une sucession d'exemples plûtot qu'à une réellle démonstration du fait que les hommes se croient supérieur aux femmes.
    Dommage car l'idée était bonne mais est mal exploitée
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 226 abonnés 7 515 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2021
    Dans la continuité du livre éponyme de Pierre Bourdieu (publié en 1998), le réalisateur belge Patric Jean questionne le monde sur la place de la femme dans notre société (remettons les choses dans le contexte, ce film date de 2009, bon nombre de femmes présentes dans le film auraient sans doute (à l’heure d’aujourd’hui) un tout autre discours, beaucoup plus libéré et moins renfermé dans des carcans patriarcaux depuis l’affaire #MeToo).

    Si les femmes ont pu obtenir le droit de vote et un compte en banque à leur nom, c'est après des années de batailles et de protestations. Pourtant, la situation ne semble pas avoir évoluée en ce qui concerne la place de la femme dans la société. Le documentaire se dévoile étape par étape, en démarrant de la plus surprenante des façons, dans le cabinet d’un chirurgien esthétique où un homme complexé par la petitesse de son phallus vient consulter pour subir un rallongement de la taille de son pénis. On assiste aussi à une séance de speed-dating où la plupart des femmes qui décrivent l’homme idéal serait pour elles : macho et dominant !? OK, pourquoi pas…

    Puis on passe dans un tout autre univers, celui d’un magasin de jouets où l’on constate à quel point tout est stéréotypé et où l’on conditionne les enfants par le biais des jouets et des livres (à leur dépend), en prenant bien soin de rappeler que la place de la femme est derrière les fourneaux ou la table à repasser et celle de l'homme, au bureau ou devant un match de foot. Quand les garçons peuvent jouer au pompier, policier ou super-héros, les filles sont coltinées aux princesses et . . . à rien d'autres !

    Le film donne aussi la parole à un graphiste publicitaire, qui retouche bon nombre de photos de femmes (augmente les seins, réduit la tâche des hanches, masque la cellulite, …) dans un seul et unique but, véhiculer un idéal féminin. On y croise aussi des femmes victimes de violences conjugales (ainsi qu’un homme accusé de violence), le tout entrecoupé d’images assez violentes (mais nécessaires pour appuyer les propos).

    Vient ensuite, le tour des féministes de prendre la parole, avec un détour au Québec où le pays fait figure de bon élève en ayant 20 ans d'avance vis-à-vis de la place des femmes dans la société. Il est amusant de voir comment le réalisateur à alterner leur discours avec l’intervention d’un contre-courant réactionnaires de masculinistes qui croient dure comme fer que les femmes nuisent aux mâles. « Le féminisme est un crime contre l’humanité ». Sans oublier l’intervention d’Eric Zemour à la télévision « Je continue à penser qu’il y a de la violence dans le rapport sexuel entre homme et femme, c’est une violence civilisée évidemment (…) Il faut qu’il soit un prédateur sexuel civilisé (en parlant de l’Homme) ». Ajouter à cela, la réplique savoureuse d’un certain Léo Ferré : « L’intelligence des femmes, c’est dans les ovaires ». Comme quoi, pas besoin d’aller de l’autre côté de l’Atlantique pour avoir affaire à des vieux cons de masculinistes. Le réalisateur reviendra aussi sur le massacre sanglant au sein de l’École polytechnique de Montréal en 1989, perpétré par un misogyne instable et aux motivations antiféministes (dont le réalisateur québécois Denis Villeneuve en fera une très belle adaptation avec Polytechnique - 2009).

    Au final, on se retrouve devant un documentaire bien trop dense, où le réalisateur alterne entre la Belgique, la France et le Québec. Beaucoup de thèmes y sont abordés, peut-être un peu trop, rendant par moment les séquences décousues et certaines, clairement pas assez approfondies.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    velocio
    velocio

    1 305 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2009
    "Je veux que les spectateurs se disputent en sortant de la salle", c’est ce que disait Patric Jean en tournant "la domination masculine". Documentariste belge, Patric Jean, s'attaque, après le déterminisme social ("les enfants du Borinage", "lettre à Henri Storck") et la criminalisassion de la pauvreté ("la Raison du plus fort"), à un phénomène social que l'on pourrait croire dépassé, tout au moins dans le monde occidental : le patriarcat.Et pourtant, en 2009, il y a encore des hommes qui exigent le retour aux valeurs ancestrales du patriarcat : les femmes à la cuisine et les hommes au pouvoir ! Il y a des jeunes femmes instruites qui recherchent un "compagnon dominant". Il y a des hommes qui subissent une opération d’allongement du pénis, parce qu'ils y voient un symbole de virilité. Loin d'être marginales, ces tendances sont actuellement très en vogue dans certaines couches de la société. En France, nous avons un de ces "virilistes" qui refusent tout ce qui peut ressembler de près comme de loin à un "essai de tentative" d'égalité des sexes; il s'appelle Eric Zemmour, on le voit tous les samedi soir chez Laurent Ruquier et on le voit également dans le film de Patric Jean reprendre les pauvres arguments de ses "coreligionnaires" nord-américains. Un documentaire passionnant et particulièrement instructif.
    Ti Nou
    Ti Nou

    497 abonnés 3 499 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2012
    Sans renoncer à adopter un point de vue, Patric Jean se met suffisamment en retrait pour laisser ses témoins s'exprimer. Son documentaire, même en ne se cantonnant pas à la France, n'apprend pas grand chose mais donne à réfléchir.
    Anonyme M
    Anonyme M

    63 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mars 2022
    histoire d'un fantasme d'homme de vouloir faire ralonger son pénnis (je doute très fortement qu'un homme l'envisage) et meme au 21ème siècle des filles peuvent elles aussi avoir un pénnis (filles transgenres) pas de bol pour le réalisateur qui n'a meme pas envisagé cette option, les histoires d'un retour de la domination de l'homme sur les filles hors c'est bien évidement impossible et meme pas envisagable.
    oranous
    oranous

    142 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2009
    "La Domination Masculine "est violent dans ses propos. Patric Jean est allé interroger à la fois des féministes (hommes ou femmes) et des antiféministes, portant des propos révoltant comme l'assimilation du féminisme au nazisme ou encore le fait de considérer le féminisme comme étant un crime contre l'humanité, mais aussi des femmes tellement lobotomisées par les schémas que la société nous imposent qu'elles disent des aberrations énormes.
    Ce qui est très bien dans ce documentaire, dont tout le monte se fout complètement, c'est qu'il aborde divers sujets liés à la domination masculine. L'analyse sociologique est très bonne. Le réalisateur a à la fois étudié, le pouvoir selon les hommes souvent liés à leur sexe, leur voiture, leur travail et leur force physique, que les illustrations pour enfants, les violences conjugales, la tuerie de l'École Polytechnique en 1989 à Montréal où 14 femmes sont tués car...elles sont des femmes, les représentations phalliques du quotidien, les jouets pour enfants, la question des femmes au travail... Bref, l'être humain est consigné dès sa plus jeune enfance dans un "rôle", et ces rôles ne se sont pas inversés ou du moins atténués. L'évolution est très (trop !) lente.
    Sinon sur l'aspect technique, on regrette qu'il n'y ait pas de narrateur permettant d'éviter les longs blancs qu'il peut y avoir tout au long du documentaire.
    Très bon documentaire sur un sujet plutôt tabou qui est celui de la domination masculine.
    Freaks101
    Freaks101

    149 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2011
    Un documentaire en forme d’état des lieux sur les relations hommes/femmes en ce début de 21eme siècle. Ca commence par le plus trivial : une opération du rallongement du pénis, pour se finir sur le plus sordide : le massacre de 14 femmes de l’école polytechnique de Montréal en 1989, tuées juste parce qu’elles étaient… des femmes. Au milieux de tout cela le film évoque les femmes battues (séquence assez insoutenable) le sexisme sous toutes ses formes (pub, jouet pour enfant…) on en sort un brin accablé en se disant que le chemin vers l’égalité des sexes est encore long.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2017
    Voici un documentaire accablant, qui atteste de combien le pouvoir patriarcal reste férocement opérant. Le petit livre de Nancy Huston "Sois belle. Sois fort" offre un bon complément au propos de Patric Jean. Un réel effort d'éducation est à mener pour combattre à la source l'origine de la violence. Il faut que cesse l'idée qu'"être un homme", ce serait faire la démonstration de sa force. Un homme peut avoir peur, tout homme a peur. Tant que cette peur ne sera pas reconnue, il continuera de s'en défendre. Et s'en défendre, c'est attaquer, c'est violenter, c'est croire que s'affirmer, c'est soumettre la gent féminine. Quel dommage que le pouvoir politique ne soit pas plus partagé. Oui, la parité doit s'imposer pour que l'exercice du pouvoir puisse connaître une nouvelle forme, pour qu'on s'aperçoive que diriger, détenir le pouvoir, commander, ce n'est pas démontrer "qu'on a des couilles". L'oppression féminine s'appuie sur la peur des femmes, qu'ont les hommes. Tout homme naît d'une femme. Ce "traumatisme" inaugural de l'origine du monde met les hommes dans une terreur/fascination du ventre maternel. Le parcours dans la littérature enfantine et des paroles bredouillées par les apprentis lecteurs est consternant dans la présentation qu'elle inculque de la répartition des rôles masculin et féminin. Le discours des masculinistes québécois est affligeant et d'autant plus terrifiant que la plupart des hommes interviewés sont des hommes ordinaires, pour certains presque sympathiques dans leur apparence (tant qu'ils ne parlent pas!). En tant qu'homme spectateur, j'ai été vraiment secoué par ce documentaire et je me dis que le combat féministe concerne autant les hommes que les femmes.
    regimbald
    regimbald

    37 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2011
    Extremement simple : j'ai vu des milliers de films et documentaires dans ma vie, et celui-ci est le plus important de tous, car il nous explique a quel point au delà du fait que 7-8% de la population vienne au monde psychopathe; la conscience et le psychisme d'un individu sont en regle generale le resultat de sa socialisation, qui a pour fondement une structure théorique préexistante, tel que le langage, l'éducation, l'information, ainsi que tout ce qui compose l'inconscient collectif lui meme issu des stimuli semantiques, etymologiques, epistemologiques et semiotiques; quasiment stromboscopiques de la propagande mediatique subliminale franc-maçonne, sataniste et masculine. (cherchez sur un moteur de recherche les mots que vous ne comprenez pas, et surtout : montrez ce docu a un maximum de gens...)
    LordV
    LordV

    30 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2010
    Un documentaire sur la guerre des sexes. Intéressant, souvent drôle parfois surréaliste. La route est encore longue vers l'égalité...
    jerry974
    jerry974

    14 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2009
    Un documentaire composé d'un florilège de mini-reportages sur la condition feminine en France et au Quebec, ou le mouvement féministe est particulièrement bien représenté. Au fil des images, on s'interroge sur la place de la femme, et de manière plus générale, sur les rôles et les fonctions des deux sexes dans la société. Inégalité de salaires, bien sûr, mais aussi imagerie populaire de la petite fille et du petit garçon (séquence d'antologie dans un magasin de jouets entre autres...). Leurs comportements et leur fonctions sont impregnés du regard que leur porte leur famille dans un premier temps. Par la suite, l'appartenance sexuelle va induire un certain type de comportement de la part d'une société déterministe, qui va imposer une fonction à la femme et à l'homme. Par sécurité de l'organisation sociale? Par habitude? Le film montre assez clairement que, si nous n'en n'avons pas concience, nous avons tous plus ou moins une représentation erronée de la femme, et de ses fonctions. Il manque à cette démonstration un fil conducteur qui aurait évité l'empilage de séquences pas toujours convaincantes, et quelquefois même caricaturales. Ce reportage a au moins le mérite de m'inciter à me poser pour moi-même, homme, la question "qu'est-ce qu'une femme pour moi? Et comment je me positionne avec elle?".
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 janvier 2010
    Pas du grand film, une succession d'images assez hachées sans vraie conséquence, mais qui ne gâche pas l'effet voulu du film : on entre curieux, on ressort troublé. Il ne s'agit pas de promouvoir le féminisme, ni de détruire la gent masculine, juste de donner des clés au spectateur, pour que celui-ci prenne conscience de ce qu'il ne voit pas. Ca fait réfléchir.
    tixou0
    tixou0

    701 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juillet 2010
    Une mise à jour du machisme : du conditionnement dès l'enfance (les petites filles en costume de fée et les petits garçons en aventuriers en herbe) aux violences conjugales, rien n'a vraiment changé. C'est plutôt bien fait, spécialement la partie québécoise, avec le massacre de l'Ecole Polytechnique en point d'orgue, mais la dénonciation, toujours salutaire, de ce scandale majuscule qu'est "La domination masculine" n'est pas spécialement originale.
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