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Chevtchenko2
42 abonnés
1 213 critiques
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2,0
Publiée le 21 juillet 2010
Dans un film manquant cruellement de rythme, les grands acteurs n'arrivent pas à rattrapper le coup. Tous le monde voulant arnaquer tous le monde, à la fin on n'a plus trop envie de savoir qui est le pigeon...Ce film a de bonnes idées mais pas très bien mises en scène
"Cash", sans doute la seule chose à laquelle pensaient les producteurs en lançant ce petit film : "on va se faire du cash !" Pourquoi les gens vont voir le film : Dujardin et Reno, deux des acteurs les plus "bankables" du cinéma Français, accompagnez en seconds rôles de Taglioni, Quivrin et Berléand, y a de quoi se laisser tenter. Mais tout ces acteurs ne peuvent pas défendre leur chance dans un scénario diablement mauvais dont le final est clairement l'affirmation qu'Eric Besnard se fout de la gueule des spectateurs. Apparemment le garçon a vu la trilogie "Danny Ocean" mais malheuresement pour lui, il s'est davante appuyé sur le "Twelve" (le plus mauvais) que sur le "Eleven". Au final un grand scénario n'importe quoi qui joue où "je te trompe, tu me trompes" ou peut-être pas, mal filmé et dans lequel cette belle brochette d'acteurs livre juste le minimum, mais à vrai dire, on ne voit pas pourquoi ils en feraient plus.
Heureuse surprise que ce film d’arnaque au scénario retors à souhait! L’intrigue est rondement menée et le spectateur se fait balader au gré de rebondissements aussi inattendus qu’abondants, avant de découvrir avec stupéfaction le fin mot de l’histoire. Ici ce ne sont pas les paillettes ou les stars qui font l’intérêt du film, mais le suspens que Besnard parvient à ménager... Pourtant cette savoureuse arnaque possède également un côté chic et glamour très en vogue ces temps-ci, ce qui en fait une oeuvre aussi agréable à l’oeil qu’à l’esprit. Ce registre convient bien à Dujardin (parfait dans ce rôle d’arnaqueur qui "touche sa bille"!), et Berléand est comme à son habitude irrésistible. Seules la musique omniprésente et des transitions parfois maladroites risquent de gâter le plaisir des amateurs du genre.
Des films avec des rebondissements, c’est bien, en abuser ça craint ! Dans ce film ou on se demande qui arnaque qui, il y a tellement d’embrouille dans l’embrouille que finalement c’est le spectateur qui se fait embrouiller. On perd donc le fil en cour de route et la réalisation très téléfilm, sans rythme, n’aide pas à rester accroché. Cash est un sous Ocean’s eleven et malgré le casting alléchant, seul François Berléan reste fidèle à lui-même. On se demande ce que Jean Réno fait là et Jean Dujardin n’est pas très inspiré. Bref malgré quelques situations bien trouvées et une fin originale, le trop grand nombre de rebondissements plombent ce film et finalement on s’ennuie. Ce film se loupe sans regret…
Ca$h fait vaguement penser à un remake de Ocean's 12/13, les acteurs prestigieux en moins. L'histoire est sympathique mais est un peu confuse dans l'ensemble. Jean Dujardin est convaincant au contraire de Jean Reno que j'ai trouvé en retrait et assurant le minimum syndical, tandis que la présence de Alice Taglioni apporte une fraîcheur bien venue. C'est un film qui ne se prend pas au sérieux, qui est un exemple de parodie à la française, en faisant dans la simplicité. Divertissant, mais sans prétention.
Avec de bons acteurs, un bon scénario (la fin du film reste perplexe sur tout ce que l'on voit avant), des décors plutot sympa ... cela donne un film sympa !
Après une petite lenteur au début du film ,il est machiavelique on ne sait jamais qui est qui, nous tient en haleine jusqu'à la fin, un très bon film à voir...Dujardin et Réno sont formidables ,même les autres...
J'imagine nos producteurs héxagonaux morts de jalousie devant Ocean eleven et c'est sans doute comme ça qu'est venu l'idée de cash c'est à dire faire un film cool et luxueux ou les acteurs viendraient passer des vacances. Mais voila pour faire un film d'arnaque, il faut forcement une bonne idée et une méchanique bien huilé ce qu'avait l'excellent "Les 9 reines" par exemple alors que Cash n'a rien de cela. On peut dire que c'est divertissant c'est vrai mais ça reste brouillon, banal et pas vraimet intèressant. Aprés oui il y a beaucoup de noms préstigieux et même Ciaran Hinds l'ancien César de Rome mas voila aucun acteur n'est pleinement exploité et il n'y a pas un rôles charismatique et travaillé, on reste totalement dans l'anecdotique.
Encore une tentative du cinéma français pour imiter les Américains avec une dynamique franchouillarde, me direz-vous. C'est loin d'être faux, car ce Ca$h remplit quasiment tout le cahier des charges en la matière: intrigue à tiroirs, cadre luxueux, jeunes femmes splendides, humour... tous les ingrédients sont presque là. Le film met néanmoins un certain temps à démarrer, se montrant étonnamment laborieux à développer son histoire. Du côté du casting, l'ensemble est assez cohérent, même si chacun a déjà fait mieux ailleurs, et qu'Alice Taglioni est loin d'être crédible dans les séquences "garce". Plutôt rondement mené mais loin des références du genre.
Mais quand est-ce que les français vont comprendre qu'il faut arrêter de copier ce que font les autres? Parce qu'à chaque fois, c'est raté et ce film ne déroge pas à la règle. C'est assez mou, l'action est mauvaise, pratiquement tout est à jeter et le scénario laisse à désirer. Une étoile tout de même pour la distribution!!
Cet Ocean's Eleven à la française, puisqu'il est défini ainsi par son réalisateur, séduit par son casting quatre étoiles, sa musique, son humour et ses lieux de tournage paradisiaques. Le film multiplie les clins d'oeil à son homologue américain mais il est dommage qu'Eric Besnard en est piqué à la fois les qualités et les défauts. Si l'intrigue est donc intéressante, il est dommage qu'elle soit par moments trop tirée par les cheveux. De plus, Besnard veut tellement multiplier les rebondissements que l'intrigue devient trop complexe pour séduire totalement. Si la fin est effectivement complètement inattendue, quand on essaye de reconstituer le puzzle a posteriori, on se rend compte que certaines pièces ne vont pas ensemble. Un divertissement sympathique mais qui reste en dessous du modèle dont il s'inspire.
Comme il est si bien dit dans ce film, dans toute arnaque il y a un pigeon et ici c'est sans aucun doute le spectateur. En effet, ce dernier est odieusement victime d'un coup de billard à trois bandes extrêmement bien ciselé. Mais c'est avec une grande joie qu'il se retrouve le dindon de la farce, tellement "Cash" est agréablement ingénieux. Déjà auteur avec "Le nouveau protocole", sorti en salles une poignée de semaines auparavant, d'un scénario malin et mystérieux, Eric Besnard récidive en effet ici avec encore plus de maestria et en passant en plus derrière la caméra. De quoi donc être enthousiasmé par le bonhomme qui fait à nouveau appel, dans une sorte de clin d'oeil l'espace d'une scène d'introduction, au héros de son précédent film Clovis Cornillac. Ce dernier y retrouve lui-même Jean Dujardin trois ans après "Brice de Nice", oeuvre mythique pour moi s'il en est (pour la petite histoire, on note aussi dans les remerciements du générique de fin le nom de James Huth, le réalisateur des aventures du surfeur ascendant snowboarder réunissant ces deux gais lurons). Il est d'ailleurs vrai que "Cash" bénéficie d'un casting de rêve avec la présence en outre de Jean Réno, François Berléand ou Alice Taglioni, sans oublier Valeria Golino qui devient de plus en plus attirante au fur et à mesure qu'elle vieillit. Scénario astucieux, mise en scène sympa, acteurs de classe : champagne !
Un casting quatre étoiles, un scénario bien monté et un dénouement convaincant. CA$H se permet quelques clins d'oeil à OCEAN'S ELEVEN entre autre pour le style. Un beau jeu d'arnaque même si on peu se perdre en route à cause d'un scénario parfois complexe mais finalement compréhensible.
"Cash" est un film furieusement pompé sur "Ocean's Eleven", parfaitement invraisemblable et pas toujours très bien joué. Pourtant, et c'est une surprise, ça fonctionne plutôt pas mal, et on se laisse embarquer sans déplaisir dans cette histoire de gentils gangsters pleine de rebondissements et de légèreté. Le mérite en revient à Jean Dujardin, au talent intact en toute circonstance, et à un rythme efficace et presque euphorisant au moment du dénouement. Sympa.