Un scénario magnifique, des personnages joués parfaitement bien par les acteurs, une prestigieuse distribution, Kristin Scott Thomas, Elsa Zylberstein, Serge Hazanavicius. Le réalisateur Philippe Claudel peu être fier de ce film qu’il a su parfaitement bien mené. L’histoire de cette femme rejetée par sa famille est très émouvante et ne manque pas de nous toucher. Un très beau film, 14 / 20.
Un film d'une rare qualité. Tant par la façon dont les acteurs font passer les sentiments que par la richesse d'une histoire émouvante et profondément touchante. Après avoir vu ce film, je n'ai pas arrêté d'y repenser. Je l'ai loué et le relouerai volontiers. Une distribution impeccable. Des acteurs qui collent parfaitement aux rôles. Je le conseille vivement !
Kristin Scott Thomas, bouleversante en mère meurtrie, dans ce drame familiale pesant, terni toutefois par une fin bien-pensante et larmoyante. Dommage.
Ce film m'a beaucoup plu du point de vue analyse et profondeur des sentiments des personnages. Juliette ressent énormément d'émotions négatives au début du film (son passé en prison, la manière dont elle voit les personnes autour d'elle, l'absence de vie dont elle est victime,...). Son secret est lourd à porter et elle l'assume. Sa soeur Léa est remplie de bons sentiments, de vrais sentiments. Son rayonnement sur Juliette est tenace, à chaque jour remis sur le plateau. Grâce à elle, Juliette peut reconstruire, se recontruire et renaître. Le réalisateur prend son temps pour filmer et nous permet ainsi d'entrer dans le monde enfermé de Julette. A voir.
Une étoile pour l'interprétation géniale de Kristin Scott Thomas et quelques gags (-Alors ça t'a plu?-Non pas du tout...mais c'est pas grave.), le reste me mène vraiment à me demander comment ce film a pu remporter un BAFTA et être nominé aux Golden Globes: le reste des acteurs est pitoyable (mention spéciale pour Elsa Zilberstein et son mari), c'est filmé de travers (la scène dans le café où des inconnus en train de se raconter leur vie sont au premier plan, des dialogues qui tiennent sur du papier toilette, et pour finir, l'excellent sujet de la réinsertion d'un femme ayant honte d'avoir fait quelque chose d'horrible (tuer son enfant), sujet gaché par la chute comme quoi finalement elle n'a rien fait d'horrible (elle l'a euthanasié parce qu'elle ne pouvait pas le voir souffrir de sa paralysie). Pour faire plus clair, si elle l'avait étouffé avec un coussin parce qu'elle était alcoolique, le film aurait été mieux que ça.
Honnete mise en scene bien que désespérement consensuelle pour un assez beau portrait de femme. Le plus insuportable au demeurant dans ce film c'est son coté bien pensant: on a la permission de s'attacher au personnage de C S Thomas que dans la mesure ou elle avait une bonne raison pour commettre son acte ,à cette seule condition le personnage et le film sont "vendables" et l'identification possible. Le vrai courage aurait été de réaliser le portrait d'une femme "indéfendable" avec en point d'orgue la question de savoir comment (sur)vivre apres. C'est surement trop demandé à un ecrivain à la prose artificielle et affectée et à un public qui confonds Cinéma et Paracetamol.
IL Y A LONGTEMPS QUE JE T’AIME sonne dans le spectateur comme une comptine dont on ne connaît jamais la fin. D’une part il y a une prisonnière qui, après quinze ans de prison, retrouve sa liberté, et d’une autre part, il y a sa sœur qui va l’accueillir au sein de sa famille pour lui permettre de se retrouver. Elles se sont connues mais ne se connaissent plus et ces retrouvailles ont comme un arrière goût amer. Au départ filmé comme un documentaire, on a envie de terrasser le réalisateur de foutre en l’air sa réalisation, mais on accepte vu le côté renforcé du réalisme. On accepte aussi grâce à son duo d’actrice hors pair et de son scénario qui nous donne au compte goutte les informations nécessaires où l’on connaît la raison de l’enfermement que quelques minutes avant le générique. Le spectateur suit ces deux femmes que tout oppose, qui apprennent à se connaître, à dévoiler leurs rancunes, à se haïr pour mieux s’aimer. Kristin Scott Thomas, bouleversante, a su donner vie à ce personnage secret qui n’a plus goût à la vie depuis son acte et Elsa Zylberstein a bien mérité son césar. IL Y A LONGTEMPS QUE JE T’AIME est une ode à l’amour, à la famille, à la rédemption. On a le cœur serré devant tant de pudeur et la fin est magistrale. Un grand moment du cinéma.
Philippe Claudel,nouveau venu,écrivain et maître de conférences,réussit son coup d'essai sans mal.Un vrai mélodrame,porté par des interprètes au diapason.2 soeurs se retrouvent 15 ans après.La première sort de prison pour le meurtre de son enfant.Un acte indéfinissable qui ne prend sens que sur la fin.La seconde mène une vie de famille rangée,avec son mari et ses petites filles adoptées au Vietnam.2 femmes qui doivent s'apprivoiser,se comprendre et surmonter les traumatismes du passé.Par touches touches discrètes,Claudel atteint l'émotion à fleur de peau.Tout en pudeur et mystères,Kristin Scott Thomas,visage au naturel,bouleverse réellement.Elza Zylberstein,à la joie trop démonstrative pour être réelle,vacille,et nous avec.De jolis moments,une fin poignante et une atmosphère de rédemption.Le charme est un peu altéré par les nombreuses maladresses sur les personnages secondaires,et certaines métaphores téléphonées.En se laissant porter par la petite musique de Jean-Louis Aubert,on oublie les imperfections pour se concentrer sur l'essentiel.Une seconde chance,nous devrions tous en avoir une.
Espoir, pardon, rédemption, l'amour d'une soeur. On ne découvre le motif de l’emprisonnement qu'à la fin, le sujet, sensible, est traité avec tellement de délicatesse et d'humanité. Magnifique.
Comment les professionnels ont-ils pu accorder 2 César à ce tiède mélodrame, dans lequel toutes les situations sont téléphonées ? On reste médusé face à une platitude de téléfilm, sauvé du naufrage par la prestation de Kristin Scott Thomas.
Un superbe film très touchant que j'ai eu la chance de découvrir en avant première (et donc sans attente particulière). Les actrices sont merveilleuses et nous font partager leurs émotions. On entre avec elles dans cette histoire bouleversante. C'est un peu lent mais le scénario est bien mené, Philippe Claudel n'a pas volé ses Césars !
Voici un film qui rend ses lettres de noblesse à cette belle ville de Nancy. La musique est rudement bien choisie, et le plus surprenant est que pendant la moitié du film on veut à tout prix bousculer cette fille pour qu'elle dévoile son lourd secret, mais que pendant la seconde moitié, on veut juste la laisser tranquille. On n'accorde plus beaucoup d'importance à la chute, tant le jeu des actrices suffit à notre plaisir. MA-GNI-FIQUE!
Sujet oh! combien difficile traité ici avec pudeur,soin et affection.Philippe Claudel y a mis tout son coeur et à su parfaitement diriger 2 actrices de bon niveau.Ce qui me gène énormément c'est que le réalisateur en fasse un film policier et qu'en le faisant, il tire son film vers des émotions fabriquées qui n'ont plus rien à voir avec la terrible réalité.Un Fejos,un Mizoguchi,un Ford (mais surtout pas un Rommer dont il est question dans le film)auraient procédé autrement:le spectateur aurait tout su au départ (comme dans "love story") ce qui aurait donné à chaque personnage extérieur au drame une dimension bien différente et un regard porté beaucoup plus honnête.Tel qu'il est,il est infaisable et en plus, il oscille sans cesse entre des scènes réellement émouvantes (par exemple lorsque les 2 soeurs se retrouvent au piano à 4 mains et que l'adorable petite fille de 8 ans danse) et d'autres si artificielles qu'on a envie de crier "stop" et de quitter la projection (entre autres,quand la mère sénile ,dans un flash, reconnait Juliette ou quand Léa hurle après la cadette qui a trouvé une photo).Philippe Claudel est jeune,son film est généreux mais maladroit.Je pense qu'avec ses qualités et une meilleure connaissance du cinéma des grands maitres,il réalisera un véritable oeuvre cinématographique.En tous cas,j'irai voir son prochain film.
vingt minutes avant la fin j'aurai mis deux étoiles, mais ce final totalement idiot, complaisant, inutile, niais et mièvres tombe à plat et fait disparaître les qualités de ce film… ce n'est pas une immense daube, mais c'est de loin pas un bon film… (il n'est même pas moyen). Si KST joue bien (enfin bien est un grand mot) au début, à la fin on n'y croit plus du tout lors de la scène où elle cesse de jouer son personnage renfermer et aigri… elle perd alors toute crédibilité, et on se dit, tout ce film pour cette scène mal jouée ?on se demande si ce n'est pas un peu pauvre ? Zylberstein quant à elle est vraiment mauvaise, on dirait presque qu'elle le fait exprès, surtout dans la scène où elle soutiens que ses élèves se trompent sur un auteur… scènes ridicule au possible à cause de cette actrice (les jeunes en face sont pas mieux) alors qu'elle aurait pu être très intense, l'idée était bonne, mais bon on ne peut pas s'improviser bonne actrice dramatique comme ça(en tout cas elle est mauvaise dans ce film je ne connais pas les autres)… la réalisation n'aide pas, par moment je croyais me trouver devant "plus belle la vie", sans rire… sinon le scénario du film est le point positif je l'ai trouvé intéressant, même si la réalisation qui arrive à faire tout de même garder le rythme dans le récit gâche tout le potentiel, en ne changeant pas un seul dialogue le film aurait pu mériter un trois étoiles facilement, le problème vient du casting. Des tas de personnages inutiles que les deux soeurs vont rencontrer ralentissent et alourdissent le récit… Bref je ne comprend pas comment ce film peut être nommé au césar du meilleur film aux côté d'un conte de noël ou de entre les murs… je tiens aussi à souligner que certains personnages sont sous développé (en fait presque tous) surtout le grand père muet qui aurait pu être un peu plus utile que pour de la figuration dans un rôle sans intérêt notable…