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Charlotte28
127 abonnés
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4,0
Publiée le 8 avril 2024
Une satire acerbe des régimes dictatoriaux ainsi que de l'appétence pour la guerre à travers un registre burlesque empruntant aux comiques théâtraux, au mime et à l'absurde (géniale scène du miroir). Bien que certains gags aient vieilli, l'habileté des jeux langagiers ainsi que les charges multiples contre les politiques, la corruption ou le bellicisme demeurent réjouissantes, pertinentes, cyniques. Railleur, dynamique, grinçant.
Alors, je ne dois plus être dans l'air du temps, mais j'ai voulu essayé de voir au moins une fois un film des Marx Brothers pour me faire une idée. Celui-là ayant la meilleure note, j'ai tenté. Si quelques gags sortent du lots, le reste est plutôt bas de gamme. Là où Chaplin, Keaton et Loydd avait réussi le côté clownesque maladroit, ici c'est volontaire de la part des personnages et tellement enfantin (j'imagine qu'à l'époque ça devait être hilarant). Finalement, ça n'a vraiment rien d'exceptionnel.
Ce n’est pas tant l’inconsistance du film, c’est surtout l’humour burlesque des Marx Brothers (Groucho, Harpo, Chico et Zeppo), qui ne séduit plus. Réalisée en 1933 par Leo McCarey, cette comédie est considérée par grand nombre comme un chef-d’œuvre. Même si le fond de l’histoire porte une critique acerbe sur la guerre, le scénario n’est prétexte qu’à une avalanche de pitreries verbales ou gestuelles totalement désuètes. Pourtant, si quelques gags sont de véritables pépites (la scène du jeu de miroir, celle du marchand de limonade), l’ensemble reste trop « tarte à la crème » et répétitif pour convaincre. Bref, une œuvre complètement surannée.
J’avais lu dans le passé quelques articles élogieux sur les frères Marx mais je n’ai que rarement vu leurs films. Cette comédie est bien représentative de leur agitation perpétuelle et loufoque qui a du inspirer plus d’un comique. C’est vieillot, potache, satirique (la réception gouvernementale à « Freelandia »!) et la scène du miroir est une vraie trouvaille visuelle et scéniquement bien construite. Un bon moment. TV1 - janvier 15
Un humour avant-gardiste (mélange de burlesque et de satire de la guerre que reprendra Charlie Chaplin pour son Dictateur quelques années plus tard) et extrême (il y a vingt gags à la minute, quand ça n'est pas plus), La Soupe au Canard des Marx Brothers a marqué ceux qui l'ont vu (en bien ou en mal). Subjectivement, je reconnais l'audace de ce trop-plein de gags, mais ce côté "too much" m'a vite lassée : je n'ai pas ri une seule fois. Gags faciles, jeux de mots enfantins, excès dans chaque geste et parole...je n'apprécie pas cet humour, mais comprends bien que certains puissent en rire aux larmes. L'intrigue en elle-même mélange nonsense anglais et critique de la guerre (aussi absurde que les gags qu'elle provoque), et les acteurs jouent bien (la scène du miroir a dû être longuement répétée, et est réussie !). Le final est amusant avec ses gags cultes (le vase dessiné sur la tête, l'arrivée des éléphants et dauphins en rescousse, le lancé de fruits sur la cantatrice... excellent !). A voir si vous êtes un curieux du cinéma, ou tout simplement que l'humour (vraiment) excessif ne vous gêne pas.
La Soupe au canard est un grand classique de la farce politique. Il n’a rien à envier à d’autres comédies de guerre, comme Le Dictateur de Charlie Chaplin et Docteur Folamour de Stanley Kubrick, à la déroutante différence près que La Soupe au Canard ne semble se revendiquer que comme une simple succession d’âneries. les frères Marx ont produit une œuvre ou chaque film constitue la partie d’un tout, dont La Soupe au canard est certainement le plat de résistance.En 1990, La Soupe au canard fut déclaré par la Bibliothèque du Congrès comme étant un film « culturellement, historiquement ou esthétiquement important » et digne d’être préservé au National Film Registry.
Comédie satirique et musicale réalisée par Leo McCarey en 1934 avec les fameux Marx Brothers. Les dialogues sont superbement travaillés, les répliques burlesques fusent, les situations loufoques et fantastiques défilent sur un rythme effréné. Le scénario audacieux nous délivre de bonnes blagues : jeux de mots, gags visuels, jeu de mimes, numéros de clowns … De très bons moments avec des scènes épiques, une fantastique parodie de guerre grand guignolesque. Le pitch : A Freedonia, Terre de bravoure et pays de la liberté, Rufus T.Firefly, interprété par Groucho Marx, est nommé nouveau dirigeant. A Sylvania, sous la houlette de Mr Trentino, l’ennemi guette et prépare l’annexion de son voisin avec l’aide de ses 2 espions joués par Harpo et Chico.
Quelle déception : j'ai été complètement insensible au charme du film, que pourtant j'avais hâte de voir. Je ne me permet pas de mettre la note minimale car je comprend que ce film soit considéré comme un chef-d'œuvre, malheureusement je suis passé à côté et je me suis ennuyé tout le long du film. Ce doit être le côté farce dans l'humour des frères Marx auquel je suis insensible. Les farces de Chico m'étaient déjà insupportables au bout de cinq minutes, et malheureusement elles étaient présentes tout au long du film, de même pour les dialogues qui vont dans tous les sens, et les bavardages incessants de Harpo. La scène du miroir est visuellement très intéressante et même amusante (le seul moment que j'ai apprécié). Bref, sans doute un excellent film pour qui apprécie cet humour (que ce soit les farces de Chico ou les dialogues absurdes entre Groucho et Harpo) malheureusement, je ne fais pas partie de cette catégorie.
Soupe de Canard est un des films les plus emblématiques des Marx Brothers. A la fois court et intense, le film nous balade de gags burlesques en gags burlesques, parfois lourds (le gag du chapeau entre un vendeur de pop corn et Chico et Harpo), parfois géniaux (le gags du miroir). Très ancré dans l'esprit de l'époque, le film est également une satire sociale. Groucho y interprète en effet un président totalement incapable et fou (« un enfant de 4 ans y parviendrait ! - allez me chercher un enfant de 4 ans, moi je ne saurait m'en sortir tout seul ») qui dort dans les moments les plus inappropriés et qui danse avec une folie douce. Les dialogues mitraillettes (et souvent en a parte) ont sans doute eu une forte influence sur le Woody Allen des années 1970. Quant à Harpo, génial muet, il passe son temps à sourire, découper des trucs, et voler les gens. Aussi l'histoire tient à peine debout. Génial standardiste, il répond au téléphone avec une horde de klaxons qui traduisent des humeurs. Soupe de canard est donc un film incontournable mais à réserver aux amateurs de burlesques tant il est vite fait de s'ennuyer ferme.
Le meilleur (et de loin) film des Marx Brothers. Débarrassé des ingrédients romantiques inutiles et dopé au non-sens jusqu'au paroxysme, ce film dont les images de folies persistent longtemps après la vision du film est un chef d'oeuvre de l’histoire du cinéma;
La soupe au canard aurait fait plusieurs bons courts-métrages, dans un esprit loufoque digne des dessins animés de Tex Avery. Un humour aujourd'hui révolu mais qui a joué un rôle central dans l'histoire du cinéma. En revanche, sur la durée d'un long métrage, la succession de scènes sans lien les unes par rapport aux autres a tendance à agacer sérieusement, d'autant plus qu'elles sont de qualité inégale.
la soupe au canard , film plus ubuesque que burlesque , dénonce avec un humour corrosif et très moderne pour l'époque les dictatures d'opérette menant à la guerre au moment de la montée du fascisme en Europe (Il a eu l'insigne honneur d'avoir été interdit en Italie par Mussolini). Si les scènes un peu trop envahissantes avec Groucho Marx et ses calembours à deux balles ou difficilement traduisibles en français m'ont empêché de beaucoup rire et de considérer le film comme un chef d'œuvre, cependant certaines scènes d'anthologie (par exemple l'excellente scène du miroir cassé) en font sans doute le meilleur Marx Brother et un véritable classique (à la hauteur du dictateur de Charlie Chaplin)A voir au moins une fois...