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Un visiteur
4,5
Publiée le 17 juillet 2014
Apres avoir lu "le café de l'excelsior", j'ai eu comme une envie de découvrir l'univers de Philippe Claudel. Je dois dire que ce film ne m'a pas déçu bien au contraire, c'est touchant , émouvant , un film à fleurs de peau pour celui qui sait regarder avec le coeur. Merci pour ce moment de poésie.
Premier film de l'écrivain Philippe Claudel, Il y a longtemps que je t'aime parle de sujets complexes et douloureux que je vais éviter au maximum de parler ici pour ne pas spoiler le film à ceux qui ne l'ont pas vu. De ce que je peux dire, c'est que Kristin Scott Thomas est très émouvante (et n'a jamais été aussi belle) et aurait amplement mérité le César de la meilleure actrice. Claudel arrive à nous toucher grâce à cette sombre histoire en alternant longs silences et révélations frontales que se crachent les protagonistes à la figure. Même les petits détails sonnent juste : la conseillère en réinsertion condescendante, le patron franc du collier, l'étudiant black qui a toujours un problème avec ses notes, la mère atteinte de la maladie d'Alzheimer et qui ne reconnaît plus ses filles...Claudel connaît en plus bien le sujet de la prison pour y avoir enseigné durant des années. Certaines réactions des personnages sont sans doute tout à fait véridiques. Alors quand j'entends dire que bla bla bla le cinéma français ceci cela, ce n'est pas de ma faute si vous ne voyez pas les bons films.
Itinéraire d'une femme écorchée par la vie, dont cette dernière ne dépend que d'un seul évènement tragique : la mort de son fils. Le rôle campé par Kristin Scott Thomas est un repentis de désinvolture. Si en tant que spectateur, on en reste pantois, il n'en demeure que la mise en scène que nous propose Phillipe Claudel est trop fade. Du coup, le résultat final est grisant et on reste assurément sur notre faim.
Un très très beau film ! Et français qui plus est ! Sincèrement, Il y a longtemps que je t'aime se révèle être un très bon drame, servit par de très bon acteurs. Alors oui, c'est un peu long je l'accorde et parfois j'avoue que certaines longueurs se font sentir. Mais l'histoire est très intéressante et très joliment racontée donc on peut facilement faire abstraction de ces "lenteurs". L'intrigue est simple, une femme qui sort de prison et condamnée pour avoir tué son enfant essaye de se reconstruire au sein d'une famille qui l'avait totalement occulté par honte et par haine envers cette femme qui avait commis le crime ultime dans la société. Et c'est que c'est très intéressant de voir à quel point on peut juger facilement les gens sans savoir et avoir des a priori. Mais voilà, au fur et à mesure de l'intrigue on se rend compte et on se doute bien que l'histoire n'est pas aussi simple ce soir et qu'un secret de famille entoure la mort de cet enfant. Le film oscille toujours entre le drame pur et la dureté de la vie, et les moments où la vie reprend le dessus et que le bonheur refait surface, malheureusement jamais pour très longtemps jusqu'à la révélation finale autour de la mort de cet enfant. A noter que la bande son est vraiment très bien pour un film dramatique. Franchement un très beau film à voir !
Excellent, Kristin Scott Thomas joue merveilleusement comme a son habitude, Elsa Zylberstein, Lea, quoiqu'en sur-jeux a quelques moments donne une parfaite replique a Juliette. Tres beau film Francais a voir et a revoir avec grand plaisir.
C’est plus dans le traitement du sujet que par la vraisemblance et la crédibilité que l’on peut commenter cette histoire. Comment peut on imaginer dans un pays comme la France que cette Juliette FONTAINE, interprétée par la distinguée Kristin SCOTT THOMAS, puisse être enfermée 15 ans en prison pour avoir mis fin aux souffrances de son fils ? Comment croire que ses parents, sa sœur ou même son mari, n’aient pas cherché à comprendre les raisons de son geste ? Dans cet environnement de bobos de province, entre profs de fac, chercheurs du CNRS, conseillers en réinsertion et capitaines de police qui vous invitent dans les cafés chics pour pointer votre libération conditionnelle, on a du mal a y croire.
Très beau film français de Philippe Claudel accompagné d'une jolie BO. Un film vraiment touchant qui raconte une triste histoire très réaliste. Tout ceci superbement interprété. Ce film fort sentimentalement met néanmoins un peu de temps à démarrer.
Un seul black à l'ecran dans tous le film et s'est l'étudiant africain qui triple sa premiere anné d'étude. Petit cliché raciste qui n'ajoute rien au film mais ils n'on pas pu s'ampecher parce que dans leur tete les blacks sont comme ça.
Extrémement ennuyeux. C'est un film qui ne semble jamais démarrer, où l'on n'accroche pas, c'est artficiel, froidement joué avec des scènes qui sonnent terriblement faux...
Une vraie question, aurais-je son courage ? Il faut aller au delà des idées toutes faites, des jugements définitifs. Ce drame met en lumière une sujet totalement tabou dans nos sociétés et a le mérite de le traiter avec délicatesse. Même si la réalisation est une peu pesante, le tout mérite qu'on s'y attarde.
Une histoire touchante qui peut paraître banale sur le papier mais qui est très bien retranscrit à l'écran. Les acteurs m'ont un peu déçu au début mais la scène finale m'a vite contredit. Je retiens surtout de très bon choix musicaux pour accompagner les scènes.
Un drame bien écrit et très bien interprété. La trame narrative est plutôt mélancolique et c'est bien long pour découvrir le secret de cette femme dans un final trop court et peu intense mais il faut reconnaitre que pour un 1er long métrage, la mise en scène de Philippe Claudel n'est pas mauvaise avec le choix intéressant des arpèges de Jean-Louis Aubert pour mettre dans l'ambiance. J'ai surtout perçu un manque d'expérience dans la direction des acteurs qui en font un peu trop...
Un film prenant, porté par deux actrices excellentes. Le personnage de Juliette joué par Scott Thomas apporte une touche stressante et dérangeante au film mais la révélation de fin enlève tout le mystère qui entourait cet élément. Reste un long métrage très touchant, mais dont la puissance est relativement dégressive après le visionnage.