Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 30 juillet 2009
J'y suis allée pour Kristin Scott Thomas et j'ai bien fait de ne m'attendre à rien coté mise en scène et scénario. J'ai trouvé ce film Creux, mal filmé, mal interprété dans l'ensemble .. Bref franchement mauvais. (Pitite étoile pour ma Star qui s'en sort bien :D )
C'est un mélo, et comme tel, plein d'exagérations et d'invraisemblances, mais c'est un mélo flamboyant, admirablement et poétiquement mis en scène. Et c'est surtout un duo sororal exceptionnel d'émotion et de pudeur, servi par deux actrices remarquables, avec une mention toute spéciale pour Kristin Scott-Thomas, habitée par un rôle écrasant.
Comme quoi un film qui s'assume "bien français" - de l'intimiste en demi-teinte -, ça peut aussi ne pas être nase du tout. Mais bon, c'est Philippe Claudel qui nous a fait tout ça, non content d'être un de nos meilleurs romanciers, il tâte avec presque autant de talent le cinéma...
C’est plus dans le traitement du sujet que par la vraisemblance et la crédibilité que l’on peut commenter cette histoire. Comment peut on imaginer dans un pays comme la France que cette Juliette FONTAINE, interprétée par la distinguée Kristin SCOTT THOMAS, puisse être enfermée 15 ans en prison pour avoir mis fin aux souffrances de son fils ? Comment croire que ses parents, sa sœur ou même son mari, n’aient pas cherché à comprendre les raisons de son geste ? Dans cet environnement de bobos de province, entre profs de fac, chercheurs du CNRS, conseillers en réinsertion et capitaines de police qui vous invitent dans les cafés chics pour pointer votre libération conditionnelle, on a du mal a y croire.
Premier film de l'écrivain Philippe Claudel, Il y a longtemps que je t'aime parle de sujets complexes et douloureux que je vais éviter au maximum de parler ici pour ne pas spoiler le film à ceux qui ne l'ont pas vu. De ce que je peux dire, c'est que Kristin Scott Thomas est très émouvante (et n'a jamais été aussi belle) et aurait amplement mérité le César de la meilleure actrice. Claudel arrive à nous toucher grâce à cette sombre histoire en alternant longs silences et révélations frontales que se crachent les protagonistes à la figure. Même les petits détails sonnent juste : la conseillère en réinsertion condescendante, le patron franc du collier, l'étudiant black qui a toujours un problème avec ses notes, la mère atteinte de la maladie d'Alzheimer et qui ne reconnaît plus ses filles...Claudel connaît en plus bien le sujet de la prison pour y avoir enseigné durant des années. Certaines réactions des personnages sont sans doute tout à fait véridiques. Alors quand j'entends dire que bla bla bla le cinéma français ceci cela, ce n'est pas de ma faute si vous ne voyez pas les bons films.
Il y a longtemps que je t'aime est un beau film. La thématique est très lourde : le retour à la liberté après 15 ans d'enfermement d'une femme ayant été incarcérée pour avoir tué son fils. Malgré cette thématique, le film arrive à conserver une teinte plutôt positive. Ce n'est pas non plus un feel-good movie et le film ne résiste pas à la tentation de virer par moment dans le pathos. Kristin Scott Thomas est toujours d'une classe inégalée dans son interprétation. Sa prestation est digne d'un César (elle sera nommée dans la catégorie meilleur second rôle féminin) et son alchimie avec Elsa Zylberstein marche très bien. Le personnage de Juliette est particulièrement émouvant et on suit avec attention son retour progressif à la vie. Sa relation avec les deux petites fillette, lui offrant un regard candide, bienveillant et sans filtre (ce dont Juliette avait justement besoin pour se redresser). La révélation finale est plutôt maline même si relativement prévisible spoiler: (le fait que l'infanticide qu'avait commis Juliette soit motivé par les souffrances de son fils condamné à mourir) : il était évident que Juliette ne pouvait être le monstre que son casier judiciaire semblait suggérer . Néanmoins, cela permet des scènes de mélodrames où les deux actrices principales se donnent à fond spoiler: (la scène d'aveu est particulièrement poignante).
La musique de Jean-Louis Aubert est plutôt jolie. Je recommande le film (ne serait-ce que pour le remarquable duo d'actrices).
La première expérience cinématographique de l’écrivain Philippe Claudel prouve qu’il ne maitrise absolument les rouages de la mise en scène ni les différences fondamentales entre les écritures d’un scénaristiques et littéraires. La trame de son script comme les dialogues sont en effet écrits de manière bien trop déclamatoire pour leur donner une quelconque intensité dramatique. En résulte donc un mélodrame morne et sans rythme d’une platitude laborieuse. Ce tire-larme mièvre et ennuyeux va en plus s’achever sur une conclusion qui lui fait perdre toute sa crédibilité et donc la gravité des sujets qui y traités. Au final seul le jeu des deux actrices Kristin Scott Thomas et Elsa Zylberstein maintient le film hors de la noyade dans laquelle l’inexpérience de Claudel le plonge.
Sur recommandation de plusieurs personnes de mon entourage, je suis donc allé voir "Il y a longtemps que je t'aime", cela avec une curiosité d'autant plus grande qu'il fut tourné dans ma ville (Nancy) et de laquelle on peut reconnaître de nombreux endroits régulièrement fréquentés. La première chose qui m'a frappé, c'est qu'il reprend pour ne pas dire plagie la première partie de "Paris, Texas" (vu la veille, pas de chance) jusqu'à son thème musical. Passé outre cette prise de conscience d'une vilaine copie, je suis assez vite rentré dans le film pour en ressortir mon esprit disons à la moitié (ou guère plus). Si Claudel multiplie les clichés en tous genres, il filme également ce long-métrage avec une image numérique assez inadaptée aux mouvements de caméras dont ne se prive malheureusement pas le cinéaste (il a l'air d'apprécier les plans à l'épaule). Usant de coupes totalement inutiles (regardez, après chaque plan rapproché, il revient à un plan moyen qui n'apporte rien et faisant qui plus est sauter son image) et de choix esthétiques dans l'ensemble assez douteux, il s'embarque dans une fausse description de rédemption ma foi superficielle. Le gros problème et celui qui rend son film dans l'ensemble assez faux est l'interprétation des acteurs, aux comportements pas toujours heureux et récitant pour certains assez naïvement leur texte. Les dialogues, parlons-en : rarement réussis, souvent banals mais concluant surtout chaque scène par des phrases très solennelles et en décalage complet avec ce qu'elles seraient censées évoquer. Ajoutez à cela une ouverture vers des sujets graves mal sentie et vous obtenez une dernière confrontation entre les deux personnages principaux kitsch à souhait. Bien sûr, tout n'est pas mauvais (humour agréable, portraits de profs drôles et réussis, relations occasionnellement approfondies, rythme bien tenu) dans "Il y a longtemps que je t'aime" mais j'avoue qu'il m'a dans l'ensemble beaucoup déçu. D'un niveau très très moyen.
J'ai hésité longtemps à mettre trois étoiles mais finalement, deux suffiront. "Il y a longtemps que je t'aime" a deux facettes. La première une réalisation et surtout une interprétation hors du commun des deux actrices principales. Elsa Zylberstein et C Scott Thomas jouent merveilleusement et nous font passer toute leur émotion, leur sentiment et donne de l'épaisseur à ce film. Le sujet grâve est intelligement mené mais peut être trop car on il y a tellement de sujets annexés à l'histoire principale qu'on est un peu désorienté. On y trouve en vrac le problème d'alseimer, la dépression du flic, les rapports entre soeurs, etc, etc. En plus, que de clichés "politiquement correct" qui nous donne l'image du couple idéal. Trop de clichés et de sujets on un peu "tués" ce film pourtant d'une force rare où l'émotion est intense.
Une femme mystérieuse qui a vécu en retrait de la société et qui reprend peu à peu le chemin d'une vie normale et ouverte aux autres. On découvre progressivement son histoire détricotée au fil du film, terrible histoire ! Kristin Scott Thomas est épatante de justesse.
Itinéraire d'une femme écorchée par la vie, dont cette dernière ne dépend que d'un seul évènement tragique : la mort de son fils. Le rôle campé par Kristin Scott Thomas est un repentis de désinvolture. Si en tant que spectateur, on en reste pantois, il n'en demeure que la mise en scène que nous propose Phillipe Claudel est trop fade. Du coup, le résultat final est grisant et on reste assurément sur notre faim.
Un seul black à l'ecran dans tous le film et s'est l'étudiant africain qui triple sa premiere anné d'étude. Petit cliché raciste qui n'ajoute rien au film mais ils n'on pas pu s'ampecher parce que dans leur tete les blacks sont comme ça.
Encore un film victime de discrimination positive. Eh non on ne peut toujours pas faire d humour autour du handicap. Mais par contre on peut faire des films pourris dessus, la critique accueillera toujours le geste (ça vaut 3 étoiles apparemment).